Les amants de Baker Street – 02 – L’ombre de Reichenbach : Isabelle Lesteplume [Par Dame Ida]

Titre : Les amants de Baker Street – 02 – L’ombre de Reichenbach

Auteur : Isabelle Lesteplume
Édition : MxM Bookmark (13/04/2022)

Résumé :
Les clients se bousculent à la porte du 221B Baker Street. La réputation de Sherlock Holmes ne cesse de grandir, Watson est toujours prêt à partir à l’aventure à ses côtés et leur relation ne s’est jamais mieux portée. Leur bonheur semble complet.

Mais depuis que Holmes a découvert l’existence du Professeur Moriarty, un criminel aussi génial que lui, l’idée de l’arrêter tourne à l’obsession. Un duel sans pitié s’engage entre eux, un duel qui les mènera au bord du précipice…
Et dont personne ne ressortira indemne.

Critique :
Vous le savez, puisque je suis une vieille radoteuse : je n’aime pas, mais vraiment pas les fanfictions qui dans le sillage de la série Sherlock de la BBC jouant sur la dimension homoérotique latente de la relation entre Holmes et Watson (pour faire plaisir au fans à partir de la saison 3) ont fleuri partout sur le net.

De son vivant Doyle avait toujours rejeté les hypothèses d’un lien amoureux entre ses personnages, d’autant que d’un point de vue historique la colocation était fréquente sous le règne de Victoria.

Beaucoup de veuves propriétaires de leur logement, le seul bien qui leur restait après le décès de leur mari, louaient des chambres voire une partie de leur maison à des pensionnaires de mêmes sexes (la mixité n’était pas tolérée) puisqu’à l’époque les
loyers londoniens étaient déjà prohibitifs pour les jeunes actifs célibataires.

C’était tout à fait normal et comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, si tous nos étudiants vivant en collocations s’envoyaient systématiquement en l’air ensemble, il y aurait moins de parents prêts à payer des études à leur progéniture !

Qu’allais-je donc faire alors dans une telle galère ? Puisque l’autrice annonce clairement la couleur dès le titre du premier volume de sa série : Holmes et Watson sont amants.

J’avais lu le premier volume dans l’intention d’en faire une fiche de lecture tirant à boulet rouge sur le concept hérétique et… Je m’étais retrouvée retournée comme une crêpe ! Genre Saul de Tarse, juif orthodoxe qui va persécuter les chrétiens et qui se panne la tronche à dada sur le chemin de Damas et devient trois jours plus tard Saint-Paul, l’organisateur en chef de la foi chrétienne en Occident.

Bon… Je ne deviendrai pas sainte dans l’affaire… Juste un peu moins tolérante (un tout petit peu moins seulement ! Faut pas pousser non plus!) avec les fanfictions faisant dormir Sherlock et John dans les mêmes draps.

Ce n’est pas tant que j’étais convaincue par le personnage de Holmes présenté dans ce pastiche… Évidemment…

Un Holmes sensible au sentiment amoureux… C’est en soi un non sens, non ? Et bien… Dame Lesteplume était parvenue à nous retracer une évolution psychologique presque convaincante de notre détective consultant préféré, pouvant le rendre sensible aux charme attentionné de Watson.

Et, tour de force encore plus magistral, l’autrice s’avérait maîtriser une impressionnante culture du canon, réécrivant certaines des enquêtes les plus connues en y glissant avec une savante subtilité les amours forcément cachées des deux compères.

Même si le principe me dérangeait j’avais dû le reconnaître, Isabelle Lesteplume avait réalisé un travail remarquable.

Et elle continue sur sa lancée avec ce nouveau volume où elle parvient à mêler là encore avec maîtrise les grands piliers du canon et l’évolution des sentiments que Holmes et Watson ont l’un pour l’autre, la façon dont ils s’en débrouillent face à une société qui les enverrait en prison s’ils étaient découverts, et face à leurs proches, dont
certaines n’hésiteront pas à leur servir d’alibis, puisque sans vouloir déflorer l’intrigue, il n’y a pas que les messieurs qui peuvent préférer les personnes de leur propre sexe.

Les deux tomes ne se ressemblent pas puisque d’autres affaires seront traitées, et nos deux amis évoluent dans leur relation… Mais la qualité du travail est toujours là pour qui ne sera pas fâché de les voir s’aimer.

Toutefois… Là encore… C’est un roman de femme qui prête à des hommes des mouvements introspectifs sur les questionnements et sur leurs sentiments, d’une manière que je trouve tout de même assez éloignée de la psychologie masculine telle qu’on la voit généralement se déployer (ou pas d’ailleurs).

