Batman vs Bane : Tom King, Mikel Janin et David Finch

Titre : Batman vs Bane

Scénariste : Tom King
Dessinateur : Mikel Janin et David Finch
Édition : Urban Comics (16/07/2021)
Édition Originale : Batman Rebirth #9-13 + #16-20
Traduction : Jérôme Wicky

Résumé :
Après avoir enlevé le Psycho-Pirate de la prison de Santa Prisca, Batman apparaît plus que jamais comme l’homme à abattre pour son ennemi juré, Bane.

Bien décidé à briser le héros une fois pour toutes, Bane l’attaque sur son point faible : sa famille recomposée, Nightwing, Red Hood et Robin !

Critique :
Le personnage de Bane ne me disait rien, lorsque j’avais vu cet album (à 4,90€, on fait une affaire), mais comme je voulais découvrir, j’avais porté mon choix sur celui-ci et un autre, avec Deathstroke.

Après avoir lu celui avec Deathstroke, il était temps de revoir la sale tête de Bane, que j’avais revu dans le dernier film de la trilogie de Nolan : The Dark Knight Rises.

Bon sang, mais c’est bien sûr ! La mémoire était revenue, comme Mathilde.

Franchement, pour le prix, les lecteurs (et lectrices) ne sont pas volés ! Les albums possèdent des couvertures souples, très agréables et les dessins ont de la gueule !

Des tons sombres, parfois éclairés par des fonds colorés en jaune ou dans des couleurs très chaudes. Très beaux ! On lit les textes et ensuite, les yeux reviennent vers les images afin d’en profiter encore une fois. Les scènes de combat sont superbes, les gestes clairs, les actions aussi.

Ce récit est plus simple à comprendre que celui contre Deathstroke, où mes connaissances (maigres), n’avaient pas suffit à la compréhension de tout le scénario.

Ici, ce n’est pas le cas, un néophyte de la chauve-souris n’aura aucun soucis à tout comprendre.

Le scénario ne se contente pas d’offrir des scènes de bastons, il y a un scénario derrière, quelques surprises scénaristiques aussi et assez bien de suspense.

Pour résumer le tout, c’est un excellent album qui procure bien du plaisir durant sa lecture, autant par ses dessins excellents, que par son scénario qui possède du punch et n’a rien de basique.

Il pourrait parfaitement convenir à quelqu’un qui souhaiterait découvrir Batman et son univers, ou juste pour passer un bon moment de lecture.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2021 au 11 Juillet 2022) [Lecture N°190].

Ira Dei – Tome 3 – Fureur normande : Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat

Titre : Ira Dei – Tome 3 – Fureur normande

Scénariste : Vincent Brugeas
Dessinateur : Ronan Toulhoat

Édition : Dargaud (06/09/2019)

Résumé :
Bataille de Vénosa. Après la Sicile, c’est le sud de l’Italie qui doit faire face au déferlement normand. Les troupes, guidées par Guillaume de Hauteville et grossies par l’arrivée de nouveaux mercenaires normands attirés par leurs exploits, écrasent sans aucune pitié l’armée byzantine, menée par le capétan Dokéianos.

Face à une telle puissance, le Basileus Michel IV doit prendre des mesures radicales et fait sortir Maniakès de ses geôles pour le placer à la tête de son armée. Empli de haine, celui-ci compte bien se venger.

Si la démonstration de force des Normands ne lui plaît guère, les échecs byzantins sont, au contraire, vus d’un très bon œil par l’Église. Ayant la confiance de Guillaume, Étienne est chargé de manipuler ce dernier afin que son armée ne devienne pas une nouvelle menace pour la foi chrétienne.

Quant à Tancrède, il repart au combat au côté d’Harald, qui ne voit plus en son ancien ami qu’un faible. Normands et Byzantins sont sur le point de s’affronter à nouveau, car manigances et tromperies sont légion…

Critique :
Quand on est un grand con… quérant, faut conquérir et pour ça, faire des guerres, attaquer, échafauder des stratégies et être plus perfide que son ennemi.

