Le mois anglais is back dans 15 jours ! « A cup of tea, my dear ? »

Comme vous le savez, chaque 1er juin, c’est la fête – Non pas au drogués – du Mois Anglais !

Chaque 1er juin, Titine tremble de tout ses membres à l’idée (Johnny ? – jeu de mot pourave) de mon arrivée. Parce qu’elle sait que la Belette ne fait pas dans la dentelle et qu’en juin, elle est encore plus dingue qu’habituellement (oui, c’est possible !).

Le café est prêt, le thé aussi, la caféine et la cocaïne (une solution à 7%) sont là pour me tenir éveillée toutes les nuits du mois de juin.

Alors, rien que pour lui donner des sueurs froides, je lui envoie mes idées pour le mois anglais… Bon, pour les romans, je suis pas sûre de savoir tout lire, c’est pas possible d’ailleurs, mais c’est une idée de la pioche dans laquelle je vais réaliser mes lectures de juin.

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  1. Black Butler – Tome 17 : Yana Toboso [Manga]
  2. Black Butler – Tome 18 : Yana Toboso [Manga]
  3. Sherlock Holmes : Ishinamari / Ishikawa [Manga]
  4. Enquêtes de Sherlock Holmes : Komusubi Haruka [Manga]
  5. Sherlock Holmes – Granada : The naval treatry [Série]
  6. Sherlock Holmes – Granada : The solitary cyclist [Série]
  7. Sherlock Holmes – Granada : The copper beeches [Série]
  8. Sherlock Holmes – Granada : The greek interpreter [Série]
  9. Whitechapel – Saison 2 [Série]
  10. Le crime était presque parfait : Film d’Alfred Hitchcock [FILM]
  11. Imitation Game : Morten Tyldum [FILM]
  12. Elephant Man : Film de David Lynch [FILM]
  13. The Hound Of Baskerville : Film de Terence Fisher [FILM]
  14. Le secret de la pyramide : Film de Barry Levinson [FILM]
  15. La vie privée de Sherlock Holmes : Film de Billy Wilder [FILM]
  16. S.H attaque l’Orient Express : Film de Herbert Ross [FILM]
  17. Sherlock Holmes : Bastardi-Daumont [Étude]
  18. Le dico Sherlock Holmes : Baudou / Gayot [Étude]
  19. Sherlock Holmes : De Baker Street au grand écran [Étude]
  20. Les énigmes de Sherlock Holmes : Dr John Watson [Jeu]
  21. Un nom pour l’Éventreur : Russel Edwards [ROMAN]
  22. Whitechapel : Sarah Pinborough [ROMAN]
  23. Les tragédies du ghetto : Zangwill [ROMAN]
  24. La nuit de l’Éventreur : Robert Bloch [ROMAN]
  25. Jack l’Éventreur, affaire classée : Patricia Cornwell [LC – ROMAN]
  26. Sale temps pour le pays : Michaël Mention [ROMAN]
  27. 1974 : Davis Peace [ROMAN]
  28. 1977 : David Peace [ROMAN]
  29. Meurtre à Oxford : Tessa Harris [ROMAN]
  30. Rouge ou mort : David Peace [ROMAN]
  31. Rebecca : Daphné du Maurier [LC – ROMAN]
  32. Les oiseaux : Daphné du Maurier [ROMAN]
  33. Qque chose de pourri au royaume d’Angleterre : Cook (II) [ROMAN]
  34. Une étude en soie : Emma Jane Holloway [ROMAN]
  35. Lundi mélancolie : Nicci French [ROMAN]
  36. Sombre mardi : Nicci French [ROMAN]
  37. Maudit mercredi : Nicci French [ROMAN]
  38. Terrible jeudi : Nicci French [ROMAN]
  39. Bryanston Mews : Anne Perry [LC – ROMAN]

 

 

Black Butler – Tome 14 : Yana Toboso

Black Butler - Tome 14

Titre : Black Butler – Tome 14                  big_3-5

Auteur : Yana Toboso
Édition : Kana (2013)

Résumé :
Sebastian a été frappé par la faux de la mort d’Undertaker. Les images qui surgissent de sa lanterne cinématique en même temps que le sang jaillit de ses plaies retracent sa rencontre avec Ciel.
Le fil sépia des souvenirs raconte les débuts du majordome inexpérimenté chez son maître.