Il y a des années j’avais rencontré un jeune homme qui faisait une recherche doctorale de lettres en « gender studies » et qui travaillait sur la dimension genrée de l’écriture. Il partait de l’idée que les hommes et les femmes n’écrivent pas de la même manière, et notamment lorsqu’ils parlent des sentiments de l’autre sexe.

C’était assez intéressant et en lisant ces deux romans d’Isabelle Lesteplume, je retrouve quelque chose des questionnements de cet étudiant dans ce que je trouve peu crédible des tergiversations sentimentales attribuées à nos héros.

Ce volume me semblera aussi un peu plus « chaud » que le premier. L’autrice s’enhardit… Ma mémoire peut me jouer des tours, mais cet opus là me semblera plus explicite que le précédent même si on n’est pas non plus dans le porno gay le plus crû qui soit non plus. Je ne suis pas trop prude mais… Parfois la répétition des situations un
peu olé-olé pourra me lasser légèrement.

Anybref, l’autrice poursuit dans sa lancée et nous offre ici un deuxième volume nous permettant de continuer à explorer l’envers du canon dans une optique où Holmes et Watson évoluent dans l’amour qu’ils ont l’un pour l’autre tout en développant d’autres liens avec d’autres personnages récurrents et important de l’œuvre de Doyle et en traversant certaines des affaires et péripéties majeures (on parle tout de même du Reichenbach ici et du grand hiatus tout de même !).

Le décor était planté dans le tome 1… et maintenant la tragédie et la romance se déploient !

 

Trahison sanglante – Le dossier Dracula : Mark A. Latham

Titre : Trahison sanglante – Le dossier Dracula

Auteur : Mark A. Latham
Édition : Bragelonne (05/10/2022)
Édition Originale : Sherlock Holmes : A Betrayal in Blood (2017)
Traduction : Arnaud Demaegd

Résumé :
Sherlock Holmes : Le dossier Dracula 1894.

Londres ne parle que de la mort violente d’un noble transylvanien, des mains d’un certain professeur Van Helsing.

Mycroft Holmes demande à son frère Sherlock d’enquêter sur les véritables causes de la mort de Lucy Westenra et du mystérieux aristocrate.

Holmes soupçonne que ceux que l’on acclame comme des héros ne sont pas ce qu’ils paraissent être… et ce qui commençait comme une quête visant à laver le nom d’un homme révèle une conspiration qui entraîne Holmes et Watson dans les montagnes de Transylvanie, jusqu’au sinistrement célèbre château de Dracula.

Critique :
Quels sont les points communs entre Sherlock Holmes et le comte Dracula ? Ils sont tous deux des héros de papier, ils sont devenus ultra célèbres, ont été adaptés de nombreuses fois et sont contemporains l’un de l’autre (quand Harker va chez Dracula) !

La seule différence est que l’ail n’empêchera pas Holmes d’entrer chez vous et que Dracula vous pompera plus vite que les impôts… Et ne vous laissera pas une goutte.

Imaginez un roman dans lequel leurs deux univers se rencontreraient, se télescoperaient… Ça s’est déjà fait, mais dans ces romans-là, le comte Dracula était un vampire, tandis que dans ce roman, Holmes remet en cause tout le dossier que Van Helsing à présenté au tribunal et à la société.

Pour le détective, tout cela n’est qu’une fumisterie destinée à cacher des appropriations de fortunes et des crimes (Dracula et Lucy ont tout de même été épinglés à l’aide d’un pieu en bois et ont eu la tête coupée). Dracula est un être de chair et d’os et non un vampire.

C’est toute l’histoire écrite dans le roman de Bram Stoker que l’auteur va passer au crible afin de démystifier le tout, grâce à un Sherlock Holmes enquêtant minutieusement et relevant les fautes, les erreurs, les mensonges, les magouilles…

Pour une meilleure compréhension, il vaut mieux avoir lu le « Dracula » de Stoker (ou à défaut, avoir vu le film de Coppola), même si ce n’est pas indispensable . L’avoir lu (ou vu) permet de mieux appréhender certains détails. Si vous ne l’avez pas lu, vous comprendrez l’essentiel, pas de panique.

Les personnages de Holmes/Watson sont au plus près des canoniques, même si ce ne seront jamais ceux de Conan Doyle. J’ai apprécié le fait que Holmes ne croit pas une seule seconde à l’existence des vampires et cherche à prouver les mobiles des crimes, ainsi que leur modus operandi.

Sa rencontre avec Van Helsing était un des temps fort du roman, tant ce personnage a tout d’un être hautain et sûr de lui, arrogant (avant de virer au grand méchant caricatural ensuite). Par contre, je n’avais pas compris pourquoi, dans cette version traduite, le Hollandais avait un terrible accent germanique, comme s’il s’était échappé de Astérix chez les Goths (Che zuis zûr)… J’ai compris plus loin.

