Sherlock Holmes – Tome 2 – La folie du colonel Warburton : Jean-Pierre Croquet & Benoît Bonte

Titre : Sherlock Holmes – Tome 2 – La folie du colonel Warburton

Scénariste : Jean-Pierre Croquet
Dessinateur : Benoît Bonte

Édition :   Soleil Productions n°2 (2000)

Résumé :
Coïncidence ou machination ? Hasard ou acte criminel ? Une chose est sûre, il se passe d’étranges événements au manoir Glenmore où le colonel Warburton a pris sa retraite.

Morts violentes, apparitions fantômes : toutes les diableries de l’enfer semblent s’être donné rendez-vous dans ce coin perdu de la campagne écossaise.

Seul, Sherlock Holmes peut venir à bout d’un tel mystère, à coup sûr un des plus fascinants de sa longue carrière. Car cette fois, l’assassin vient d’ailleurs. Du royaume des morts. De l’autre côté du temps.

a8878Critique :
Je vous entend déjà dire à voix haute en découvrant ma chronique : « Mais il est où le tome 1 ?? ». Ben il se trouve ici puisque c’est le fameux tome 7 paru aux éditions « Lefrancq Bdétectives » sous le titre de « L’Étoile Sanglante ».

Tout le monde vous le dira quand il s’agit de lancer (ou relancer) une série, il est plus facile de l’installer avec plusieurs albums d’un coup et puisque c’était le même duo…

Déjà la couverture vous plonge dans l’atmosphère : Holmes, deerstalker sur la tête, macfarlane sur le dos, épée à la main, regard suspicieux, prêt à trancher le premier qui passe tel une rondelle de saucisson.

Watson, lui, révolver à la main, prêt à descendre le premier chienchien méchant qui passerait aussi. Bref, on les croiserait au coin d’un bois à minuit avec cet air là, on ne leur demanderait pas l’heure !

Décor dantesque et désolé, juste pourvu, en arrière-plan, d’un château où ne brille qu’une lumière, seul phare pour guider les malheureux égarés, perdus dans la brume qui tombe doucement, tel un voile diaphane sur la lande sauvage et déserte (me voici en train de poèter plus haut que mon luth… Pardon).

C’est fort, déjà, comme première vue. Mais ne cherchez pas cette scène dans la bédé, elle ne s’y trouve pas. Holmes manipulera une épée, mais à l’intérieur. Couverture mensongère.

Ça faisait longtemps que je n’avais plus relu cette collection et je sens que je ne vais pas me réconcilier avec elle non plus.

Dès la première page, on se retrouve dans un paysage désolé et écossais. Le brouillard, le vent, un castel et les paroles de deux personnes, sans phylactères, semées dans la nuit, qui vous distillent une atmosphère comme un alambic le ferait avec du whisky.

Manque plus qu’un air de cornemuse pour aller avec les paroles anxieuses de l’un.

En tout cas, pour ce qui est des dessins, ils sont déjà beaucoup mieux que ceux fournis par la collection de chez Lefrancq et ses Bdétectives. Les couleurs sont correctes et ne vous feront pas mal aux yeux.

Quand aux références canoniques, elles jalonneront l’album, mais pas toujours de manière adéquate.

Passons au 221b où nous retrouvons Holmes qui s’ennuie…

Du coup, afin de tirer notre détective de la torpeur dans laquelle il s’enfonce, arrive une cliente (elle tombe bien, non ?).

Une jeune fille, seule, qui croira même à de la sorcellerie lorsque Holmes se livrera à quelques déductions sur elle… Pouffiasse, va !

Que veut-elle ? Son oncle, le colonel Warburton (une vieille connaissance de Watson, rencontré lors de la campagne d’Afghanistan), est devenu zinzin depuis qu’il a découvert un bateau échoué et que son ami est passé au travers d’un pont. Oui, moi aussi je deviendrais zinzin pour ça…

Elle a besoin d’aide et son oncle encore plus. Rassurez-vous, pas dans le but de financer la consolidation des ponts !

Pas de chance, Holmes a une affaire en cours et des plus délicates (un rendez-vous avec LA femme peut-être ? *rires*) et il charge Watson de se rendre seul à Glenmore, en Écosse. Justement je vous parlais de whisky et de distilleries !

Tiens, tiens, un air de déjà vu, non ? Cela me fait penser au chien des Baskerville. De plus, il envoie la cliente passer la nuit au Northumberland Hotel. ZE grosse référence au toutou des Baskerville.

