Black Butler – Tome 10 : Yana Toboso

Titre : Black Butler, Tome 10
 
Auteur : Yana Toboso
Édition :  Kana (2012)

Résumé :
Plusieurs meurtres ont été commis à l’occasion d’une fête donnée au manoir de Phantomhive.

Le maître des lieux, qui a perdu son majordome, se lance dans une enquête. Tandis que le mystère s’épaissit, la cape marron d’un pasteur au rire hautain voltige, voltige…

Critique :  

Comme je vous le racontais dans ma critique du tome 9, des meurtres (3) ont eu lieu au manoir de Panthomhive dont un assez… inimaginable (ceux qui l’ont lu comprendront).

Mais qui a tué ? C’est ce que Ciel, le jeune comte, aidé de l’écrivain mystère (l’auteur d’un roman policier bien connu dont je vous parlais aussi dans la précédente critique) vont essayer de découvrir afin de résoudre l’énigme.

En édifiant une « liste des alibis » le romancier se rend compte que seul lui et le comte sont innocents, sur les douze personnes présentes au manoir.

De plus, pour les meurtres, il fallait un complice… Ou alors, le coupable du premier meurtre n’a rien à voir avec les suivants, ou les morts étaient en fait le ou les coupables du premier crime ?

Diable, le mystère s’épaissit et dehors, la tempête fait de plus en plus rage, comme si les éléments étaient déchaînés sur le manoir.

C’est alors que de la tempête surgira un étrange pasteur, ressemblant étrangement à… Sherlock Holmes.

Que se soit de par son costume, de par sa silhouette longiligne, de par ses déductions, de par sa manière de joindre les mains devant lui ou de mener l’enquête, tout nous fait penser au détective de Baker Street.

Sans compter qu’il se nomme… Jeremy Rathborne ! Un mélange de Jeremy Brett (il a joué le rôle de Holmes dans la série Granada et même Watson, au théâtre, en face de Charlton Heston) et de Basil Rathborne qui joua, lui aussi, le rôle du détective (14 fois si je ne m’abuse).

Le tout, en sachant que l’écrivain présent n’est autre que… Conan Doyle.

Ce que j’ai apprécié, hormis l’enquête, les meurtres et l’ambiance à la Agatha Christie, c’est de découvrir les nombreuses références canoniques à Sherlock Holmes qui parsèment ce tome :

– le vieux Tanaka, quand il réalise une prise « karatéka » sur un convive (monsieur Woodley cherchait à agresser le comte) : il leur explique que c’est du « Bartitsu » (un art martial de technique d’autodéfense inventé par Barton-Wright).
Doyle, encore sous le choc, ne comprendra pas bien, dira « Baritsu » (art martial pratiqué par Holmes et que nous retrouverons dans « La maison vide – The Empty House »). En enlevant un « t », le nom naissait.

– Nous avons un dessin en page centrale de quelques personnages (le comte, ses employés et Doyle) portant le fameux deerstalker et la cape macfarlane (bien que non canoniques), sans oublier la pipe courbée (pipe calabash – un anachronisme), une loupe, un portrait en ombre chinoise du détective, sans oublier le numéro 222b.

Bref, même si certains ne sont « pas canoniques », ils sont devenus les attributs du détective malgré lui.

– La déduction sur la montre du premier cadavre : le pasteur signale que les traces de griffures près du remontoir prouvent que le proprio de la montre était alcoolique (cfr « Le signe des quatre »).

– Jeremy qui demande un mouchoir à Doyle, et qui ensuite l’enfonce dans la bouche du mort afin de renifler l’odeur, avant de le rendre à son propriétaire, alors qu’il en possède un, ça pourrait être digne de Holmes.

– Quant au final, avec la découverte de l’assassin, c’est tiré d’un récit de Conan Doyle en plein. Mais je ne vous dirai pas lequel… On peut dire que cela lui donnera des idées pour cette nouvelle.

Une enquête assez mouvementée, une brin de « fantastique » et de suspense, bref, un Black Butler comme je l’aime !

Et Doyle comprendra, avant de repartir, QUI était en fait le pasteur Jeremy Rathborne…

Lu dans le cadre du challenge « Thrillers et polars » organisé par Liliba.

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Black Butler – Tome 9 : Yana Toboso

Titre : Black Butler, Tome 9
 
Auteur : Yana Toboso
Édition :  Dargaud (2012)

Résumé :
Ciel Phantomhive est l’héritier d’une grande famille de la noblesse anglaise. C’est sur les épaules de ce jeune garçon d’une grande beauté, très intelligent et mature pour son âge, que repose l’empire familial commercialisant entre autres des jouets et des friandises.

Ciel fait également partie des « chiens de garde de la reine », ces membres de la gentry travaillant pour le gouvernement en vue d’éradiquer le crime du pays. Ce qui ne manquera pas de le placer dans des situations plutôt périlleuses.

Ciel vit seul dans un grand manoir. Enfin, seul, pas vraiment, puisque Sebastian, son majordome, toujours en livrée noire, impeccablement stylé dirige la maison, accompagne Ciel partout et lui sert en quelque sorte de garde du corps.

Sebastian doit également s’occuper de May Linn, la femme de chambre et de Finnian, le jardinier, tous deux plutôt loufoques.

En matière d’érudition, d’éducation, d’art culinaire, rien à redire, Sebastian est parfait. Mais il ne faut pas se fier à ses belles manières car des gangsters menaçant la vie de son jeune maître ont entre autres découvert à leurs dépends, sa vraie nature… Ciel aurait-il signé un pacte avec le Diable…?!