Critique :
Le tome 13 s’était fini sur la lanterne cinématique de Sebastian qui défilait et nous avions appris tout ses déboires afin d’apprendre le métier de majordome. Là, nous constatons que le jeune Ciel a eu, lui aussi, beaucoup de mal à apprendre à tirer, à monter à cheval, et que sa reconstruction ne fut pas une partie de plaisir. L’humour noir est toujours présent.

– Tu fais trop de bruit, Sebastian !!
– Je suis absolument désolé. Il y avait beaucoup d’intrus, ils m’ont donné du fil à retordre.
– C’est pareil tous les soirs, je ne le supporte plus ! Tu ne peux pas faire le « nettoyage » un peu plus silencieusement ? De plus, je t’ai bien dit d’en épargner au moins un pour que je sache qui est leur commanditaire.
– Oui ! Ça m’a échappé.

Ma foi, on serait bien resté avec les souvenirs gravé dans la lanterne cinématique de Sébastian parce que se sont des moments drôles en raison du fait que nos deux héros ne maîtrisaient rien à leurs débuts, mais le Campania est en train de couler et l’eau accumulée dans la poupe du bateau fait lever la proue (pour ceux qui n’ont pas de dico : l’eau accumulée dans le cul du bateau fait lever l’avant), ce qui fait revenir tout ce petit monde à la réalité : faut quitter le bateau le plus vite possible.

Pour les morts-vivants, pas de soucis, ce n’est pas le naufrage qui va venir à bout de leur quête de leur âme perdue et Sebastian va encore devoir s’occuper de tout.

« Même morts, les humains veulent supplanter les autres pour obtenir l’objet de leur convoitise ! Ce sont vraiment des êtres cupides ! »

Ce tome clôt le triptyque des morts qui revenaient à la vie et le naufrage du Campania. Beaucoup d’action et de combat, rien à dire, ça bougeait dans tout les sens. De plus, dans ce tome, Ciel nous en dévoile un peu plus et on sent bien qu’il est plus qu’attaché à son diable de majordome.

Ensuite, après le sauvetage des rescapés, retour sur la terre ferme. Après un petit intermède marrant avec la chasse aux œufs de Pâques, Ciel a une nouvelle mission : infiltrer le collège anglais de Weston pour comprendre comment certains élèves ont pu disparaître, dont un est le fils du cousin de la reine, le duc Clemence.

Un gros clin d’œil à l’univers d’Harry Potter en raison des quatre dortoirs qui ressemblent fort aux quatre maisons de Poudlard, avec des z’animaux pour insigne…

J’ai hâte de voir la suite de leurs aventures et leur enquête, dans un lieu clos tel qu’un collège anglais huppé.

« Black Butler », pour ceux qui ne le sauraient pas encore, c’est avant tout un univers original, accrocheur et un graphisme somptueux. Un mélange détonnant d’action et d’humour, de mystère et de suspense.

– Tu seras mon glaive et mon bouclier… C’est un ordre, Sebastian. Et tu me donneras la victoire !
– Yes, my lord. Je vous apporterai sans faute la couronne de la victoire. Quand vous vous coifferez de cette couronne parée de désespoir… votre âme sera, la chose est sûre… absolument exquise.

Challenge « Thrillers et polars » de Liliba (2013-2014),  « I Love London 2 » de Maggie et Titine, Challenge « Victorien » chez Arieste, Challenge « Polar Historique » de Samlor et Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park.

Black Butler – Tome 11 : Yana Toboso

Black Butler 11

Titre : Black Butler : Tome 11
 
Auteur : Yana Toboso
Édition : Kana

Résumé :
« Je vous servirai avec dévouement »…

Aurora, une société secrète, proclame avoir rendu possible la résurrection de morts.
Afin d’en apprendre plus, le majordome Sebastian s’invite dans une réunion se tenant à bord d’un paquebot de luxe.

Le grand océan d’azur rugit, tandis que vogue sur ses flots un groupe hétéroclite dont les membres se reconnaissent à ce cri de ralliement: « Phénix ».

Savourez ce manga terriblement horrifiant…

BLACK BUTLER - 06.wir.skyrock.netCritique :

Dans le tome précédent, nous avions laissé Conan Doyle abasourdi lorsqu’il avait compris que le pasteur Jeremy Rathborne était en fait Sebastian, le majordome censé être mort.