C’est cela qui me gêne un peu. Le scénariste aurait pu distiller (elle est facile, on est en Écosse) des références canoniques sans pour autant en extraire des pans entier. Pourquoi ne pas inventer sa propre histoire ? On n’est pas dans une fanfic…

Pourquoi copier une partie du scénario du chien des Baskerville ? Un bon holmésien a déjà tout compris sur les intentions cachées de Holmes. Ben oui !

Le reste est de la même trempe et ce qui avait bien commencé se transforme en eau de boudin. Watson est une espèce de gros nigaud qui ne pense qu’à manger et à boire.

Pourquoi faire de Watson un crétin congénital alors que ce serait si agréable qu’on fasse un Watson comme dans la série de la Granada. Un type à l’intelligence normale. C’est si compliqué un Watson qui n’est pas limite « débile » ? Sans doute…

Notre brave docteur se promènera aussi en kilt (sans que l’on sache ce qu’il porte en dessous), et quand il fera sortir le colonel Warburton de sa chambre, se sera pour s’entendre raconter la malédiction dont il se croit la victime.

On aura même droit, dans le récit du colonel, à une sorte de Jésus-Christ déguisé en fakir et qui ressuscite les chats. Le fantastique, encore une fois !

Tiens, une grosse référence aux 5 pépins d’orange avec les clous de la planche de fakir envoyé en guise d’avertissements. Une bonne grosse malédiction et une bonne aspiration du Canon.

Bref, rien de neuf sous le Soleil… Productions (rires).

Les paysages écossais que Watson traverse sont jolis, désertiques ou peuplés de moutons et il n’y pleut pas souvent.

La suite, je ne peux pas vous la raconter, mais bon, le scénariste aurait pu mieux faire. C’est téléphoné. On sait tout de suite où est caché Holmes.

Le seul point positif de l’album sera que Holmes ne portera sa macfarlane que sur la couverture et un peu à la fin. Marrant, à la campagne, il ne la porte pas, mais en plein Londres, oui.

La résolution de l’enquête était claire et nette, sans l’élément fantastique. Mais les quatre dernières pages m’ont plongées dans la consternation. Il fallait boucler l’album… D’accord, mais quelle manière. Fallait le sortir à ce moment là, leur fantastique ? Dubitative, je vous dis.

Challenge « Thrillers et polars » de Sharon (2016-2017), le Challenge « Polar Historique » de Sharon, le Challenge « Sherlock Holmes » de Lavinia sur Livraddict, le Challenge « Victorien » chez Camille, le Challenge « XIXème siècle » chez Netherfield Park, « A year in England » chez Titine (Juillet 2016 – Mai 2017), le Challenge British Mysteries chez My Lou Book et RAT A Week Estival, Summer Edition chez Chroniques Littéraires.

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Marathon de lecture bédé chez Chroniques Littéraires : Le suivi !

CHALLENGE - Marathon Bédé asterix-et-obelixBillet récap des chroniques : ICI

Je sais, je ne suis pas une inconditionnelle des Marathon de Lecture mais le fait que celui-ci soit dédié aux bédés m’a fait adhérer en signant des deux mains !

D’ailleurs, mon premier Marathon de Lecture pour « Un hiver en Suède », c’était déjà chez « Chroniques Littéraires », je dois avoir un abonnement chez elle, pas possible.

Le but du jeu ? Lire des bédés, ce que je fais à la perfection (y’a des tites nimages, j’aime bien).

Quelles bédés je vais me faire ? Ben, mes bédés Western, pardi, afin de bien pourrir le mois Américain de notre amie Titine !

Vendredi 05 septembre 2014 : 6 bédés lues

Après un souper frugal composé de figues (4 de barbarie et 4 molles), je me suis attelée à la lecture de mes bédés.

21h : J’ai commencé par « Le 20ème de cavalerie » avant d’enchainer avec un autre de mes Lucky Luke préféré « Tortillas pour les Dalton » (fiche en gestation). Le tandem Morris (dessins) et Goscinny (scénarios) fait un malheur. (2 bédés)

22h : Toujours dans les western, j’ai misé sur de la légèreté et des bons sentiments en relisant une valeur sûre : « Jerry Spring » avec le premier tome « Golden Creek, le secret de la mine abandonnée ». (1)

22h20 : Puisque je n’avais pas sommeil, j’ai attrapé le tome 2 « Yucca Ranch » (en édition originale de 1956, s’il vous plaît !) et j’ai poursuivi les aventures de Jerry Spring et de Pancho. (1)

Trop de légèreté et de bons sentiments, ça tue, alors, j’ai décidé de passer à des choses plus sérieuses et d’avoir une copie du Blondin des western spaghettis, mais en plus hard : « Durango » de Yves Swolfs tombait bien.