A peine remis et déjà obliger d’organiser une réception. Voilà quelque chose qui déplaît fortement à Ciel, même si la réunion de nombreux nobles, pour certains étrangers, est important pour sa société.

Toutefois, une tempête éclate et la soirée est vite perturbé. Quelque chose se prépare.

Critique :  

J’ai fait connaissance avec le manga « Black Butler » dès le tome 3 et je le suis depuis ce jour.

L’univers étrange, le fantastique, les enquêtes de Ciel Phantomhive, jeune garçon de 13 ans très étrange et de son diable de majordome avait tout pour me plaire.

A chaque tome, nous en apprenons un peu plus sur les étranges personnages qui peuplent le manoir de Phantomhive et sur le comte Ciel, chien de la Reine Victoria.

Nous sommes dans les années 1888 et après les références à l’ami Jack l’Éventreur, nous passons à une autre catégorie, si je puis dire…

Dans ce tome, on commence par découvrir un personnage, qui, dès que j’ai lu les premières lignes, je savais à QUI j’avais à faire. Un personnage connu.

Extrait :
« Les premiers jours du printemps 1889… L’hiver se faisait encore un peu sentir. Je travaillais à Londres où j’étais un ophtalmologue peu prospère, mais je me consacrais aussi humblement à l’écriture ».
« Cela dit, je n’écrivais que pendant mes heures de loisirs, quand je n’avais pas de patients. Seul un manuscrit avait été retenu de tous ceux que j’avais envoyé à des éditeurs et ceci en échange d’une somme dérisoire. J’envisageais de quitter mon cabinet et de me retirer à la campagne, en Écosse… »

J’ai pensé directement à quelqu’un que je connaissais bien pour avoir dévoré ses romans policiers avec son diable de détective.

Jamais on ne dit son nom complet, mais il prénomme Arthur…

Le doute ne m’étais plus permis, c’était une pierre de plus dans mon jardin, un mur, quasi.
Là où j’ai exulté, c’est quand le comte de Phantomhive lui parle du roman qui fut publié dans la magazine « Beeton ». Et que voit-on dans le dessin ? « A Study in scarlett ».

Quoi, vous ne savez pas encore de quel écrivain écossais je parle ? Pourtant, c’est… élémentaire !

Dans ce tome 9, nous avons tous les ingrédients d’un roman policier : des invités réunis, une tempête avec la pluie qui tombe plus fort qu’au temps du Déluge biblique et… un mort en chambre close.

Attendez un peu, nous avons un deuxième mort et pas n’importe qui… oh, non, un troisième ! Oh, on se calme ?

Si j’avais moins aimé les tomes consacrés au Cirque, je suis comblée par ce tome 9 qui renoue avec une enquête policière presque traditionnelle, en vase clos, presque comme dans les Hercule Poirot.

« Presque » ?…

Nous sommes tout de même avec un diable de majordome, non ?

Et le tome 10 va faire entrer en scène un étrange personnage… Excellent !

Et ce qui ne gâte rien, c’est l’univers de l’Angleterre victorienne et toutes ses références. L’auteur a potassé son sujet.

Lu dans le cadre du challenge « Thrillers et polars » organisé par Liliba.

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L’Âge de Feu – Tome 3 : Dragon Banni : E.E. Knight

Titre : L’Âge de Feu – Tome 3 : Dragon Banni

Auteur : E.E. Knight
Édition: Milady (2009)

Résumé :

« Je suis désolée, dragonnet. Tu es banni. Tu devras apprendre à survivre seul. »

Tel est l’accueil réservé au jeune dragon cuivré à peine sorti de l’œuf.

Privé de nom, estropié tandis qu’il combat son frère pour devenir le champion de leur nichée, le voici abandonné par ses parents.

Sous la menace de nains appâtés par l’or, il sauve sa propre vie en trahissant ceux qui l’ont rejeté… et paiera pour cela un prix qu’il n’aurait jamais pu imaginer.

Exilé, il entreprend un incroyable périple pour découvrir la retraite des derniers dragons encore en liberté et trouver une nouvelle famille au sein de cette civilisation secrète.

Lui aussi sera confronté à des choix qui impliqueront la survie de son espèce et il devra alors faire preuve de force, de ruse et de courage.

Critique :

Ce livre traînait depuis quatre ans sur mes étagères et je ne me décidais pas à le lire, n’ayant pas envie de suivre les tribulations du dragonnet banni.

Bien que selon la dure loi des dragons il ait été estropié en combattant son frère pour devenir le champion de leur nichée, abandonné par ses parents et privé de nom, je n’avais aucune sympathie pour ce jeune dragonnet..

Pourquoi ?

Parce qu’il avait trahi les siens en donnant l’adresse de leur grotte aux nains, contre de l’or, entrainant la mort de ses parents ainsi qu’une de ses soeurs et l’exil de des deux autres dragonnets.

Tout cela parce qu’il avait été banni du nid, son frère Auron ayant gagné le combat, mais, le cuivré ayant survécu et étant personna non grata dans le nid, il avait la rage sur ce frère qu’il avait nomme le Rat Gris… Non mais !

Erreur fatale de l’avoir laissé traîner autant dans ma PAL !

Dans le tome un l’auteur nous racontait la vie de Auron, dragonnet gris sans écailles, sa naissance, sa victoire sur ses deux frères, l’estropiage du cuivré, la mort de ses parents suite à la trahison du frère banni et la manière dont il avait survécu dans le monde d’En Haut.

Lors de cette lecture, je dois avouer que j’avais la haine du cuivré banni.

Dans le tome deux, qui reprenait le tout mais du point de vue de la dragonnelle Wistala, mon point de vue sur le cuivré avait un peu évolué, ayant droit à des révélations dans ce tome qui ne se trouvaient pas dans le premier.