Ou tout simplement utiliser ses chefs de guerres, ses mercenaires, ses soldats comme des pièces sacrifiables sur un échiquier où tous les coups de putes sont permis.

Le strategos Maniakès avait été jeté en prison mais comme il est le meilleur dans son boulot de stratège, le Basileus l’a fait sortir.

Le chef Varègue, Harald et Tancrède ont dû quitter la Sicile pour l’Italie qui plie sous les coups de boutoir des normands de Guillaume (lui-même conseillé par l’Église). Harald en a marre d’écouter les conseils pleins de prudences de Tancrède.

Ce dernier, depuis qu’il a perdu ses amis, n’est plus que l’ombre de lui-même. Voir Tancrède moins arrogant, plus posé, plus réfléchi, ça fait tout drôle. Entre nous, Harald aurait dû l’écouter…

Les dessins sont tout en fureur dans ce troisième tome, certaines planches étant même présentées de manière oblique, durant une bataille. Étrange mais bonne idée, ça donne encore plus de furie à la charge des Varègues.

Puisqu’il est question de con-quérant, il est aussi question de trahison, de plans machiavéliques pour faire tomber l’autre dans un piège, sauf que des autres ont pu aussi monter un coup foireux et que l’arroseur peut à tout moment finir en arrosé.

Un bon album, avec de l’action, des trahisons, des moments forts et des dessins qui mettent tout cela en valeur.

Le tome suivant, consacré au cycle Italien, me trouvera fidèle au poste car je voudrais savoir ce qu’il va se passer entre Hugues et Tancrède (et tous les autres).

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 11 Juillet 2020 au 11 Juillet 2021) [Lecture N°113].

Druss la légende : David Gemmell [Saga Drenaï 6]

Titre : Druss la légende

Auteur : David Gemmell
Edition : Bragelonne (2002)
Résumé :

Son nom est Druss. Garçon violent et maladroit, il vit dans un petit village de paysans situé au pied des montagnes du pays drenaï.

Bûcheron hargneux le jour, époux tendre le soir, il mène une existence paisible au milieu des bois. Jusqu’au jour où une troupe de mercenaires envahit le village pour tuer tous les hommes et capturer toutes les femmes.

Druss, alors dans la forêt, arrive trop tard sur les lieux du massacre. Le village est détruit, son père gît dans une mare de sang. Et Rowena, sa femme, a disparu…

S’armant de Snaga, une hache ayant appartenu à son grand-père, il part à la poursuite des ravisseurs. Déterminé à retrouver son épouse, rien ne devra se mettre en travers de son chemin. Mais la route sera longue pour ce jeune homme inexpérimenté.

Car sa quête le mènera jusqu’au bout du monde. Il deviendra lutteur et mercenaire, il fera tomber des royaumes, il en élèvera d’autres, il combattra bêtes, hommes et démons.

Car il est Druss, et voici sa légende…

Critique :

Ayant découvert Gemmel par le titre « Légende » que Milady avait publié en format poche, je me suis tournée vers les autres ensuite.

« Druss la légende » était le livre qui venait, dans la chronologie, avant « Légende » et ce livre nous explique comment le paisible mais colérique fermier qu’était Druss est devenu « Marche-Mort » et une légende.

La femme qu’il aimait s’étant fait enlever, il a empoigné la hache Snaga, hache de son grand-père, la « lame sans retour » et à entamé son périple, passant par tous les stades pour gagner un peu d’argent et financer son voyage.

C’est violent, il y a du sang, des têtes tranchées (ou autres parties du corps).

Notre héros n’est pas un gentil chevalier chevauchant sur son fidèle destrier blanc. Non, Druss est un être violent, il n’a pas de peine à tuer. Pourtant, loin d’être un héros parfait, il a ses faiblesses. Le personnage est détaillé, fouillé et on l’apprécie déjà.

Toute sa souffrance, il la ressentira à la fin du livre. Heureux et triste en même temps. Le livre m’avait déjà enchanté, n’ayant pas de temps mort, mais le final, il était encore mieux.

Un grand auteur, qui nous a quitté trop tôt… mais il nous laisse toute son œuvre à découvrir.

FANTASY - Snaga Légende - Drenaï