— Ah, mais déduire est un cheu t’enfant, monsieur Holmes. Obzerver, zupposer… zimples devinettes. C’est une science, oui, mais une science bien paufre qui cherche touchours à dénouer le mystère du moment, plutôt que zelui de l’existence. Les plus grands esprits ne consacrent leur attention qu’aux grands problèmes.

L’avantage du roman, c’est qu’il n’est pas trop long et en 330 pages, l’enquête est pliée, résolue, évitant ainsi que cela ne traîne trop en longueur. Avec Holmes, ça doit aller vite et ne pas s’éterniser sur des pavés de 600 pages. On ne court pas dans tous les sens, Holmes prend son temps, remonte patiemment tous les fils et on aura un peu plus d’agitation sur le final, en Transylvanie.

Tout se goupille bien, le récit est fluide, sans temps mort et cela donne une revisite intelligente du roman de Dracula et une très bonne utilisation du personnage de Sherlock Holmes.

Le bémol sera pour Van Helsing qui, sur la fin, avec sa morgue, ressemblait plus à un grand guignol qu’à un méchant intelligent (à la manière d’un politicien, qui, pris la main dans le pot de confiture, s’évertue encore à pérorer à se croire au-dessus de tout).

Un très bon pastiche holmésien qui fait du bien !

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°009].

Arsène Lupin contre Sherlock Holmes (BD) – 02 : Jérôme Félix et Alain Janolle

Titre : Arsène Lupin contre Sherlock Holmes (BD) – 02

Scénariste : Jérôme Félix
Dessinateur : Alain Janolle

Édition : Bamboo Grand angle (31/05/2023)

Résumé :
La dernière confrontation de deux légendes.

En Normandie, un vieil alchimiste aurait percé le secret de la transformation du plomb en or. Il n’en faut pas plus pour attirer la convoitise d’Arsène Lupin, déguisé pour l’occasion en vicomte Raoul d’Avenac.

Le mystère que renferme le manoir de la Barre-y-va a-t-il à voir avec le mascaret qui se forme deux fois par an lors des équinoxes ? Lupin/d’Avenac mène l’enquête. Mais ce que le gentleman cambrioleur ignore, c’est que Sherlock Holmes est sur ses traces.

Le célèbre détective de Baker Street tente en effet d’éliminer Lupin, après avoir tué sa fiancée, seul moyen pour lui de garder secret ce crime et sa légende intacte.

Critique :
Bien que je ne sois pas une fan du duel Holmes/Lupin, j’avais apprécié le premier album de ce diptyque et je voulais savoir ce qu’il allait se passer dans le suivant.

Mon bémol ira, une fois de plus, au Holmes de cet album, qui utilise un langage assez fleuri qui ne lui ressemble guère.

Autant où j’ai adoré le personnage de Lupin, autant où je n’ai pas accroché avec celui de Holmes.

Il y a une rivalité entre les deux hommes, mais elle est malsaine, notamment en raison du fait que Holmes a tué la femme de Lupin (voir le roman de Maurice Leblanc). Et le plus vindicatif n’est pas le bel Arsène !

Entre nous, je n’ai jamais pardonné à Maurice Leblanc d’avoir donné un rôle d’assassin à Holmes, même si dans son roman, c’est une copie du personnage de Conan Doyle (Sholmès) et non le véritable Holmes et que le tir était accidentel…

Anybref, dans cette bédé, Lupin et Holmes avancent à visages couverts à tel point qu’on n’est plus très sûr de qui est qui… C’est diabolique, je dois dire.

L’énigme de l’or sera résolue par Lupin, c’est lui le plus intelligent dans cette histoire. Mais il ne faut pas croire que Holmes est un imbécile, il a bien manigancé son affaire et c’est machiavélique. Horrible, mais bien trouvé de la part des auteurs.

Une belle suite, même si je n’ai pas aimé le personnage de Holmes des deux auteurs, notamment à cause de son langage, insultant, ordurier aussi. L’énigme était bien faite, bien trouvée et pas simpliste du tout.

Un diptyque qui met Lupin à l’honneur et Holmes en disgrâce… Le final est violent, il m’a terrassé. Bien trouvé, certes, mais ça fait mal au coeur.

Une bédé à découvrir !

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°003].

Les amants de Baker Street – 01 – Le détective et le soldat blessé : Isabelle Lesteplume

Titre : Les Amants de Baker Street – 01 – Le détective et le soldat blessé

Auteur : Isabelle Lesteplume
Édition : MxM Bookmark – Mystère (24/11/2021)

Résumé :
Découvrez, au cœur du Londres victorien, les secrets bien cachés d’une romance interdite.

Londres, 1881.
Médecin militaire, John Watson vient tout juste d’être rapatrié d’Afghanistan. La guerre lui a tout pris. Sa santé, sa raison de vivre, son premier amour.