Les dernières images étant Jeremy qui enlevait son masque pour lui prouver qu’il était bien Sebastian…

L’heure des explications avait enfin sonnée !

Parce que, les lecteurs ont beau savoir ce qu’est « réellement » le majordome Sebastian,  pour le reste, nous ne savions pas comment s’était déroulé les petits arrangements en coulisse !

Sebastian se fait donc un plaisir de raconter à Conan Doyle et aux lecteurs TOUS les rouages de l’enquête qui avait débutée au tome 9, ainsi que toutes les acrobaties de folie qu’il avait dû effectuer pour jouer, à la fois, le rôle du pasteur Jeremy ainsi que son propre rôle (un cadavre, excuses du peu !).

Là, je vous avoue qu’ils m’ont bluffés ! Certes, je me doutais des « petits arrangements » du majordome, mais pas à ce niveau là ! Une claque de plus pour moi. A ce niveau, vu le nombre de claques reçues ces derniers temps (durant mes lectures), je pense que je suis au niveau « maso ».

Conan Doyle n’en est pas revenu, moi non plus. Faut suivre toutes leurs péripéties et je relirai les trois tomes ensemble, histoire de mieux voir maintenant que je sais certaines choses.

Ok, durant la moitié du manga, l’histoire n’avance pas beaucoup puisque Ciel et Sebastian nous racontent ce qu’il s’est réellement, passé, malgré tout, l’éclairage était nécessaire.

De plus, j’ai bien aimé comment l’auteur sous-entend que les révélations sur les crimes qui avaient eu lieu au manoir de Phantomhive ont forgé Conan Doyle dans ces futurs récits et ses croyances.

Bémol ? Apprendre que la scène où Ciel trouve Sebastian mort est une mise en scène !!  Merde, moi aussi j’avais été émue par cette scène, bien que je ne pense pas qu’il y ait une quelconque relation amoureuse « Ciel-Sebastian », comme certains le pensent (entre nous, ils pensent ce qu’ils veulent, je m’en fiche, ils sont libres), voyant plus la scène comme la peine que ressentirait un enfant qui, ayant déjà perdu ses parents et constatant que, maintenant que son majordome est décédé, il n’a plus personne pour veiller sur lui.

Sebastian mort, je ne le croyais pas une seule seconde, mais je pensais que Ciel était sincère, pensant lui, que Sebastian ne reviendrait pas… Oui, je sais, vous allez me dire que puisque, aussi bien moi que Ciel connaissions la particularité de Sebastian, je ne pouvais pas croire que sa réaction n’était que mise en scène. Mais Ciel pouvait savoir des choses sur son majordome que nous ne savions pas…

Mais au fait, comment allait-il ressusciter, notre diable de majordome ?? Ben oui, tout le monde n’est pas au courant de sa petite particularité…

Ciel et Sebastian ont tout intérêt à trouver un stratagème valable pour qu’il puisse revenir parmi les vivants, et ce, sans attirer les soupçons sur sa « véritable » nature.

Heu, là, je trouve la méthode un peu trop « facile ». Si les autres membres du personnels n’étaient pas aussi « insouciants » et bien, ça ne marcherait jamais ! Trop gros.

En tout cas, cette première partie du tome 11 nous a montré un Ciel machiavélique, perfide, rusé, menteur, manipulateur,… le côté obscur de la Force ? A surveiller !

« Et la seconde partie du tome ? », me demanderez-vous. Une nouvelle aventure se profile à l’horizon et nos amis vont voguer sur un paquebot, direction le continent d’en face, l’Amérique et la ville de New-York.

Aurora, une société secrète, proclame avoir rendu possible la résurrection de morts ! Tiens, tiens, intéressant… et les voici embarqués sur le paquebot, sans le personnel un peu fou du manoir, mais avec un nouveau personnage.

La fin du tome nous laisse présager de bonnes choses, avec des « résurrectionnés » qui ont de drôle de mœurs… Ils mordent !

Lu dans le cadre du challenge « Thrillers et polars » organisé par Liliba.

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Black Butler – Tome 10 : Yana Toboso

Titre : Black Butler, Tome 10
 
Auteur : Yana Toboso
Édition :  Kana (2012)

Résumé :
Plusieurs meurtres ont été commis à l’occasion d’une fête donnée au manoir de Phantomhive.