23h : Le tome 1 « Les chiens meurent en hiver » et le tome 2 « Les forces de la colère » étaient parfait pour se mettre dans l’ambiance. Si en plus vous les lisez en écoutant la B.O de « Il buono, il brutto, il cattivo » ou en français « Le bon, la brute et le truand », ça le fait ! (2)

Demain matin, ce sera au tour de la série « Comanche » de passer à la casserole.

Samedi 06 septembre 2014 : 8 bédés lues

7h : ♪ Le soleil vient de se lever ♫ et moi aussi ! Après un petit-déjeuner rapide mais rempli de protéines, j’ai bu du café et rédigé une partie de mes chroniques, que je posterai au fur et à mesure du mois de septembre.

7h30 : Je suis d’attaque et je me lance dans la lecture de « Red Dust », le premier tome de la série « Comanche » du tandem Greg et Herman. (1)

7h50 : J’enchaine avec le tome 2 « Les guerriers du désespoir ». J’ai beau avoir lu cette série 36 fois, je redécouvre toujours l’histoire parce ma mémoire défaillante oublie des tas de choses, et c’est tant mieux, je peux relire mes bédés très souvent. (1)

10h : PAUSE !! Après la rédaction sommaire des chroniques (des mots jetés ça et là) et la rédaction de « Yellow Birds », le roman de Kevin Powers, je suis allée dans le jardin pour repiquer mon basilic dans un pot (on m’avait donné des plants) et m’occuper des mes plants de menthe qui devaient aller dans un plus grand pot.

11h30 : Dehors, le ciel est si bas qu’un canal va se pendre ou se perdre, mais il fait lourd et humide… Trempée, je me suis douchée et mise à table car Chouchou m’avait cuisiné un bon petit plat avec des tas de légumes (surgelés).

12h : Je me remet à la lecture des bédés « Comanche » avec les tomes 3 « Les loups du Wyoming » et 4 « Le ciel est rouge sur Laramie ». La lecture étant entrecoupée de passages sur les blogs suivis ! (2)

14h : Le tome 3 « Piège pour un tueur » de la série « Durango », celui où il achète le célèbre Mauser qui avait appartenu au « pistolero muet », faisant référence au film avec Trintignan « Le grand silence ». (1)

16h : J’ai changé de registre en commençant le tome 1 « Fort Navajo » de la série « Blueberry » (1).

18h : Des pauses, des petites incursions sur le Net, la rédaction de mes fiches « critiques » des albums que je publierai la semaine qui vient… et j’ai ajouté du plus drôle dans mes lectures « Full Metal Casquette » de la série « Kid Paddle » et « C’est pour ton bien » de mon copain « Le petit Spirou ». (2)

19h : J’étais dans la famille de mon mari…

20h30 : Pas pu résister à regarder pour la 36.000ème fois le film « Pretty Woman » avec le lovely Richard Gere et la plantureuse Julia Roberts. Je le connais pas coeur, mais j’ai toujours la larme à l’œil à la fin.

23h : Continué à lire « Un pied au paradis » de Ron Rash, un auteur dont je ne me lasse pas et qui est en train de me livrer un récit merveilleux qui me prend aux tripes.

0h00 : DODO !!

Dimanche 07 septembre 2014 : 16 bédés lues

8h : Après le petit-déj, j’ai terminé les 5 albums de « Comanche » qui m’attendaient sur la table. À savoir : « Le Désert sans lumière »« Furie rebelle »« Le Doigt du diable »« Les Shériffs »« Et le diable hurla de joie… » (5)

9h30 : Je me suis attelée à la rédaction des chroniques parce qu’elles me serviront pour le « Mois Américain ».

12h : Dîné avec Chouchou, scampis au tépaniaki et filets de soles roulés, cuits à la vapeur. Internet ensuite, pour mettre à jour mon fil sur FB !