Brillant et excentrique, Sherlock Holmes est fasciné par les crimes et les énigmes, mais rongé par l’ennui et la solitude.

Par un coup du sort, les deux hommes se retrouvent à partager un appartement au 221b Baker Street. Et lorsque Scotland Yard frappe à la porte, Holmes et Watson n’hésitent pas une seule seconde à y répondre.

Aventure et mystère s’invitent dans leur quotidien. Mais alors que le danger n’est jamais loin, les démons du passé, eux, menacent de les rattraper. Leur amour sera-t-il assez fort pour y faire face ?

Critique :
N’étant pas une amatrice de romance et lisant encore moins des romans M/M, j’ai longuement hésité avant de lire ce pastiche holmésien qui met en couple Holmes & Watson.

Non pas que j’aie un problème avec l’homosexualité. Juste que je n’aime pas que l’on mette en couple deux hommes qui, pour moi, n’étaient que des amis. Alors oui, c’était un petit défi pour moi que de lire ce pastiche.

Bon, crevons l’abcès directement : j’ai apprécié ma lecture, même si j’ai râlé de devoir encore lire « Une étude en rouge », même abrégée, puisque je l’avais déjà relue dans un autre pastiche ce mois-ci (Sherlock, Lupin & moi – Les meilleures enquêtes de Sherlock Holmes : Irene Adler).

J’ai apprécié les petites enquêtes qui se trouvaient à la suite de cette étude en rouge et j’ai aimé la manière dont l’autrice a changé des points dans « Le signe des quatre », afin de le faire correspondre avec son récit. Pas mal, bien trouvé, même si ça fait un peu too much.

Heureusement qu’il y a des gens ouverts d’esprits, dans cette époque victorienne qui emprisonnait les hommes coupables de sodomie. Dans ce récit, on a des tolérants. Trop ? Peut-être… mais je pinaille !

Par contre, ce qui m’a le plus dérangée aux entournures, c’est son Holmes… Alors oui, la relation qu’il va avoir avec Watson est bien amenée, mais elle manque de crédibilité (cela n’engage que moi) en faisant de Holmes un homme jaloux et pire, un Holmes « je marque mon territoire ». Je ne le vois pas ainsi, mais ceci est personnel.

Qu’il ait des sentiments pour Watson, sans vraiment s’en rendre compte, c’est plausible et réaliste, pas besoin d’être Holmes pour le vivre. Mais qu’il devienne un type imbuvable parce qu’il pense que son Watson va le tromper et partir avec une femme, là, je bloque.

L’autre point noir du roman, qui n’est pas un écueil non plus, c’est que je l’ai trouvé trop long. Les petites enquêtes sont bien menées, j’ai apprécié les suivre, mais 463 pages, c’est beaucoup, les enquêtes de Holmes étant plus agréables quand elles sont courtes (la preuve que la taille n’est pas importante).

De plus, Holmes fait des déductions sans qu’il nous explique ensuite ce qui lui a fait déduire que la femme couchait avec le plombier… Conan Doyle nous a toujours donné le cheminement des pensées de Holmes. Là, ça fait un peu tour de magie, esbrouffe, sans que les lecteurs n’aient plus d’explications.

Malgré tout, l’un dans l’autre (oups), ces petits bémols n’ont pas vraiment entachés ma lecture, qui est restée plaisante, malgré mes petits grognements sur le Holmes de l’autrice (mais je grogne souvent sur les Holmes autres que de Doyle et de quelques élus qui trouvent grâce à mes yeux).

Si le roman n’est pas pour les enfants, en raison des relations sexuelles qui se trouvent dedans, elles n’en restent pas moins sobres et sans détails graveleux. Nous ne sommes pas dans un roman érotique, mais on comprend bien ce qu’il se passe entre les deux hommes…

Non, cette lecture n’était pas mauvaise du tout, je dirais même que dans l’ensemble, elle était bonne, ne fut-ce que pour la maîtrise du canon holmésien de l’autrice et sa plume, qui est agréable à suivre.

Pour le reste, je ne serai jamais fan du couple Holmes/Watson… Mais ceci n’engage que moi. Lirais-je les deux autres romans ? Peut-être… Pour Noël, quand j’ai envie de m’amuser à lire autre choses que mes lectures habituelles, je pourrais très bien lire le deuxième tome.

#lemoisanglais

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°243] et Le Mois Anglais, chez Lou et Titine – Saison 12 – Juin 2023 [Fiche N°46].

