2014 en révision

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2014 de ce blog.

1. Quelques chiffres croustillants :

En voici un extrait :

Le Concert Hall de l’Opéra de Sydney peut contenir 2 700 personnes. Ce blog a été vu 24 000 fois en 2014. S’il était un concert à l’Opéra de Sydney, il faudrait environ 9 spectacles pour accueillir tout le monde.

230 images ont été importées, portant le total à 39 MB. Ça fait pratiquement 4 images par semaine.

Le jour le plus actif de l’année a été le 7 décembre avec 150 vues. L’article le plus populaire ce jour-là fut Jeudi noir : Michaël Mention.

En 2014, 257 articles ont été publié, ce qui porte le total des archives du blog à 538.

2. Attractions en 2014

Voici les articles les plus consultés en 2014. Vous pouvez voir tous les détails de l’année concernant ces entrées dans vos Stats.

3. Comment vous ont-ils trouvé?

En 2014, vos meilleurs référents étaient :

  1. facebook.com
  2. amnezik666.wordpress.com
  3. WordPress.com Reader
  4. netvibes.com
  5. theetlivres.eklablog.fr

4. Qui étaient-ils?

Votre article le plus de commenté en 2014 fut Challenge « Il était une fois dans l’Ouest » : reprise par le Cannibal Lecteur.

5. Voici mes 5 commentateurs les plus actifs :

Quand je pense que certains disent que je suis 23 fois plus bavarde que les autres !!!

 

Poirot quitte la scène : Agatha Christie (Hercule Poirot 41)

Titre : Poirot quitte la scène

Auteur : Agatha Christie
Édition : Le Masque / Livre de Poche

Résumé :
Ramolli, Hercule Poirot ? Allons donc ! Il a beau être cloué par l’arthrite dans une chaise roulante, son brillantissime cerveau n’en reste pas moins en pleine forme.

D’ailleurs, n’est-ce pas dans un fauteuil qu’il a l’habitude de mener l’enquête ? Et puis, les lieux lui sont familiers. le manoir de Styles…

Poirot s’est illustré ici même, naguère.

Il pourrait presque s’y trouver en pèlerinage. Mais non. Il est venu affronter un meurtrier particulièrement coriace.

Lié à cinq affaires criminelles, déjà – bigre, joli tableau de chasse ! – et déterminé à récidiver.

C’est compter sans les increvables petites cellules grises. Et la volonté de Poirot de quitter la scène sur un coup de maître…

Critique :
Agatha Christie a écrit cette histoire avant sa mort dans le but qu’elle soit publié après son décès pour que personne ne s’approprie son petit détective belge.

En mourant, le héros de toute sa vie meurt avec elle. Et lui, il n’est pas tombé dans des chutes, donc, impossible de le ressusciter.

Rien que pour cela, j’avais la gorge nouée. J’ai beau préférer Holmes, savoir que le petit détective Belge en est à sa fin dans ce roman, cela me fend le cœur.

Et ce n’est pas de l’ironie !

Poirot était arrivé de Belgique après la Première Guerre Mondiale et sa première enquête concernait la maison des Styles (« La mystérieuse affaire des styles ») où il avait retrouvé le capitaine Hastings et, tous deux avaient enquêté, pour notre plus grand plaisir, sur leur premier meurtre.

La boucle se devait d’être bouclée ! Lors de la Seconde Guerre Mondiale, Poirot se retire dans cette même maison et y invite Hastings à le rejoindre.

Ce fut dur de découvrir le petit détective affaibli, dans un fauteuil roulant. Sa fin est proche mais il a encore toute sa tête et ses petites cellules grises ! Ouf !

Il annonce même au capitaine Hastings qu’un meurtre va être commis et que c’est à lui d’être les yeux et les oreilles de Poirot. Pas évident pour le capitaine qui a toujours un défaut : son impulsion, il ne voit que ce qu’il voit sans réfléchir.

Dans cette pension au moment des faits, se trouvent Judith, la fille du Capitaine, le docteur Franklin et sa femme ainsi que son infirmière, Allerton un séducteur, Norton, Sir Boyd Carrington, le colonel Luttrel et sa femme.

Les événements commencent et deux suicides vont avoir lieu…

Hastings est perdu, il ne sait plus quoi penser et cherche des solutions auprès de Poirot qui, malheureusement vint à mourir.

Là, sur ce baisser de rideau, j’ai eu les larmes aux yeux et je me fiche pas mal de savoir que ce n’est qu’un personnage de littérature, qu’il n’est pas vraiment mort, puisque c’est un héros de papier. M’en fou, Poirot est mort et j’en veux à Agatha.

Par contre, je ne lui en voudrai pas pour son coup de génie, son coup de maître, ses romans policiers et le fait qu’elle m’ait torturé les méninges lorsque j’essayais de découvrir l’identité de l’assassin.