Le maître des lieux, qui a perdu son majordome, se lance dans une enquête. Tandis que le mystère s’épaissit, la cape marron d’un pasteur au rire hautain voltige, voltige…

Critique :  

Comme je vous le racontais dans ma critique du tome 9, des meurtres (3) ont eu lieu au manoir de Panthomhive dont un assez… inimaginable (ceux qui l’ont lu comprendront).

Mais qui a tué ? C’est ce que Ciel, le jeune comte, aidé de l’écrivain mystère (l’auteur d’un roman policier bien connu dont je vous parlais aussi dans la précédente critique) vont essayer de découvrir afin de résoudre l’énigme.

En édifiant une « liste des alibis » le romancier se rend compte que seul lui et le comte sont innocents, sur les douze personnes présentes au manoir.

De plus, pour les meurtres, il fallait un complice… Ou alors, le coupable du premier meurtre n’a rien à voir avec les suivants, ou les morts étaient en fait le ou les coupables du premier crime ?

Diable, le mystère s’épaissit et dehors, la tempête fait de plus en plus rage, comme si les éléments étaient déchaînés sur le manoir.

C’est alors que de la tempête surgira un étrange pasteur, ressemblant étrangement à… Sherlock Holmes.

Que se soit de par son costume, de par sa silhouette longiligne, de par ses déductions, de par sa manière de joindre les mains devant lui ou de mener l’enquête, tout nous fait penser au détective de Baker Street.

Sans compter qu’il se nomme… Jeremy Rathborne ! Un mélange de Jeremy Brett (il a joué le rôle de Holmes dans la série Granada et même Watson, au théâtre, en face de Charlton Heston) et de Basil Rathborne qui joua, lui aussi, le rôle du détective (14 fois si je ne m’abuse).

Le tout, en sachant que l’écrivain présent n’est autre que… Conan Doyle.

Ce que j’ai apprécié, hormis l’enquête, les meurtres et l’ambiance à la Agatha Christie, c’est de découvrir les nombreuses références canoniques à Sherlock Holmes qui parsèment ce tome :

– le vieux Tanaka, quand il réalise une prise « karatéka » sur un convive (monsieur Woodley cherchait à agresser le comte) : il leur explique que c’est du « Bartitsu » (un art martial de technique d’autodéfense inventé par Barton-Wright).
Doyle, encore sous le choc, ne comprendra pas bien, dira « Baritsu » (art martial pratiqué par Holmes et que nous retrouverons dans « La maison vide – The Empty House »). En enlevant un « t », le nom naissait.

– Nous avons un dessin en page centrale de quelques personnages (le comte, ses employés et Doyle) portant le fameux deerstalker et la cape macfarlane (bien que non canoniques), sans oublier la pipe courbée (pipe calabash – un anachronisme), une loupe, un portrait en ombre chinoise du détective, sans oublier le numéro 222b.

Bref, même si certains ne sont « pas canoniques », ils sont devenus les attributs du détective malgré lui.

– La déduction sur la montre du premier cadavre : le pasteur signale que les traces de griffures près du remontoir prouvent que le proprio de la montre était alcoolique (cfr « Le signe des quatre »).

– Jeremy qui demande un mouchoir à Doyle, et qui ensuite l’enfonce dans la bouche du mort afin de renifler l’odeur, avant de le rendre à son propriétaire, alors qu’il en possède un, ça pourrait être digne de Holmes.

– Quant au final, avec la découverte de l’assassin, c’est tiré d’un récit de Conan Doyle en plein. Mais je ne vous dirai pas lequel… On peut dire que cela lui donnera des idées pour cette nouvelle.

Une enquête assez mouvementée, une brin de « fantastique » et de suspense, bref, un Black Butler comme je l’aime !

Et Doyle comprendra, avant de repartir, QUI était en fait le pasteur Jeremy Rathborne…

Lu dans le cadre du challenge « Thrillers et polars » organisé par Liliba.

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Black Butler – Tome 9 : Yana Toboso

Titre : Black Butler, Tome 9
 
Auteur : Yana Toboso
Édition :  Dargaud (2012)

Résumé :
Ciel Phantomhive est l’héritier d’une grande famille de la noblesse anglaise. C’est sur les épaules de ce jeune garçon d’une grande beauté, très intelligent et mature pour son âge, que repose l’empire familial commercialisant entre autres des jouets et des friandises.