Chronique de dame Ida de ce roman : ICI

Les Amants de Baker Street – 01 – Le détective et le soldat blessé : Isabelle Lesteplume [par Dame Ida, Prêtresse de la Pureté du Canon et alliée de la Communauté LGBTQIA+ complètement déchirée]

Sherlock Holmes – Anthologie du célèbre détective, sur papier et à l’écran : Rodolphe Massé

Titre : Sherlock Holmes – Anthologie du célèbre détective, sur papier et à l’écran

Auteur : Rodolphe Massé
Édition : Hachette – Heroes (10/11/2021)

Résumé :
Des centaines de romans, nouvelles, films et BD, des dizaines de séries télévisées, mais aussi des produits dérivés en tout genre, des jeux, des musées,
des sociétés holmésiennes… Le célèbre détective est bel et bien présent dans notre quotidien.

Sherlock Holmes, c’est aussi et surtout un style, un état d’esprit qui inspirent nombre d’auteurs tentant de reproduire le coup d’éclat d’Arthur Conan Doyle.

Des grandes œuvres du canon holmésien aux meilleurs pastiches et apocryphes, en passant par les grands acteurs qui ont fixé l’allure du détective dans les mémoires, l’auteur propose ici une visite guidée de ce géant de la pop culture.

UN MUST HAVE POUR TOUS LES FANS DU 221B BAKER STREET.

Critique :
Effectivement, cette anthologie est à posséder dans sa biblio holmésienne. Elle est aussi bien faite pour les holmésiens qui veulent remettre leurs connaissances à jour que pour les p’tits nouveaux (et les p’tites nouvelles) qui voudraient en apprendre plus sur le détective de Conan Doyle : sa genèse et ses multiples adaptations.

L’ouvrage est beau : que ce soit au niveau du papier utilisé, de sa couleur, que des illustrations des différents articles.

Sans oublier la qualité des articles et des informations que l’on nous donne dans cette anthologie (l’auteur n’oublie pas de parler de Stoddart, l’éditeur new-yorkais du Lippincott’s magazine, grâce auquel nous avons eu droit à un second roman de Holmes (Le Signe des Quatre).

Hé oui, on a toujours à apprendre sur le détective de Baker Street, surtout dans ses adaptations !

Oui, même moi, je ne sais pas tout (et en plus, j’oublie des tas de détails), ce qui fait que c’est toujours un plaisir de tomber sur un recueil qui parle de Sherlock Holmes. Surtout quand il est bien foutu !

Après avoir parlé du Holmes canonique, la suite de l’ouvrage sera pour les adaptations de Holmes sous toutes ses formes : cinéma, série, romans, nouvelles.

Les classer par décennie était une bonne idée, cela permet aussi d’aller directement lire ce que l’on a envie. Si vous voulez sauter les années 40/50, libre à vous (mais ce serait un tort).

Anybref, je n’en dirai pas plus, si ce n’est que cet essai est très bien fait, bien mis en page, superbement bien écoré, bien écrit et vachement instructif !

Là, je pense que j’ai dit l’essentiel et qu’il ne vous reste plus qu’à aller l’acheter. Puis le lire et l’étudier avec attention pour être incollable sur les adaptations, nombreuses, du détective de Baker Street !

#lemoisanglais

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°240] et Le Mois Anglais, chez Lou et Titine – Saison 12 – Juin 2023 [Fiche N°43].

Les enquêtes d’Enola Holmes‭ (‬BD‭) ‬-‭ ‬T07 – La barouche noire : Serena Blasco et Nancy Springer

Titre : Les enquêtes d’Enola Holmes‭ (‬BD‭) ‬-‭ ‬T07 – La barouche noire

Scénariste : Serena Blasco et Nancy Springer
Dessinateur : Serena Blasco

Édition : Jungle ! (13/10/2022)

Résumé :
Depuis son adolescence, Enola Holmes mène une vie de femme indépendante en plein cœur de Londres.

Un beau jour, une jeune lady en détresse vient implorer l’aide de Sherlock. Et comme ce dernier est incapable de sortir de son lit, Enola prend la relève !

La disparue, Félicity, a été déclarée morte par son époux, un comte haut placé, mais sa sœur jumelle ne veut pas y croire.

Enola est prête à résoudre cette affaire avec pour seuls indices un avis de décès frauduleux et une calèche qui aurait emporté la malheureuse : une mystérieuse barouche noire…

Critique :
Ayant apprécié le roman aussi, j’ai décidé de lire son adaptation bédé, comme j’ai fait pour toute la série.

La première chose qui saute aux yeux, c’est le changement de graphisme : je lui préférais l’ancien… Et de loin !

Comme pour les autres adaptations, la bédé est fidèle au roman, mais sans être aussi détaillée que ce dernier. Avec moins de pages, il faut aller au plus court.

C’est toujours dommage, parce qu’il y avait des sujets intéressants que le roman traitaient et qui seront un peu expédié dans la bédé.