Raconté par la soeur, on en apprenait un peu plus puisqu’elle ne le pourchassait pas pour le tuer, elle.

Ici, c’est la version racontée par le cuivré et j’avoue que je bat ma coulpe.

Chassé, blessé, obligé de survivre seul, il fut fait prisonnier par les nains qui le torturèrent durant des jours.

Là où apparaît toute la « vicioserie » (néologisme de mon cru) de l’humain, c’est quand, après vous avoir battu à mort, on sort du chapeau le coup du « gentil » qui vous cajole et vous sort les vers hors du nez sans même que vous vous en rendiez compte.

Non, le cuivré n’est pas coupable, Votre Honneur, on l’a honteusement torturé, cassé en deux, sans que les droits du dragon aient été respectés.

De plus, la contrat était bancal vu qu’il est entaché de tromperies visant à inciter le cuivré à passer contrat. C’est un dol, Votre Horreur. Les nains n’ont pas respecté leur parole, il n’en avait pas l’intention, d’ailleurs, voulant juste tuer les dragons.

C’est sous la menace de nains qui étaient appâtés par l’or du dragon AuRel que le cuivré a, pour sauver sa propre vie et celle de sa soeur Jizara, trahi ceux qui l’avaient rejeté… et il paiera pour cela un prix qu’il n’aurait jamais pu imaginer même dans ses pires cauchemars.

Mais avant de parler, il a souffert, Votre Grandeur ! Une sii (patte avant) brisée à la naissance, une queue martyrisée par les coups incessants occasionnés par les nains de jardin, et ce, durant une semaine !

Ajoutons aussi un oeil rendu aveugle suite à cette séance de bastonnade reçue par des types tellement petits que, quand ils se mettent un suppositoire dans le c**, ça leur fait mal à la tête…

Sans oublier la suite des maltraitances avec une future aile foutue en l’air par un dragonneur sans scrupules.

Innocent, Votre Glandeur ! Nous ne pouvons pas lui en vouloir. De plus, son père avait lui même entubé les nains en ne respectant pas sa parole. La vengeance étant un plat qui se mange froid… les nains se vengèrent.

Le cuivré banni ne fut que leur instrument.

Ah, durant ma lecture, j’ai souffert pour lui, surtout lorsqu’il découvre qu’il a été berné et que sa soeur préféré, celle qu’il voulait protéger, est tuée par les nains.

La lecture m’a encore plus entraînée que celle avec Auron.

Suivre le cuivré dans sa lutte pour survivre, dans sa fuite, sa rencontre avec des chauve-souris et ensuite son arrivée dans le Lavandôme, antre des dragons, était des plus palpitantes.

Il a dû lutter pour survivre et s’imposer, ce qui n’était pas facile vu son handicap.

Là, j’avoue, j’ai un gros faible pour le cuivré et j’attends de suivre ses aventures, surtout sa rencontre avec son frère AuRon et sa soeur Wistala.

Ma seule critique ira au combat qui a lieu en fin d’ouvrage et qui fut trop bref et pas assez détaillé à mon goût.

En ce qui concerne les intrigues de cour, j’aurais aimé avoir quelques éclaircissements sur la mort du Premier, si sa compagne était de mèche ou si mort naturelle…

Et le traître, jouait-il un jeu quand il faisait le crétin juste intéressé par se mirer et s’admirer ?

J’aurais bien aimé aussi quelques explications sur le fait que celle qui disait aimer le cuivré se rétracte subitement alors que lui avait refusé l’alliance avec une petite-fille du Tyr (Ze big boss). Elle dit qu’elle l’aime pas puis revirement ensuite… Pourquoi ? Est-elle droite dans ses bottes ?

Hormis ces quelques détails, c’était une lecture très agréable et une découverte sur le cuivré qui a remonté tellement haut dans mon estime qu’il est haut dans le ciel.

Lu dans le cadre du challenge « Totem » de Lili Galipette, dans le cadre de l’objectif « PAL Noire à Zéro » de George et de « Vingt mille lieues sous mes étagères » de moi-même.

L’Âge du feu – Tome 2 : La vengeance du dragon : E.E. Knight

Titre : L’Âge du feu – Tome 2 : La vengeance du dragon

Auteur : E.E. Knight
Édition: Milady (2009) 

Résumé :

« Je suis Wistala, la dragonelle chasseuse, la vengeresse verte et silencieuse fendant les cieux… »

Ainsi parle sitôt libérée de son œuf la jeune Wistala, l’un des quatre dragons nés au plus haut des montagnes.

Dernière née d’une espèce à l’agonie, la fratrie apprendra tout de l’héritage qui lui revient grâce à une mère dévouée et un père protecteur.

Jusqu’au jour funeste où leur sanctuaire est pris d’assaut par une horde de nains. Leur mère les pousse alors vers la liberté tout en se sacrifiant pour sauver leurs vies.

Wistala se retrouve dans le monde d’En-Haut seule avec Auron, son frère gris et dépourvu d’écailles.

Bientôt livrée à elle-même, Wistala doit surmonter sa terreur, son chagrin pour se lancer à la recherche de ses semblables… et abattre sa fureur sur ceux qui s’emploient à les exterminer.

Critique :

Nouvelle surprise dans ce tome, puisque, ayant acheté les deux premiers tomes ensemble, je n’avais pas lu le quatrième de couverture du deuxième tome.

Donc, croyant poursuivre la quête d’AuRon, quelle ne fut pas ma surprise de recommencer avec la naissance des dragonneaux !!

