[TAG] La chanson qui…

Un petit TAG bien sympathique piqué chez Lord Arsenik et que je viens de faire au pied levé ! Je ne tague personne, le pique qui veut !

Et puis, j’ai triché un peu moi aussi…

La chanson qui vous fait rire ?
« Le zizi » de Pierre Perret, bien entendu.

« Gare au gorille » de Brassens aussi me fait rire, surtout le final où le gorille prend le juge pour se vider les bourses… et puis, les dernières phrases vous pètent dans la gueule, prouvant que même dans l’humour, on peut piquer et parler de choses plus sombres :

♫ Car le juge, au moment suprême, Criait : « Maman ! », pleurait beaucoup, Comme l’homme auquel, le jour même, Il avait fait trancher le cou. ♪

La chanson qui vous donne la pêche ?
« Paint in black » des Rolling Stones. Je peux l’écouter tant que je veux, ça me donne toujours envie de me trémousser et de bouger.

« The house of the rising sun » des Animals me donne la pêche aussi. La musique, la guitare, je ne puis m’empêcher de chanter, même si je parle anglais comme une vache espagnole et que je chante comme une poêle Téfal.

La chanson qui vous rappelle votre chéri ?
« Dio come ti amo » de Carmelo Zappulla. Parce que c’est une chanson italienne qu’on n’entend jamais à la radio, parce que c’est beau et que ça sort des sentiers battus que sont « L’italiano » de Cuttugno ou « Ti Amo » de Umberto Tozzi. Mais bon, on peut dire aussi que tous les standards de la chanson italienne me font penser à Chouchou (« Tornero » de Santa California ou « Vado Via » de Drupi).

La chanson que vous auriez aimé écrire ?
« Quand on n’a que l’amour » de Jacques Brel. C’est beau, c’est puissant, c’est fort. Idem avec « La Quête »… des paroles qui te frappent, qui te percute le coeur, l’esprit.

« Ô Marie » de Johnny Hallyday, parce que putain, c’est beau ! « Si tu pars » chantée par lui à l’un de ces concerts… les paroles me donnent encore des frissons :

♫ Si tu pars Je veux que la terre entière se couvre de brouillard Et que le silence s’installe dans les villages Que plus rien ne bouge en vie et sur les plages Qu’on n’entende que le vent Qui hurle, qui crie, et qui comprend ♪

La chanson qui vous rend nostalgique ?
« Ne me quitte pas » de Jacques Brel car on sent que l’homme est prêt à tout pour que sa chérie lui revienne, quitte à devenir l’ombre de son chien… Les paroles sont magnifiques et elle aurait dû avoir sa place dans celles que j’aurais aimé écrire, mais bon, je peux pas tout mettre au même endroit ! Et vu qu’elle a sa place aussi dans la nostalgie…

« Puisque tu pars » de Goldman, parce que depuis que je l’ai entendue à un enterrement, elle me fait mal.

Les titres de Mylène Farmer et ceux de Pet Shop Boys parce qu’ils me font penser à mon pote mort bien trop tôt, bien trop jeune et que ça fait toujours mal.

La chanson qui vous rappelle votre adolescence ?
« Smells Like Teen Spirit » de Nirvana. Mon dieu, la claque !

La chanson que vous aimez d’un artiste que vous détestez ?
« Lucie » de Pascal Obispo. Non, je n’aime pas trop ce chanteur, mais je n’avais pas de chanson préférée chez un artiste que je déteste. Quand je déteste, je déteste ! mdr

La chanson que vous admettez aimer (honteusement) ?
Les chansons à texte de Carlos comme « Papayou », « Tirelipimpon ». Ça a souvent des connotations sexuelles et je les trouve moins pouraves que celles de Patrick Sébastien qui fait tourner les serviettes… bon, tant que c’est pas les serviettes hygiéniques ! mdr

La chanson que vous trouvez parfaite ?
« L’hymne à l’amour » de Piaf. J’aurais aimé qu’on me la chante, qu’on me l’écrive, et j’avoue que chantée par Johnny, elle est encore plus belle…

La chanson avec laquelle vous aimez vous réveiller en ce moment ?
« Dethroned » de  X Ray Dog me réveille tous les jours de la semaine. « Here Comes The King » me réveille le week-end. Elles font partie des chansons que j’ai fourrée dans mon GSM, ensuite, un ami m’a sélectionné un petit morceau avec un programme et je les ai ajoutées aux mélodies pour le réveil !