Ciel fait également partie des « chiens de garde de la reine », ces membres de la gentry travaillant pour le gouvernement en vue d’éradiquer le crime du pays. Ce qui ne manquera pas de le placer dans des situations plutôt périlleuses.

Ciel vit seul dans un grand manoir. Enfin, seul, pas vraiment, puisque Sebastian, son majordome, toujours en livrée noire, impeccablement stylé dirige la maison, accompagne Ciel partout et lui sert en quelque sorte de garde du corps.

Sebastian doit également s’occuper de May Linn, la femme de chambre et de Finnian, le jardinier, tous deux plutôt loufoques.

En matière d’érudition, d’éducation, d’art culinaire, rien à redire, Sebastian est parfait. Mais il ne faut pas se fier à ses belles manières car des gangsters menaçant la vie de son jeune maître ont entre autres découvert à leurs dépends, sa vraie nature… Ciel aurait-il signé un pacte avec le Diable…?!

A peine remis et déjà obliger d’organiser une réception. Voilà quelque chose qui déplaît fortement à Ciel, même si la réunion de nombreux nobles, pour certains étrangers, est important pour sa société.

Toutefois, une tempête éclate et la soirée est vite perturbé. Quelque chose se prépare.

Critique :  

J’ai fait connaissance avec le manga « Black Butler » dès le tome 3 et je le suis depuis ce jour.

L’univers étrange, le fantastique, les enquêtes de Ciel Phantomhive, jeune garçon de 13 ans très étrange et de son diable de majordome avait tout pour me plaire.

A chaque tome, nous en apprenons un peu plus sur les étranges personnages qui peuplent le manoir de Phantomhive et sur le comte Ciel, chien de la Reine Victoria.

Nous sommes dans les années 1888 et après les références à l’ami Jack l’Éventreur, nous passons à une autre catégorie, si je puis dire…

Dans ce tome, on commence par découvrir un personnage, qui, dès que j’ai lu les premières lignes, je savais à QUI j’avais à faire. Un personnage connu.

Extrait :
« Les premiers jours du printemps 1889… L’hiver se faisait encore un peu sentir. Je travaillais à Londres où j’étais un ophtalmologue peu prospère, mais je me consacrais aussi humblement à l’écriture ».
« Cela dit, je n’écrivais que pendant mes heures de loisirs, quand je n’avais pas de patients. Seul un manuscrit avait été retenu de tous ceux que j’avais envoyé à des éditeurs et ceci en échange d’une somme dérisoire. J’envisageais de quitter mon cabinet et de me retirer à la campagne, en Écosse… »

J’ai pensé directement à quelqu’un que je connaissais bien pour avoir dévoré ses romans policiers avec son diable de détective.

Jamais on ne dit son nom complet, mais il prénomme Arthur…

Le doute ne m’étais plus permis, c’était une pierre de plus dans mon jardin, un mur, quasi.
Là où j’ai exulté, c’est quand le comte de Phantomhive lui parle du roman qui fut publié dans la magazine « Beeton ». Et que voit-on dans le dessin ? « A Study in scarlett ».

Quoi, vous ne savez pas encore de quel écrivain écossais je parle ? Pourtant, c’est… élémentaire !

Dans ce tome 9, nous avons tous les ingrédients d’un roman policier : des invités réunis, une tempête avec la pluie qui tombe plus fort qu’au temps du Déluge biblique et… un mort en chambre close.

Attendez un peu, nous avons un deuxième mort et pas n’importe qui… oh, non, un troisième ! Oh, on se calme ?

Si j’avais moins aimé les tomes consacrés au Cirque, je suis comblée par ce tome 9 qui renoue avec une enquête policière presque traditionnelle, en vase clos, presque comme dans les Hercule Poirot.

« Presque » ?…

Nous sommes tout de même avec un diable de majordome, non ?

Et le tome 10 va faire entrer en scène un étrange personnage… Excellent !

Et ce qui ne gâte rien, c’est l’univers de l’Angleterre victorienne et toutes ses références. L’auteur a potassé son sujet.

Lu dans le cadre du challenge « Thrillers et polars » organisé par Liliba.

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