Oh, y aurait-il une erreur lors de l’impression ? me suis-je demandée. Les types à l’imprimerie avaient-ils forcé sur l’alcool ??

Non, mais si j’avais pas fait ma feignasse, j’aurais lu le résumé et compris que le deuxième tome concernait les aventures de Wistala, la sœur d’AuRon.

Beaucoup de différences entre elle et son frère. Déjà, elle retrouvera leur père, blessé à mort, avant de poursuivre son aventure.

Contrairement à son frère, elle se liera d’amitié avec un être humain, donnant ainsi plus de dialogues. Elle apprendra à lire, aussi et deviendra plus littéraire que son frère.

Histoire différente, quelques temps morts aussi, mais je n’ai sauté aucune pages.

Style d’écriture simple, facile à lire et aventures aux antipodes de celles de son frangin.

Bon, maintenant je sais que le tome trois concernera son frère banni, le cuivré qui fut blessé par AuRon et qui avait une patte blessée.

Titre participant au Challenge « Totem » organisé par Lili Galipette, catégorie « Dragon ».

L’Âge du feu – Tome 1 : Dragon : E.E. Knight

Titre : L’Âge du feu – Tome 1 : Dragon

Auteur : E.E. Knight
Édition: Milady (2008)
Résumé :

Au plus profond d’une caverne, dans les montagnes, naît une couvée de dragons.

Les quatre petits appartiennent à une espèce en voie d’extinction : ils sont le dernier espoir de survie de leur peuple. Mais des nains font irruption et sèment la mort dans la caverne.

Seul le jeune Auron parvient à s’échapper. Spécimen rare de dragon gris sans écailles, uniquement armé de son esprit, de ses griffes et d’un instinct de survie sans limite, il décide de partir en quête de ses semblables.

C’est le début d’un long périple dans un monde dangereux, peuplé d’elfes mercenaires et d’humains violents, où il rencontrera des alliés improbables et découvrira sa véritable nature.

Critique :

Surprise pour ce livre qui nous raconte la vie d’un dragonnet nommé AuRon, un sans écaille, en plus !

Le livre commence par la naissance des dragonnets sous l’œil attentif de leur mère.

Cinq œufs qui doivent éclore… le premier sort, c’est un mâle, un rouge… qui sera tué par AuRon dès sa sortie de l’oeuf.

Ensuite, il s’occupera de son autre frère, un cuivré, qu’il ne parviendra pas à tuer et qui sera banni du nid, devant rester dehors, sous la pluie, crevant de faim tandis qu’AuRon mange à sa faim, avec ses deux soeurs.

J’entends déjà les lecteurs s’écrier « comme c’est cruel ». Non, c’est comme ça chez les dragons, un seul mâle dois survivre et les autres sont tués.

Tout fou l’camp lorsque les nains envahissent la grotte, tue maman dragon, une des jeunes dragonnes et blesse le père, AuRel.

Voilà donc le jeune dragon en compagnie de sa soeur, Wistala dans le monde d’En-Haut. Ensuite, ils devront se séparer et chacun suivra sa route.

Ce qui est surprenant, dans ce livre, c’est que le héros est un animal et qu’il y a peu de dialogues, juste des pensées.

Jamais je n’aurais cru possible de réaliser un roman avec juste un dragonnet comme héros, même si dans sa quête il croisera la route de loups, d’humains et d’autres dragons.

AuRon voudrait que les dragons retrouvent leur place dans le monde, comme avant, quand ils étaient les rois.

Le livre a parfois quelques temps morts, pourtant, je ne me suis pas embêtée en le lisant, l’aventure de AuRon étant très instructive à suivre.

Titre participant au Challenge « Totem » organisé par Lili Galipette, catégorie « Dragon ».

Harry Bosch – Tome 6 – L’envol des anges : Michael Connelly

Titre : L’envol des anges

Auteur : Michael Connelly
Édition: Livre de Poche (2012)

Résumé :

Harry Bosch est chargé d’une enquête délicate. Dans une cabine du funiculaire d’Angel Flight, le gardien a découvert le cadavre d’Howard Elias, avocat noir, célèbre pour avoir fait condamner de nombreux policiers de la ville pour non respect des droits civiques.

Si ce crime n’est pas élucidé rapidement, des émeutes raciales pourraient éclater à tout moment : Elias allait plaider l’affaire « Black Warrior » dans laquelle un Noir, accusé à tort d’avoir tué une fillette, avait été torturé. Harry, avec sa fidèle équipe, commence ses investigations qui débutent mal.

Il se rend compte que des preuves ont été modifiées et comme un malheur n’arrive jamais seul, on lui adjoint une autre équipe dirigée par Chastain, son ennemi juré.

Malgré sa femme qui le quitte, ses supérieurs à la recherche d’un bouc émissaire et les traîtres qui s’agitent autour de lui, Harry parviendra-t-il à aller jusqu’au bout de sa quête ?

Critique :

L’envol des anges… En ce qui concerne les deux cent premières pages, je dirais que :

Les anges s’étant empiffrés tout l’été,

Se trouvèrent fort dépourvus,

Lorsqu’ils fallu faire décoller

Leurs gros culs !

Ce roman de Connelly – bien que je lui ai accordé quatre étoiles – je me dois de rester honnête et de vous signaler que j’ai failli commettre le péché de passer des pages.

Comme je vous le disais, l’envol des deux cent premières pages ressemblaient plus au décollage d’un gros B-52 avec deux réacteurs hors-service et les deux autres poussifs.

Bien que, ensuite, le vieux coucou arriva à une belle vitesse de croisière vers la page 260 et se changea ensuite en jet (pas en fabuleux X-43, mais en un bon MIG 31).