L’avantage de la série originale, c’est que l’on apprend beaucoup de choses sur l’époque victorienne, notamment les mœurs, les vêtements, les moyens de locomotion et la condition de la femme à l’ère victorienne… Une véritable mine d’or d’informations. Il vaut donc mieux découvrir les romans avant…

Une chose m’a chiffonnée dans la bédé : la sœur jumelle de la lady décédée dans des conditions mystérieuses est métisse.

Non, je n’ai rien contre le fait, mais nous sommes à l’ère victorienne et j’ai un doute sur le fait qu’un comte, haut placé, ait pu épouser une jeune fille métisse sans que cela ne défrise toute la bonne société, généralement raciste, attachée à ses privilèges, aux classes sociales et ne voulant qu’une chose : rester entre anglais de pure souche.

De nos jours, cela ne me titillerais même pas un poil de sourcil, mais à une époque telle que la victorienne, je pense que c’est une erreur…

Anybref, ce n’est pas ça qui allait m’empêcher de profiter du plaisir de relire ce récit, avec des images, même si je n’ai pas aimé les nouveaux graphismes.

C’est très agréable de voir Enola enquêter avec son frère Sherlock, qui s’assagit un peu, même s’il pense que certains mots ne devraient pas se trouver dans la bouche de sa jeune sœur. Ah, ces hommes !

Malgré mes bémols, j’ai apprécié cette lecture.

#lemoisanglais

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°239] et Le Mois Anglais, chez Lou et Titine – Saison 12 – Juin 2023 [Fiche N°42].

Les enquêtes d’Enola Holmes (BD) – T06 – Metro Baker Street : Serena Blasco et Nancy Springer

Titre : Les enquêtes d’Enola Holmes (BD) – T06 – Metro Baker Street

Scénariste : Nancy Springer
Dessinateur : Serena Blasco

Édition : Jungle ! (2019)

Résumé :
1889, Londres. Enola enquête sur la disparition de lady Blanchefleur del Campo lorsqu’elle apprend que ses frères, Sherlock et Mycroft, la recherchent désespérément.

En effet, Sherlock vient de recevoir un mystérieux paquet en provenance de leur mère, adressé à Enola, et qu’elle seule peut déchiffrer.

Ensemble, les trois Holmes devront résoudre ces différentes énigmes.

Critique :
À l’époque où j’avais lu le roman, c’était le dernier de la série et j’avais été attristée de quitter la pétillante Enola.

Maintenant qu’il y a eu deux autres romans ensuite, lire l’adaptation bédé du tome 6 ne m’a pas mis le coeur en peine.

Même si Enola recevra un message qui lui fera beaucoup de peine.

De nouveau une disparition, celle d’une femme de la haute et Enola est chargée de la retrouver, son frère Sherlock aussi.

Les dessins sont toujours aussi colorés, lumineux et les nez de Sherlock et d’Enola en trompette. Mais au moins, leurs relations familiales vont évoluer et les deux frangins vont comprendre que leur petite sœur veut sa liberté, aller dans une université et surtout pas dans cette espère de pensionnat de merde où on apprend aux jeunes filles à se tenir en société et à serrer les corsets jusqu’à ne plus savoir respirer.

Oui, c’est une série policière féministe ! L’autrice dénonçait les travers de la société victorienne et les adaptations les mettent en images.

La plupart des gens des classes sociales aisées ne se doutent pas de ce qui se déroulent dans les bas fonds, ni ce qu’il s’y trame, n’ont pas connaissance des trafics qui ont lieu et je les ai découvert en même temps que ma lecture. Bon, je suis moins oie blanche que Lady Blanchefleur del Campo !

Mais malgré tout, je n’ai pas conscience du quart de la moitié du tiers du centième de ce qui se trame chez les bandits, ni des multiples trafics en tout genre.

Une belle adaptation, fidèle aux romans, même si elles sont moins détaillés que les romans… Un sixième tome qui terminait, d’une belle manière, la sage Enola, avant de reprendre de plus belle avec deux autres tomes.

Puisque le tome 7 a été adapté aussi en bédé, je vais le chercher, afin de lui mettre la main dessus pour le lire !

#lemoisanglais

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°238] et Le Mois Anglais, chez Lou et Titine – Saison 12 – Juin 2023 [Fiche N°40].

Les enquêtes d’Enola Holmes (BD) – T05 – L’énigme du message perdu : Serena Blasco et Nancy Springer

Titre : Les enquêtes d’Enola Holmes (BD) – T05 – L’énigme du message perdu

Scénariste : Nancy Springer
Dessinateur : Serena Blasco

Édition : Jungle ! (2018)

Résumé :
Londres, juin 1889. En rentrant chez elle, Enola découvre son nouveau foyer dévasté et constate l’enlèvement de sa chère logeuse, Mrs Tupper.

