The Sixth Gun – 01 – De mes doigts morts : Cullen Bunn et Brian Hurtt

Titre : The Sixth Gun – 01 – De mes doigts morts

Scénariste : Cullen Bunn
Dessinateur : Brian Hurtt

Édition : Urban Comics Indies (2014)
Édition Originale : The Sixth Gun, book 1: Cold Dead Fingers (2011)
Traduction : Françoise Effosse-Roche

Résumé :
Alors que l’Amérique se remet difficilement des blessures de la Guerre Civile, d’inquiétants individus sillonnent le continent à la recherche de six révolvers maudits, détenant à eux seuls assez de puissance pour mettre fin à l’humanité.

Parmi eux, le général confédéré Oleander Hume, créature suspendue entre la vie et la mort, attend dans son cercueil le jour où il pourra enfin mettre la main sur ces artefacts.

Pour l’heure, son épouse et quatre de ses cavaliers les plus fidèles ont retrouvé la trace du 6e révolver entre les mains de Becky Montcrief, jeune femme cherchant à venger la mort de son père adoptif.

Critique :
Ceci est western qui surfe sur les éléments fantastiques, sans se priver, ajoutant à tout cela des zombies et une bonne dose d’épouvante (non, ça ne fait pas peur, mais les morts vivants, ça ne sent pas bon).

Si je n’ai pas été conquise par les graphismes, qui manquaient de détails, que ce soit dans les visages ou dans les équipements des chevaux (mon dieu, leurs selles !), je me suis attachée au scénario, qui ne manque pas d’inventivité, même si tout reste assez classique.

Des détectives de la Pinkerton, des artefacts à retrouver (des révolvers), possédant chacun un pouvoir, un général Confédéré mort mais pas tout à fait, des esprits qui reviennent quand on les appelle, un oiseau-tonnerre et des oracles pendus, ce n’est pas du neuf, même si les retrouver tout dans un western est plus rare.

L’histoire est captivante, avec du rythme, du suspense et des courses-poursuites dans des décors de l’Ouest sauvage, dignes des westerns spaghettis, le tout dans une période post guerre de Sécession.

Le personnage de Drake Sinclair, l’enquêteur solitaire (bon, il a un acolyte), n’est pas tout blanc et c’est ce que j’ai apprécié chez lui : il a des secrets pas jolis, jolis et on ne sait pas trop si on peut le caser dans le camp des Bons.

En tout cas, Drake Sinclair est moins pire que les cavaliers maudits du général confédéré Oleander Hume (qui est un homme suspendu entre la vie et la mort et enchaîné dans un cercueil).

Alors oui, ce premier tome est prometteur, il m’a bien plu et j’ai envie de lire la suite. J’ai apprécié le mélange entre le western classique et le fantastique, qui se sont bien mélangés.

L’époque post guerre de Sécession s’y prête bien aussi : paysages dépouillés, nature omniprésente, chevauchées fantastiques, sorcellerie (ou magie) présente, maisons isolées, saloon rempli de buveurs et de joueurs de cartes…

Un tome d’introduction (176 pages tout de même) qui avance très vite, qui ne vous laisser pas respirer et qui donne envie de découvrir la suite.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°044] et Le Mois Américain en solitaire – Septembre 2023.