Mais avant d’arriver à Mach 3, il se traîne un peu dans les deux cent premiers miles, l’hélice crachotant un peu et la tentation me titilla de prendre de la hauteur et de survoler une grosse centaine de pages dans le but d’atterrir vers la page 350 et de voir le plan de vol évoluer.

D’ailleurs, je le fis (oui, j’avoue), avant de me rendre compte que je n’y comprenais plus rien et de me dire que je ferais mieux de revenir à la zone de turbulences concernées.

C’est vraiment vers la page trois cent que cela bouge et je ne regrette pas d’avoir persévéré dans mon vol.

Une fois la vitesse de croisière atteinte, on se demande si les coupables ne seraient pas innocents et les innocents, coupables. Ou bien un peu des deux ? Ou pas du tout ?

Les fausses pistes sont semées et l’enquête est pleine d’embûches, le tout sur fond de mutinerie civile, de racisme, de traficotage de preuves et de haine. Magistral final.

Je termine tout de même ce roman avec un goût métallique en bouche…

Si, dans les romans d’Agatha Christie, nous finissons avec le majordome coupable, démasqué, arrêté et condamné (bref, une fiction), ici il n’en est rien.

Connelly nous décrit une réalité réelle (pléonasme sciemment voulu) incommodante, dérangeante et suffocante.

Cette réalité, si je ne l’avais pas su (cette réalité), elle ne m’aurait pas dérangée, puisque « pas au courant ». Mais à partir du moment où l’auteur vous la livre, vous ne pouvez que vous sentir mal.

« Ceci n’est peut-être pas une fiction »…

Voilà ce qui pourrait résumer les quelques pages qui m’ont mises mal à l’aise. Ce genre d’entourloupe de la vérité, des tas de politiciens, flics, ou tout homme de pouvoir, ont dû nous la faire, sans que nous nous en rendions compte.

Les mensonges qui contentent tout le monde, afin d’éviter que la vérité ne soit divulguée, ça me donne envie de vomir. Même si la vérité est plus atroce encore que le mensonge, elle vaut mieux que de sacrifier un innocent  sur l’autel du « c’est mieux ainsi pour tout le monde ».

Et dans la réalité réelle (toujours un pléonasme délibérément choisi), il n’y a pas toujours un Harry Bosch pour gratter la lie du bidet, jusqu’à la faïence, afin de trouver toutes les réponses.

Pour ses supérieurs, la vérité était bien plus dangereuse que le mensonge… alors, il fallait la fermer.

J’ai ressenti un vrai malaise et des sueurs froides lorsque la vérité commença à apparaître, tout doucement mais fermement. On entrevoit ce qui pourrait être et on frissonne.

Le sordide fera surface et je ne l’avais pas vu venir ! La seule évidence que j’avais repérée, Harry ne l’avait pas comprise. Moi oui. Pour une fois. Mais ce fut la seule que je vis.

Par contre, lors de la découverte du nom du coupable, c’est une baffe en pleine figure que j’ai reçue.

Digne d’un atterrissage dans un champs avec le « cheval de bois » assuré.

A lire, sans passer de pages et en cravachant un peu pour le début. Tenez bien le manche à balai et attendez que les moteurs poussifs se mettent bien en route.

Ensuite, vérifiez bien votre harnais de sécurité… Les accélérations peuvent être brutales.

Critique publiée sur Babelio le 25 août 2012 et dans le cadre du challenge « Thrillers et polars » organisé par Liliba.

Vendetta : R.J. Ellory

Titre : Vendetta

Auteur : R.J. Ellory
Édition: Livre de Poche (2010)

Résumé :
2006, La Nouvelle-Orléans. Catherine, la fille du gouverneur de Louisiane est enlevée, son garde du corps assassiné.

Confiée au FBI, l’enquête prend vite un tour imprévu : le kidnappeur, Ernesto Perez, se livre aux autorités et demande à s’entretenir avec Ray Hartmann, un obscur fonctionnaire qui travaille à Washington dans une unité de lutte contre le crime organisé.

À cette condition seulement il permettra aux enquêteurs de retrouver la jeune fille saine et sauve.

À sa grande surprise, Hartmann est donc appelé sur les lieux. C’est le début d’une longue confrontation entre les deux hommes, au cours de laquelle Perez va peu à peu retracer son itinéraire, l’incroyable récit d’une vie de tueur à gages au service de la mafia, un demi-siècle de la face cachée de l’Amérique, de Las Vegas à Chicago, depuis Castro et Kennedy jusqu’à nos jours.

Quel est le véritable enjeu de cette confrontation ? Pourquoi Perez a-t-il souhaité qu’Hartmann soit son interlocuteur ? Alors que s’engage une course contre la montre pour retrouver Catherine et que, dans l’ombre, la mafia et les autorités s’inquiètent du dialogue qui s’établit entre les deux hommes, Hartmann ira de surprise en surprise jusqu’à l’étonnant coup de théâtre final.

Avec ce roman d’une envergure impressionnante, R. J. Ellory retrace cinquante ans d’histoire clandestine des États-Unis à travers une intrigue qui ne laisse pas une seconde de répit au lecteur.

Maître de la manipulation, il mêle avec une virtuosité étonnante les faits réels et la fiction, le cinémascope et le tableau intime, tissant ainsi une toile diabolique d’une rare intensité.

Critique :

J’ai hésité quand au nombre d’étoiles à lui attribuer… Mais vu que les étoiles doivent être entières et pas à moitié, j’ai conclu par un 3 étoiles « parce la fin le vaut bien ».

Mitigée… Voilà ce que je pourrais dire de moi après cette lecture. Pas déçue, pas enchantée, pas désenchantée,… Tout en sachant que cela valait le coup de le lire et que le final m’a troué le c**.