Aussitôt, Enola se lance à sa recherche, et s’aperçoit que l’origine de cette disparition est liée à un énigmatique message brodé sur le ruban d’une robe appartenant à Mrs Tupper.

De filatures en fouilles acharnées, son enquête la mène à la célèbre Florence Nightingale, infirmière britannique qui a dédié sa vie aux soins des malades, notamment lors de la guerre de Crimée, trente ans plus tôt. La grande dame pourrait bien être à l’origine du message crypté, qui, dévoilé, provoquerait un véritable scandale…

Critique :
Le Mois Anglais est souvent l’occasion pour moi de sortir les adaptations bédés des romans de Nancy Springer et là, il était temps que je les termine (à deux lectures par an, ça prend du temps).

J’avais déjà apprécié la lecture des romans, notamment dans le fait qu’ils fourmillaient des renseignements sur l’habillement des femmes de l’époque victorienne, sur leur place, leurs droits (quels droits ? Heu, très peu), sur les différentes classes sociales…

Bref, ce sont des mines d’informations, ces romans, qui, en plus, ne prenaient pas ses lecteurs pour des buses.

Les dessins des adaptations sont très colorés, très agréables dans le choix des tons.

La seule chose que je n’aime pas, c’est le nez en trompette d’Enola et de Sherlock. Lorsque l’on voit le visage d’Enola, sur les couvertures des romans, et celle des adaptations bédés, c’est le jour et la nuit.

Dans ce tome 5, Enola encore fort à faire pour démêler un enlèvement, trouver le message codé, résoudre son enquête, ne pas se faire attraper par son frère Sherlock et obtenir un rendez-vous avec Florence Nightingale, rien que ça !

Les romans sont, bien entendu, plus détaillés, mais cette adaptation reprend l’essentiel, possède du rythme, sans pour autant donner l’impression que tout est précipité à la fin.

Au fil des aventures, Enola commence à apparaître de plus en plus sous son vrai visage, comme si elle en avait marre de se cacher, d’être une autre et qu’elle voulait sortir de son placard en criant qu’elle est une jeune fille, qu’elle vit seule, qu’elle n’a pas la majorité, qu’elle voudrait travailler en tant qu’enquêtrice, être libre et que, nom d’une pipe, être une gonzesse n’est pas une tare, qu’elle a un cerveau et qu’elle sait l’utiliser.

Girl power ! Vas-y Enola ! Pas facile d’évoluer dans un monde phallocratique, où seuls les hommes ont le pouvoir, des droits, des libertés et où la femme est juste bonne à procréer, tenir son ménage et s’occuper de son petit mari. Le féminisme était bien présent dans les romans et on le retrouve dans les adaptations bédés. Tout en évitant les anachronismes…

Un cinquième tome réussi, une belle adaptation, même si les romans sont plus complets, plus détaillés, et qu’il vaut mieux les lire avant de passer aux adaptations, sauf si vous êtes allergiques aux romans et que 200 pages vous semblent être l’Everest…

 #lemoisanglais

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°234] et Le Mois Anglais, chez Lou et Titine – Saison 12 – Juin 2023 [Fiche N°34].

La veillée de Noël / Jack l’éventreur : Anne Perry

Titre : La veillée de Noël / Jack l’éventreur

Auteur : Anne Perry
Édition : Pocket – Langues pour tous (2017)
Édition Originale : The Watch Night Bell, Jack (1996)
Traduction : Jean-Pierre Berman

Résumé :
La Veillée de Noël
C’est une jeune femme tremblante et angoissée que le célèbre détective Sherlock Holmes reçoit dans son bureau du 221b Baker Street. Un meurtre va être commis chez elle durant la veillée de Noël et il est le seul à pouvoir l’empêcher.

Jack l’Éventreur
Depuis plusieurs mois, Jack l’Éventreur sème la terreur dans le quartier de Whitechapel. Et, si les prostituées paniquent en se demandant : serai-je sa prochaine victime ?, les femmes de bonne condition, elles, tremblent en osant à peine penser : serais-je son épouse ?

Critique :
Deux nouvelles composent ce roman bilingue, que j’ai trouvé, par hasard, dans une bouquinerie (bénies soient-elles). Sur les pages de gauche, le texte en anglais, des traductions de mots dans le bas de page et sur les pages de droites, le texte en français.

Oui, cela ne fait pas beaucoup à lire, mais la nouvelle avec Sherlock Holmes a tout d’une vraie.

Holmes et sa misogynie incarnée… Lui qui devait considérer les femmes comme sujettes à leurs émotions, leurs hormones et être bienheureux de ne pas en avoir une.

Merci, Sherlock, mais sur ce coup-là, tu as encore à apprendre et surtout à observer ! TOUTES les femmes n’étaient pas comme tu le pensais et hélas, pour leur défense, étaient tenues aux obligations de leur sexe, en cette époque victorienne.