La chanson qui vous fait penser aux vacances ?
« Wicked Game » de Chris Isaak et « I’m Not In Love » de 10 CC parce que ce sont elles que le lecteur de MP3 de la voiture a passé lorsque nous sommes entrés en Ardèche, en juin 2014. 10 CC d’abord et Chris Isaac ensuite (programmation aléatoire).

La chanson dont vous aimez l’interprétation ?
Heu… là, je sèche, alors je balance « Unforgiven » de Metallica et « November Rain » de Guns’N Roses.

La chanson qui vous fait penser à votre meilleur ami ?
Comme dit plus haut, les chansons des Pet Shop Boys et de certains albums de Mylène Farmer. Il m’avait prêté les albums et j’en ai hérité à présent qu’il est ailleurs…

La chanson que vous aimez chanter ?
« L’Assasymphonie » de Mozart, l’opéra rock. J’aime la musique, les paroles, et quand elle passe dans mon MP3, je la chantonne avec ardeur.

La chanson qui correspond à votre état d’esprit du moment ?
« J’envoie valser » de Zazie parce que certains jours, j’enverrais bien tout au diable !

La chanson qui vous rappelle votre ex ?
Ce con n’aimait pas la musique, pas autant que moi, ça tombe bien, parce que j’ai tout oublié de lui !

Les assassins : R.J. Ellory

Titre : Les assassins                                                                    big_4

Auteur : R.J. Ellory
Édition : Sonatine (2015)

Résumé :

Sur dix-huit mille assassinats par an aux États-Unis, seulement deux cents sont le fait de tueurs en série. Aussi les forces de police ne privilégient-elles que rarement la piste du serial killer.

Lorsque quatre homicides sont commis en quinze jours à New York, selon des modes opératoires complètement différents, personne ne songe à faire un lien entre eux.

Personne, sauf John Costello. Documentaliste au City Herald, et véritable encyclopédie vivante des serial killers, celui-ci découvre en effet que les quatre meurtres ont été commis à la date anniversaire d’un meurtre ancien, œuvre à chaque fois d’un tueur en série célèbre, selon des procédures rigoureusement identiques jusque dans les moindres détails.

Y aurait-il dans la ville un serial killer qui s’inspire de ses prédécesseurs et leur rend ainsi un funèbre hommage?

En compagnie de Karen Langley, une journaliste du City Herald, et de Ray Irving, détective du NYPD, John va se livrer à la traque de cet assassin très particulier, à l’intelligence aussi fulgurante que morbide et à la virtuosité impressionnante.

Petit Plus : Bouleversant tous les clichés de rigueur, R.J. Ellory transfigure ici totalement le genre du roman de serial killer, dont on pensait pourtant avoir fait le tour, en lui insufflant un souffle complètement nouveau, comme seuls les très grands écrivains savent le faire.

Revenant sur les plus grandes figures des tueurs qui ont marqué les États-Unis, de Ted Bundy au fameux Zodiac, il poursuit son exploration du mal américain, interrogeant cette fois notre fascination pour les monstres.

Avec le formidable sens de l’intrigue, des personnages, du suspense et le pouvoir d’émotion qu’on lui connaît, il nous donne ainsi le roman définitif sur le sujet.

Critique : 
Avec R.J Ellory, c’est une grande histoire d’amour à sens unique : dès qu’un de ses romans sort, je l’achète, tandis que lui ne donnerait pas un kopeck pour mes bafouilles. Mdr

En voyant le résumé du roman, je m’étais dit « Chouette, une histoire de serial-killer » tout en me demandant ce qu’on pouvait raconter de neuf sur les céréales killer…

Que ceux qui ne l’ont pas acheté parce qu’ils ont soupiré sur le fait que ça parlait encore de serial killer, aillent de suite réparer cette injustice car se serait faire insulte au talent de l’auteur en pensant qu’il ne concerne que ÇA.