« M’sieur l’agent, j’vous jure que j’m’attendais pas à ça en commençant ma lecture ».

Et je m’en vais éclairer votre lanterne, si vous me permettez :

Au départ, le récit commence sur un crime pas banal, un peu trash, même, et des flics qui ne savent pas trop où ce meurtre va les mener.

Le corps a été découvert dans le coffre d’une Ford Mercury Turnpike Cruiser (construite en 1956, moteur V8, 290 bourrins, excusez du peu !).

N’escomptez vous promener dans cette voiture, le macchabée – dont le coeur fut arraché – laissait couler ses fluides corporels depuis quelques jours…

Un bon départ pour un bon thriller, quoi.

Ensuite, ils apprennent que le mort était le garde du corps de la fille du gouverneur et que cette dernière s’est donc faite enlever. Non, pas de demande de rançon pour le moment. Oups…

Un homme, qui se dit le ravisseur, prend contact avec eux – après les avoir laissé mariner dans leur jus – et il demande que Ray Hartmann soit présent à la Nouvelle-Orléans le lendemain et qu’ils ont intérêt à se magner le cul.

Bref, tout baigne, c’est du pur polar. Jusque là…

Après une biographie détaillée de cet obscur fonctionnaire appartenant à la sous-commission sur le crime organisé, alcoolique de surcroit et séparé de sa femme, le récit va ralentir avec l’apparition du fameux Ernesto Pérez, le ravisseur, paisible vieux monsieur, ou presque.

C’est à cet endroit précis que le roman prend une toute autre ampleur.

Monsieur Pérez va leur causer de sa vie et ils ont intérêt à l’écouter sinon il gardera le lieu de détention de la fille secret.

À travers sa confession ahurissante, le vieil homme nous parler de sa vie, de son enfance, de son premier meurtre et de tous les autres qui ont suivi, retraçant ainsi l’intégralité de son C.V en tant que « tueur » pour l’entreprise nommée « Mafia » et ses quelques « essais » concluants avant.

Ben oui, faut bien se faire la main, non ? Nous avons tous commencé au bas de l’échelle, non ? Pérez aussi.

Dans son récit, c’est tout l’Histoire (avec un grand H) de la Mafia qui est passée au crible. En la petite entreprise ne connaissait pas la crise.

Instructif ? Oui, mais… profusion de détail nuit à l’histoire. Encore un peu et nous avions droit à la marque de son slip et à la couleur de ses chaussettes.

Pourtant, ce genre de récit sur les organisations criminelles, j’adore ça. Mais là, j’ai eu un peu de mal à un certain moment.

Cela ne tient pas aux personnages, non, ils sont innocents. Hartmann est bien étoffé, c’est un personnage bien travaillé. Quant à Pérez, on devrait le haïr et bizarrement, on ouvre la bouche pour l’écouter nous raconter les belles histoires mafieuses de l’oncle Ernesto.

Ce récit ultra noir et plus que négatif de l’Amérique de la seconde moitié du XXe siècle, fourmillant de références historiques sur la pieuvre, cela aurait dû me captiver sans que je ne lâche le livre.

Hélas, c’est vers la page 328 que j’ai cédé à la désolation et que j’ai passé des pages, ne reprenant le cours du récit vers la 550. A partir de là, je ne l’ai plus lâché et je dois que le final était magnifique !

Plus que inattendu, il était à la hauteur et j’en suis restée comme deux ronds de flan. Mon seul regret sera d’avoir décroché dans ma lecture. Plat trop consistant.

Dommage, il y avait moyen d’enrichir sa culture mafieuse.

Je retiendrai une phrase : « Quando fai i piani per la vendetta, scava due tombe : una per la tua vittima e una per te stesso ».

Si tu cherches la vengeance, creuse deux tombes… une pour ta victime et une pour toi.

Livre lu dans le cadre du challenge « Thrillers et polars » organisé par Liliba.

Anita Blake – Tome 4 – Lunatic Café : Laurell K. Hamilton

Titre : Anita Blake, Tome 4 : Lunatic Café

Auteur : Laurell K Hamilton
Édition:  Milady (2009)

Résumé :

« On dirait que je le fais exprès. Je suis tombée amoureuse du chef de meute local. Non, pas un louveteau. Un loup-garou, bien sûr !

Maintenant, il y a des tas de filles dans ma tranche d’âge qui n’arrivent pas à se dégoter un petit ami. Et c’était mon cas avant Richard.

Certes, Jean-Claude, mon vampire préféré, ne demandait pas mieux, mais son coté possessif a tendance à me démotiver. Même si c’était un homme ordinaire, j’aurais déjà du mal à imaginer une vie de couple avec lui.

Côté sexe, ça oui : no problemo, je vois très bien, mais sortir… Aller au restaurant, au spectacle, fréquenter ses amis. Franchement, non!
On a beau être dans une histoire d’horreur, il y a des limites ! ».

Critique :

Dans ce quatrième opus, des loups-garous et des métamorphes ont disparus et le chef de la meute de Saint-Louis, Marcus, charge Anita de l’enquête pour tirer les choses au clair.

Côté vie privée, Anita sort avec Richard, loup-garou de son état, et se rend compte qu’elle ne le connaît pas assez comme elle le voudrait après deux mois de relation amoureuse et chaste, et il y a ce cher Jean-Claude, maître vampire de la ville, jaloux de son état qui se refuse à laisser Anita roucouler dans les bras de Richard.

Pas découragé par son rival, il continue de poursuivre la jeune réanimatrice de ses assiduités.