13h10 : Mise à jour du suivi et là, je vais me taper les 8 albums de « Lanfeust des Étoiles » parce que j’ai envie, tout simplement ! « Un, deux… Troy »« Les Tours de Meirrion »« Les Sables d’Abraxar »« Les Buveurs de mondes »« La Chevauchée des bactéries »« Le Râle du flibustier »« Le Secret des Dolphantes »« Le Sang des comètes ». (8)

J’adore les personnages de la poule et de la biquette, qui, sans paroles, me font rire de par leur attitude.

Il n’y aura pas de chroniques car ils ne rentrent dans aucun de mes challenges et puis parce que sinon, je ne vais jamais y arriver !

20h20 : Après la lecture des 8 tomes de Lanfeust (que j’avais relu il y a à peine un an, mais je les aime trop), après l’écriture sommaire de mes fiches, un souper frugal, une douche et la lecture de « Un pied au paradis » de Ron Rash que je viens de finir, je dois ajouter aussi le tome 3 de Blueberry « L’aigle solitaire ». (1)

Jusqu’à l’heure du coucher… : Je vais entamer les tomes 4 « Le cavalier perdu » et le tome 5 « La piste des Navajos » afin de clore le cycle « Apaches ». (2)

CE QUI ME FAIT UN TOTAL DE 30 BÉDÉS LUES SUR LE WEEK-END !!!! (6 + 8 + 16)

Sherlock Holmes Crime Alleys – Tome 1 – Le premier problème : Cordurié & Nespolino

Titre : Sherlock Holmes Crime Alleys – Tome 1 : Le premier problème

Scénariste : Sylvain Cordurié
Dessinateur : Alessandro Nespolino

Édition: Soleil (2013)

Résumé :

Mai 1876…

Le Royaume-Uni connaît une vague de disparitions inquiétantes. Les communautés intellectuelles et scientifiques en sont les premières victimes. Nulle rançon n’est demandée et les autorités n’ont pas l’ombre d’une piste sur les motivations des ravisseurs.

S’il arrive à Sherlock Holmes de prêter concours à Scotland Yard, il n’a pas encore choisi sa voie. Il se partage entre ses passions et mène une vie de bohème aux côtés d’un jeune musicien autrichien, violoniste virtuose promis à une grande carrière.

L’enlèvement de ce dernier conduira Holmes à se confronter au crime organisé à l’insoupçonnable noirceur, l’amènera à devenir détective et à combattre les plus grands esprits criminels de son temps dont les Moriarty, père et fils….

 

Critique :

On devrait punir de cent coups de fouet les auteurs qui terminent leurs albums par un tel cliffhanger qui m’a laissé avec le palpitant en compote et l’envie de secouer la bédé afin de m’assurer que quelques pages cachées n’allaient pas en sortir.

Peau de balle ! J’en suis quitte à me ronger les ongles avant de pouvoir découvrir la suite de cette excellente bédé qui nous conte la jeunesse du détective qui n’est pas encore au 221b et donc, sans Watson, of course.

Sherlock Holmes jeune, c’est tendance, ces derniers temps… tant mieux.

C’est avec le plaisir d’un gosse devant un paquet de bonbons que j’ai accueilli cette nouvelle ponte de Cordurié : cet oeuf est le quatrième diptyque pour la collection « 1800 », après deux tomes de « Sherlock Holmes et les vampires de Londres » et un de « Sherlock Holmes et le Nécronomicon ».

Si j’avais fait la moue avec les dessins de Laci pour les 3 précédents tomes de la collection, j’ai apprécié ceux de Nespolino.

A première vue, en feuilletant en vitesse, Holmes, bien que jeune, n’a pas une tête de gamin.

Quand aux couleurs et aux décors (même s’ils ne sont pas « de Roger Harth » et malgré le fait que les costumes ne soient pas « de Donald Cardwell ») le tout est admirable.

En profondeur, rien à redire : les planches sont de qualité, les différents personnages sont bien campés et les ambiances… Magnifico ! Une fois de plus, j’étais dans Londres.

Et qu’est-ce qu’il se passe à Londres ? Des choses graves, sans aucun doute, comme le laissent penser les premières cases de la bédé en nous plantant le décor. Et hop, je suis appâtée et intriguée. Encore des bons points.

La rencontre avec Sherlock Holmes a lieu juste après ces 5 pages d’intro intrigantes et notre futur-et-pas-encore-détective assiste au concert d’adieu d’un de ses amis, violoniste virtuose et qui se trouve être son colocataire.