Non, je ne ferai pas le procès de Holmes, c’est un personnage de papier. Mais la nouvelle qui le met en scène était brillante, même si j’avais compris assez vite qui était coupable, et bien avant le célèbre détective, na !

L’autre nouvelle se déroule en 1888, durant la période où Jack jouait à l’Éventreur et faisait peur aux pauvres gens habitant dans le quartier de Whitechapel. Cette fois-ci encore, l’autrice dénonce la misogynie, la phallocratie et ces hommes qui considéraient qu’une femme ne devait pas lire le journal. Lire, ce n’est pas bien !

La suspicion règne chez tout le monde et Gwen, étouffée par le caractère assez exigeant de son mari, va tenter de trouver un moyen pour arrêter de se faire rabaisser par lui, tout le temps.

Le bémol pour cette nouvelle, c’est qu’elle se termine un peu trop abruptement et que l’on ne sait pas trop comment les flics ont trouvé ce qu’ils ont trouvés… Il manque quelques explications.

#lemoisanglais

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°230] et Le Mois Anglais, chez Lou et Titine – Saison 12 – Juin 2023 [Fiche N°30].

Sherlock Holmes – La BD dont vous êtes le héros – T08 – Ténèbres sur Londres : Boutanox et Jarvin

Titre : Sherlock Holmes – La BD dont vous êtes le héros – T08 – Ténèbres sur Londres

Scénariste :
Dessinateur :

Édition : Makaka – La BD dont vous êtes le héros (10/06/2022)

Résumé :
De sombres crimes, perpétrés par La Lame Noire, ont fait basculer Londres dans la terreur. Malgré son acharnement, Scotland Yard est en échec et s’en remet à vous pour identifier le meurtrier.

Incarnez le détective Holmes ou le docteur Watson, quadrillez les lieux grâce à la carte de la ville, traquez les indices, interrogez des témoins et jouez de vos talents de déduction. Faites les bons choix pour résoudre ces trois enquêtes, car le héros, c’est VOUS !

Critique :
Oui, j’adore cette série de « Bédé où vous êtes le héros », car dans cette collection, pas besoin de dé à faire rouler, juste d’un Bic (ou crayon) pour noter les différents indices récoltés.

Ce tome 8 ne fut pas facile à trouver et il ne fut pas facile à faire, non plus. Les auteurs ont changés quelques règles, ajouté un annuaire, des mots clés à trouver et j’ai sué, sué, pour trouver les coupables et je l’avoue, je n’y suis pas arrivée.

Il faut dire que les mots clés sont parfois cachés dans les décors, ainsi que certains numéros permettant d’obtenir des indices. Comme une bigleuse, je les ai loupé et à un moment donné, sur la première enquête, je me suis retrouvée bloquée. Idem sur la deuxième.

Tout un pan de l’intrigue de la première enquête m’a été occultée, du fait que j’ai regardé, mais pas observé et de ce fait, pour trouver le coupable, le mobile et répondre aux questions de Holmes, c’était plus que Tintin (et Milou avec).

Alors, j’ai triché, j’ai feuilleté le livre et en arrivant à certains chiffres, j’ai remonté la piste, afin de trouver ce que j’avais loupé. Bon sang, un chiffre sur une descente de lit ! Bande de vache, l’indice était bien caché. Holmes m’a tapé sur les doigts, m’a licencié et, munie de ces indices en plus, j’ai pu reprendre ma quête, la queue entre les jambes.

Dans chaque case, j’ai joué au docteur House, disséquant tout, regardant avec attention le moindre détail, ouvrant grand mes mirettes. Ah oui, on trouve mieux quand on cherche.

Bon, je ne vais pas me vanter, mais j’ai tout loupé dans ce tome : je suis donc une piètre détective, mais je n’en ai cure, parce que je me suis amusée à suivre Holmes et Watson, incarnant Watson, parce que mon niveau n’est pas celui de Holmes.

J’adore les dessins et les scénarios étaient bien vus, recherché, pas simple du tout, sauf une fois l’enquête résolue. Malgré tout, ce n’était pas simpliste et les auteurs se donnent du mal pour cacher les indices et nous faire courir dans toute la bédé.

Une fois de plus, un opus réussi, qui m’a bien fait suer (le plus dur, je pense, mais je dois me dire ça à chaque fois), qui m’a occupé un bon bout de temps, mâchouillant mon Bic tout en scrutant les images, comme si un code important s’y trouvait.

Ayant été pitoyable, Holmes m’a donné la fessée…

#lemoisanglais

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2022 au 11 Juillet 2023) [Lecture N°227] et Le Mois Anglais, chez Lou et Titine – Saison 12 – Juin 2023 [Fiche N°27].