Dans ce tome, nous avons nous concentrons donc sur l’enquête surnaturelle et sur les amours d’Anita.

Parlons-en des amours d’Anita : ma prédiction marrante s’est donc réalisée et la voilà en train de se poser des questions existentielles sur celui avec qui elle doit aller.

Restera-je avec le p’tit loup, le beau Richard ou irai-je avec Jean-Claude, le beau vampire attirant en diable ?

Que choisir ? Un mec qui, la journée, est à l’état de putréfaction avancée, même pas capable de vous préparer un bon p’tit plat, et qui, en prime, lors de son réveil, avale un litre – pas du pinard – de sang frais

Ou alors, dois-je rester avec le loup-garou qui risque de perdre ses poils sur le tapis, mordiller mes peluches Pingouin, et qui risque aussi de pisser aux quatre coins de la maison ?

Non ! Qu’est-ce que c’est que ce triangle amoureux de bas-étage ? Le tout au détriment de l’enquête, en plus !

Quand je parle d’enquête… enquête, mon œil ! Niveau intrigue, il y a trop de choses à la fois, trop d’éléments introduits qui ne se rejoignent pas vraiment.

Négliger son enquête au profit de ses problèmes sentimentaux, je vous demande un peu ! Je comprends que les auteurs de polars ou de romans policiers gardaient leur héros célibataire. Au moins, ils ne nous cassaient pas les pieds durant la moitié du livre avec leur problème de cœur ! Non, pas de problèmes de cul avec Anita, elle reste chaste…

Puritanisme ! On tue mais on ne baise pas… cherchez pas à comprendre, elle avait sans doute peur que le loup ne la morde sauvagement.

Cette enquête aurait pu être intéressante avec tous ces métamorphes qui ont disparu et cette histoire de snuff-movie. Mais l’auteur embrouille le tout avec les problème de meute de Richard, avec JC qui court derrière Anita, un qui veut écrire des livres sur les métamorphes,…

Bref, c’est aussi touffu que la queue d’un loup-garou et tous ces éléments ne se rejoignent pas, pour certains.

On passe rapidement à ces scènes, et rien en transition : résultat, Anita a à peine le temps de dormir ou manger !

Moins bon que le trois…

Titre participant au Challenge « Totem » organisé par Lili Galipette.

Mercy Thompson – Tome 02 – Les liens du sang : Patricia Briggs

Titre : Les liens du sang – Mercy Thompson 2

Auteur : Patricia Briggs

Édition : Milady (2009)

Résumé :

Parce qu’elle lui doit une faveur, Mercedes s’engage à aider son ami vampire Stefan dans sa lutte contre un autre de ses congénères. Mais cela va s’avérer plus difficile que prévu car ce vampire est possédé par un Démon ! Et elle ne pourra compter sur aucun de ses amis dans cette lutte ….

« Grâce à la science, les bûchers de sorcières, ordalies et autres lynchages publics appartiennent au passé.

En contrepartie, le citoyen modèle, rationnel et respectueux de la loi, n’a pas à s’inquiéter des créatures qui errent dans la nuit. Je voudrais parfois être l’un de ces citoyens modèles. « 

La mécanicienne auto Mercedes Thompson a des amis un peu partout. y compris dans des tombeaux. Et elle doit une faveur à l’un d’entre eux. Pouvant changer de forme à volonté, elle accepte de prêter main-forte à son ami vampire Stefan pour remettre un message à un autre mort-vivant.

Mais ce vampire inconnu est loin d’être ordinaire. tout comme le démon qui le possède.

Critique :

Dans le premier tome, « L’Appel de la Lune » l’auteur nous avait présenté la meute d’Adam, le loups-garou voisin de Mercy.  Même si les vampires étaient présents, ils n’étaient pas les vedettes.

Le tome « deux » met à l’honneur  les buveurs de sang. Roulements de tambours et place au monde nocturne des vampires et des démons !

Cette fois, Mercy va se retrouver mêlée à une étrange histoire de vampire, de démons et de meurtres.

Stefan, son ami vampirique, fan de Scooby-Doo (ça s’invente pas) va être à l’origine de ses emmerdes qui, dans un roman, s’appellent « une aventure » et, sans les emmerdes, pas de roman.

Le tome précédent nous l’avait expliqué : Mercy est une des rares changeuse et cette capacité à se transformer en coyote peut être parfois très utile…

Évidemment, rien ne se passera pas comme prévu et les ennuis s’abattront sur la petite communauté.

Rien à dire, l’action est présente dès le départ, le texte ne s’essouffle pas, alternant avec des actions rapides et courts passages explicatifs.

C’est dans ces moments que nous en apprendrons plus sur les vampires, sur l’essaim de Marsilia et sur leur fonctionnement. Une très bonne chose, car nous ne savions pas grand-chose sur le monde de la nuit. L’auteur va entrer dans leur monde en profondeur, pour mon plus grand plaisir.

Arrivée aussi de nouveaux personnages, sans éclipser les anciens.

J’ai parcouru ce tome aux côtés de Mercy, d’Adam, de Samuel, de Jesse, de Stefan, de Zee (un faes) et de Gabriel. Mon carnet d’adresse s’est étoffé avec l’arrivée des nouveaux vampires qui ne gagnent pas à être connu, sauf si vous voulez vous faire « pomper » tout votre fluide vital. Les impôts vous en laisse encore un peu, pas les vampires…

Ce livre n’est pas une promenade de santé pour notre chère Mercy, ça c’est sûr.

De plus, vu la majorité d’hommes dans ce tome, la testostérone coule à flot et Mercy, simple femme, se retrouve considérée comme une faible, alors que dans les ennuis, elle est la première à se jeter tandis que les hommes hésitent.