Holmes a un style « jeune dandy »et ses réparties sont teintées d’ironie ou de sarcasme et cela m’a donné quelques éclats de rire tout au long de ma lecture.

« Détective » n’est pas encore un métier pour lui,  juste une activité parmi tant d’autres et bien qu’il s’adonne à des investigations policières, c’est juste pour le plaisir. Une autre de ses activité est celle qui consiste à découvrir des ouvrages aussi divers que variés.

Dolce vita…

Tout va bien, donc ? Non ! Une vague d’enlèvements laisse la police désemparée, ce qui donnera lieux à quelques railleries bien senties de la part de Holmes.

C’est une chose que j’ai aimé aussi dans cette bédé, la vie de Sherlock, ses rapports avec ses amis, le tout entrecoupé par des règlements de comptes sur les quais et des tensions entre le chef des malfrats et son fils qui ne semble pas partager les méthodes « paternelles ».

Encore un qui aimerait être calife à la place du calife… Point de vue des dessins, ils ne sont pas facile à différencier, le père et le fils.

Alors, comment Holmes va-t-il devenir ce qu’il sera ? Et bien, fallait venir l’emmerder, tiens et c’est la disparition de son ami violoniste qui va l’amener à croiser la route de ces deux chefs d’une bande non fréquentable. M’est avis qu’il aura du fil à retordre avec le fils.

Si vous reprenez le titre de l’album, je pense que vous comprendrez…

Il y a aussi un petit côté « comics » dans l’agencement de certaines cases, surtout dans la dernière page et une manière de dessiner les phylactères inhabituelle, mais que j’ai adoré.

Bref, le dessin est extra, le scénario est bien construit, l’histoire est diablement intéressante et on se demande ce qu’il nous réserve en tome 2 surtout qu’il nous laisse sur ce foutu suspense dont je vous parlais en tête de critique !!

Nondidjû, il atteint un de ces paroxysme avec Sherlock qui se trouve…

Non, vous ne pensiez tout de même pas que j’allais vous le dire ?

Titre participant aux challenges « Thrillers et polars » de Liliba et « Sherlock Holmes » de Lavinia.

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Le Scorpion – Tome 10 – Au nom du fils : Stephen Desberg & Enrico Marini

SCORPION 10 - Au nom du fils

Titre : Le Scorpion : Au nom du fils (Tome 10)

Auteur : Desberg

Dessinateur : Marini

Édition : DARGAUD (9 novembre 2012)

Résumé :

Dans ce dixième tome, Stephen Desberg et Enrico Marini ne reculent devant rien pour mener le Scorpion au plus près de la vérité.

Les intrigues entre les Latal et les Trebaldi s’intensifient, le pape est de plus en plus isolé et le Scorpion n’a qu’un seul but : rendre justice à sa mère.

Le Scorpion saura-t-il enfin qui est son père ? Flash-back et révélations au cœur même du pouvoir, à Saint-Pierre…

le-scorpion-bd-volume-9-reedition-10e-anniversaire-9316Critique :

Cette bédé se trouvait sur ma liste « anniversaire » et j’ai commencé la lecture de ma pile par celle-ci. Enfin j’allais savoir QUI était le père du Scorpion !

Commencée au tome 1, presque à sa sortie, j’ai toujours un gros faible pour le Scorpion, son univers, son ami le Hussard (toujours à nous sortir un bon mot), la gitane Mejaï et son chat noir, sans oublier les intrigues familiales, les coups bas, les trahisons, les bassesses, la « folie » du pape Trébaldi (qui ferait mieux de voir un psy pour ses problèmes avec son père), et la religion qui n’est pas toujours en odeur de sainteté.

Lorsque je compris QUI était son géniteur – bien avant qu’il ne soit nommé dans l’album – j’ai posé mon front sur la table et je me suis demandée si j’allais me taper la tête dessus ou attendre un peu…

Mais comment j’avais pu passer à côté, moi ?? Plus ça crève les yeux et moins on voit.

A ma décharge, je dirai que l’inconvénient des séries bédés, c’est que je les lis de manière décousue, au fur et à mesure de leur sortie. Là, si j’avais fait un peu plus attention, si j’avais mieux observé certains dessins (toujours très beaux), j’aurais vu !

Là, je suis en train de relire toute la série et je remarque certains détails dans le dessin que je n’avais point vu.

Bon, au moins, ça m’a laissé de la surprise. Oui, je sais, les excuses sont faites pour s’en servir.

Vivement la suite des aventures du Scorpion !