Sherlock, Lupin & moi – 16 – Le masque de l’assassin : Irene Adler

Titre : Sherlock, Lupin & moi – 16 – Le masque de l’assassin

Auteur : Irene Adler
Édition : Albin Michel Jeunesse (30/08/2023)
Édition Originale : Sherlock, Lupin & io : La maschera dell’assassino
Traduction : Béatrice Didiot

Résumé :
En vacances dans la station balnéaire de Torquay avec sa mère Irene, Arsène Lupin et leur valet Billy, Mila rencontre le riche Harold Grayling et sa fiancée, Lady Hagbury-Winch. Tous deux baignent dans l’insouciance, enchaînant fêtes et grands dîners.

Lorsque la jeune fille découvre le cadavre de l’un de leurs invités sur une plage, les accidents se multiplient, fragilisant l’image parfaite du couple.

Il faudra toute la perspicacité de Sherlock Holmes et l’obstination de Mila pour mettre au jour le plus diabolique des plans…

Critique :
Toujours intéressant d’aller en librairie pour acheter les cadeaux de Noël, cela permet de fouiner un peu et de tomber sur une sortie que j’avais loupée !

Je me le suis offerte par la même occasion et je n’ai pas attendu le 25 décembre pour le lire, puisque les romans de cette série sont toujours achetés et lus dans la foulée.

Seizième aventure de notre trio, déjà… Comme depuis quelques tomes, notre trio de jeunes enquêteurs sont plus âgés, ont des cheveux gris et c’est surtout Mila, la fille adoptive d’Irène Adler, qui enquête dans les nouveaux tomes.

Direction la station balnéaire de Torquay, en Angleterre, afin de bénéficier d’un peu de soleil, puisqu’à Londres, il pleut comme vache qui pisse. Sauf Holmes, qui n’a pas envie de partir et préfère (l’amour en mer ?) s’occuper de ses chères abeilles.

Ce seizième tome commence doucement, comme souvent, l’auteur (oui, c’est un homme) prenant le temps de planter ses décors et de faire évoluer ses personnages, notamment Mila, qui vient de recevoir un petit mot étrange qui lui parle de Godfrey Norton (celles et ceux qui ont lu le canon holmésien sauront qui il est).

Mystère, car Mila ne sait pas qui il est… Moi, je le sais, je lui dirais bien tout, mais j’ai le pressentiment que ce ne sera pas tout à fait comme dans le canon, puisque cette série de pastiches holmésiens s’en écarte, tout en restant respectueuse des personnages de Conan Doyle.

La galerie de personnages secondaires n’est pas oubliée, l’auteur a pris soin de leur donner du corps et j’ai adoré le personnage d’Agatha Miller, la fille de Clarisa, elle-même amie d’Irene, qui voulait les inviter dans sa villa à Torquay, avant d’avoir un empêchement de dernière minute (accident).

En découvrant ce personnage, ça n’avait pas fait tilt dans mon esprit et c’est après un indice gros comme une maison que j’ai compris qui était cette jeune mère. Excellent de l’avoir fait intervenir et de lui avoir fait croiser la route de Holmes.

Une fois de plus, il m’a été impossible de trouver l’identité du coupable ou ses motivations. Là, j’ai été une parfaite Watson qui a tout sous ses yeux et qui s’il voit, n’observe pas ! Mais bon, tout le monde n’a pas les capacités de déduction de Holmes.

Ce tome se lit d’une traite, facilement, mais il m’a laissé un petit goût de trop peu.

Non, je vous rassure tout de suite, il n’est pas mauvais ou ennuyeux, mais j’ai regretté que Holmes n’intervienne que si peu, arrivant fort tard dans l’enquête et qu’en quelques pages, il résolve tout, me donnant l’impression que ses amis sur place n’ont servi à rien, si ce n’est à être nos/ses yeux durant leurs investigations.

Un bon tome, mais j’en ai déjà eu des meilleurs dans cette chouette saga jeunesse. Mais au moins, l’auteur ne prend pas ses jeunes lecteurs pour des quiches et son écriture, bien que facile, s’adresse autant aux plus jeunes qu’aux adultes.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°087].