Point de vue (images du monde) des relations entre les personnages, c’est toujours le bon vieux triangle amoureux du premier tome, avec peut-être un 4ème homme… Plus on est de fous, plus on rit .

J’ai apprécié ce deuxième tome, lu aussi durant les vacances. Bien qu’il soit centré sur les vampires, les loups ne sont pas relégués au second plan.

Le deuxième tome confirme que le premier était le premier (La Palice, si tu me lis…) et qu’il bénéficiait des erreurs de jeunesse.

Celui-ci est plus mature, sans perdre l’humour des réparties.

Challenge « Totem » organisé par Lili Galipette.

Mercy Thompson – Tome 01 – L’appel de la lune : Patricia Briggs

Titre : L’appel de la lune – Mercy Thompson 1

Auteur : Patricia Briggs

Édition : Milady (2008)

Résumé :

 » Les loups-garous peuvent être dangereux si vous vous mettez en travers de leur chemin. Ils ont un talent extraordinaire pour dissimuler leur véritable nature aux yeux des humains. Mais moi, je ne suis pas tout à fait humaine. « 

En effet, Mercy Thompson n’est pas une fille des plus banales. Mécanicienne dans le Montana, c’est une dure à cuire qui n’hésite pas à mettre les mains dans le cambouis et à sortir les griffes quand le danger frappe à sa porte.

Mais ce n’est pas tout : son voisin très sexy est le chef de meute d’une bande de loups-garous, le minibus qu’elle bricole en ce moment appartient à un vampire, et la vieille dame très digne qui lui rend visite vient jeter des sorts sur son garage.

Au cœur de ce monde des créatures de la nuit, Mercy se trouve mêlée à une délicate affaire de meurtre et d’enlèvement…

Critique :

Mercy Thompson n’est pas une fille comme les autres.  Oh que non ! Tout d’abord elle est garagiste et s’éclate à retaper de vieilles voitures, avec un gros faible pour les voitures Allemandes.

Ensuite c’est une métamorphe. Elle est capable de se transformer en coyote. Enfin, elle fait ami-ami avec les loups-garou, les vampires et autres créatures de la nuit.

Tout commence lorsque Mac, un jeune loup-garou, frappe à sa porte. Dans l’incapacité de contrôler son loup, il lui demande de l’aide.

Mercy est une brave fille, et, tout comme on recueillerait un chaton égaré, elle le confie à Adam, le beau loup-garou qu’elle a pour voisin et qui est l’Alpha de la meute locale. Ze big boss, quoi.

Petit problème : ce jeune loup se retrouvera  sur le seuil de Mercy, plus raide que les derniers mètres du Mont Ventoux et plus froid qu’une vieille nonne recluse. Oui, il a avalé son certificat de naissance… Gênant ! Surtout que la fille de l’Alpha a disparu, en plus.

C’est ce que j’appellerais une journée de merde, moi. Mais pas Mercy. C’est une héroïne rebelle qui sort des sentiers battus. Comme toutes les héroïnes.

Le style du livre est simple, facile à lire, l’intrigue nous donne envie de poursuivre la route et les pages se tournent facilement.

L’univers est bien étoffé, nous avons les loups-garous avec leur hiérarchie, les métamorphes, dont Mercy fait partie, ils ne doivent pas attendre la pleine lune pour changer, les vampires vivent en essaim, avec leur hiérarchie propre et Stefan, le vampire qui est ami avec Mercy a l’air bien sympa avec son bus décoré comme le minibus du dessin animé « Scooby-Doo ».

Dans les romans de Patricia Briggs, les loups-garous ont fait leur coming-out et le monde est au courant de leur existence. N’oublions pas non plus les faes… Un vrai petit monde fantastique.

Rien à dire, on passe un bon moment de lecture, sans se prendre la tête…

Enfin, quoique, à un moment donné, je me la suis prise, la tête, avec les explications finales qui, si vous n’avez pas un tube d’aspirine à vos côtés, seront douloureuses pour vos méninges.

Oui, c’est le petit bémol du livre : l’auteur, croyant bien faire, a voulu étoffer son histoire, peut-être trop.

Résultat : on se perd un peu à la fin entre le trafic de loups-garous et les expérimentations, l’enlèvement de Jesse, la tentative pour destituer Adam de son rang de chef, le malaise d’un loup-garou qui n’admet pas sa condition, l’usurpation d’identité, ect…..

Bref, ça tournait dans ma tête et je sais que mes deux neurones n’ont pas tout capté.

Pour ce qui est de l’intrigue amoureuse, on la sent venir à des kilomètres, un peu du genre d’Anita Blake (même si elle, elle hésite entre un vampire et un loup-garou).

Mercy hésite entre Samuel et Adam… entre deux bêtes à poils, deux mecs séduisants, parce que dans les livres, ils sont jamais moche et ne sentent pas mauvais de la gueule comme tous animaux à poils qui se respectent.

Pitié, inventez-nous une autre intrigue amoureuse ! Même si, je peux concevoir qu’il n’y ait pas 36 scénarios différents.

Malgré tout, j’ai tout de même passé un bon moment de lecture, et j’ai continué avec les autres, sans être déçue.

Pas de la grande littérature, mais juste de quoi passer le temps durant les vacances ou dans le métro. On se prend pas la tête et on ne s’embête pas en le lisant parce que les temps morts sont peu nombreux.

Le premier tome souffrait des fautes des débutants et je peux vous dire qu’elle a redressé la barre dans les suivants.

C’est vraiment à découvrir, cette série !

Challenge « Totem » organisé par Lili Galipette.