Oui, on cause de tueurs en série, mais non, ce n’est pas que ÇA ! Il y a du récit tout autour et de la profondeur dans les personnages qui gravitent autour des reconstitutions des meurtriers tristement célèbres.

Ils étaient là parce que des gens avaient été brutalement et sadiquement assassinés. Ils étaient là parce que quelqu’un s’était donné pour mission de débarrasser la planète des êtres qu’il jugeait indignes de la peupler. Folie, inhumanité, absence totale de pitié, de compassion ou de scrupule.

Oui, il y a une histoire dans l’Histoire, des personnages forts et d’autres blessés au plus profond de leur être.

Véritable mini bible du crime, ce roman m’a entrainé dans Big Apple, au milieu d’un poste de police où l’inspecteur principal Irving est bien embêté avec ces crimes commémorant les dates anniversaire des crimes commis par des tueurs en série.

Ici, nous avons la crème du crime ! De l’Ice Crime véritable… Le Commémorateur, tout comme l’auteur, a potassé son sujet, on sent qu’il en connait un bout et qu’il pourrait faire notre bonheur au prochain repas de famille…

Attention, bien que nous donnant des détails sur certains meurtres, l’auteur n’en rajoute pas non plus au point de nous dégouter, non, il le fait avec parcimonie, juste pour nous instruire sans nous abrutir d’infos.

L’enquête va à son aise, il n’est point aisé de retrouver un serial killer dans la Grosse Pomme, surtout un gars aussi fin que celui auquel l’inspecteur Ray Irving est confronté.

Ceux qui gravitaient autour – les représentants du cabinet du maire, les attachés de presse, voire les agences fédérales – voulaient l’assassin, mais pas le travail. Il y avait la police pour ça. Les impôts servaient à payer la police. La police savait toujours exactement quoi faire, et elle le faisait.

Irving n’est pas épaulé non plus : entre la réélection du maire pour bientôt, les vagues qu’il ne faut pas faire, la populace qu’il ne faut point effrayer, la journaliste Karen Langley du City Herald qui materne John Costello, son enquêteur un peu étrange qui connait tout sur les céréales killer – au point qu’on pourrait le renommer Wiki ou Google – on peut dire que notre inspecteur mériterait bien une médaille, quand bien même si la pêche au gros tueur ne donnait rien.

— Vous comprendrez bien que je ne suis pas totalement convaincu…
— Convaincu de quoi ? Que quelqu’un puisse connaître les tueurs en série comme d’autres les joueurs de base-ball ou les équipes de football ? Si je vous avais dit que je connaissais le score de tous les matchs des Giants depuis vingt ans, et les noms des joueurs, et leurs moyennes…

L’écriture est un délice, la tension est bien dosée, l’horreur prête à nous jaillir dessus, le couteau aussi, les pages sont remplies de noms de types avec lesquels vous n’auriez pas envie de manger, le Diable non plus et je me suis délectée de chaque morceau de mot, de chaque éclat de dialogue, de toutes les éclaboussures d’encre, la plume étant trempée dans un mélange d’hémoglobine.

« Si tu cherches le diable, tu trouveras tous les diables du monde dans un seul homme ».

— Vous ne pouvez pas rationaliser l’irrationnel. Nous ne sommes pas en train de parler de gens qui suivent les chemins convenus de la réflexion et de l’action, mais d’individus qui ont abandonné depuis longtemps tout ce qui passe pour la normalité.

Bémol ? Oui, le roman est fini et son final aurait peut-être mérité un peu plus de travail ou de finesse parce que j’ai vu venir le brol de loin. Nom de Dieu, inspecteur Irving, où aviez-vous donc la tête ??

Ce petit bémol n’entachera pas mon enthousiasme né de cette lecture.

Un super grand roman de l’auteur, comme je commence à en avoir l’habitude.

Comme quoi, on peut écrire sur des sujets rabâchés et faire du neuf avec du très très vieux, sans tomber dans l’abîme de la facilité.

Nietzsche disait que quiconque se battait contre des monstres devait prendre garde à ne pas en devenir un lui-même. Il disait que celui qui scrutait trop longtemps l’abîme était aussi scruté par l’abîme.

Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2015-2016), Le « Challenge US » chez Noctembule«  et A year in England » chez Titine.BILAN - Minion femme ménage - dépoussière - OK