Je ne vous mentirai pas, je n’y suis jamais arrivée !

Dans celui-ci aussi, j’ai crié « waw », parce que le dénouement est totalement inattendu.

Une fois encore, amis lecteurs, vous ne verrez pas l’évidence ! Parce que voyez-vous, chers lecteurs, nous sommes en présence du crime parfait !

Holmes l’aurait sans aucun doute résolu, mais je ne suis pas Holmes et j’ai ouvert grand mes yeux au final. Comme je le disais, avec la mère Agatha, c’est comme dans la pub pour le « Great Scotch » : NO RULES !

Pour moi, il fait partie des meilleurs romans d’Agatha Christie.

A lire !!

transfert OK

Pension Vanilos : Agatha Christie (Hercule Poirot 30)

Titre : Pension Vanilos      

Auteur : Agatha Christie
Édition : Le Livre de Poche

Résumé :
C’est pour une bien mince affaire qu’on dérange le grand Hercule Poirot : dans une pension de famille peuplée en majeure partie d’étudiants, il s’est produit toute une série de menus larcins et de petits actes de malveillance – délits trop insignifiants pour qu’on prévienne la police et qui semblent encore moins dignes du génie de Poirot.

Mais la liste des méfaits est si bizarre que l’attention du célèbre détective en est piquée. Alors que l’enquête commence, les choses se gâtent. En fait, elles deviennent intéressantes : trois cadavres resteront sur le carreau.

Le prix à payer pour la découverte d’un bien vilain trafic…

Critique :
Ceci est mon tout premier livre d’Agatha Christie, acheté quand j’avais 14 ans. Qui a dit « Ça fait un sacré bail, ça » ??

Après mon incursion dans les romans de Conan Doyle, j’étais passé chez la mère Christie pour nourrir mon addiction aux romans policiers puisque j’avais lu tous les Sherlock Holmes canoniques.

J’avais de l’argent de poche, mais ma mère me l’avait payé. A l’époque, pour 120 francs belge (3 euros) vous aviez un livre.

Cette histoire se déroule dans une pension de famille presque uniquement composée d’étrangers.

Sont-ils tous d’honnêtes citoyens ? Pas vraiment…

Certains des anciens locataires de la pension Vanilos, comme Montagu Jones et William Robinson ont été recherchés par la police. Plusieurs des pensionnaires sont accusés d’appuyer le communisme. Achmed Ali collectionne des livres et des cartes postales pornographiques.

Pour finir, la pension est le théâtre de vols, de meurtres et de trafics louches.

Les pensions de famille ne sont pas des endroits réputés pour le calme ambiant. Souvenez-vous de « L’Assassin habite au 21″… Pension de famille aussi !

Le problème, quand il n’y a pas de victime au début d’un roman, c’est que l’on essaie de deviner qui pourrait bien le devenir.

Pour les coupables, j’ai suspecté tout le monde. Malgré le fait que j’ai « écouté » les suspects nous raconter ce qu’ils avaient fait, que j’ai réfléchi, me suis mise dans la peau du détective (difficile, Poirot est rondouillard, moustachu et pas moi !), et bien, je n’ai rien vu venir.

Du Agatha Christie dans toute sa splendeur et un détective assez curieux que je rencontrait pour la première fois : Hercule Poirot, sa moustache, ses manies, sa manière de ne pas vouloir se salir, ne se mettant pas à genoux par terre pour traquer les indices, le grand tel Sherlock Holmes.

Non, Poirot fait travailler ses petites cellules grises et lui, il ne se vautrerait pas par terre, même pour un empire.

Pour le final, je fus surprise, je ne m’y attendais pas du tout.

J’aime aussi ce genre de final où le détective rassemble tout le monde et explique tout.

Situation régulière chez la mère Christie, ce qui fait le charme des Poirot (même si toute ma préférence va toujours à Holmes).

À lire ! Pour le cas où vous ne l’auriez pas encore fait…

transfert OK

 

Joyeux Nowel !

Bon, les fêtes et moi, ça fait deux…Je vous épargnerai le baratin habituel sur le fait que tout est devenu commercial, que certains doivent se saigner aux quatre veines pour offrir des cadeaux dignes d’intérêt ou que d’autres se tapent des migraines comme pas possible afin de penser AU cadeau qui fera plaisir. Et tout le monde n’est pas aussi facile que moi : une liste avec des livres ou des bédés.

Quant à mon beau sapin, je ne le fais plus depuis des années.

Pour moi, Nowel se passera en tout petit comité chez mes parents, avec ma sœur, son Jules et le mien et j’en suis heureuse ! Pas de folies, merci… Mais ça fera drôle une fête de Noël ailleurs que chez la mémé. M’y habitue difficilement.

Le Nouvel An sera encore mieux : en tête à tête avec mon Chouchou…

Alors, pour tous ceux et celles qui n’attendent qu’un chose, c’est que l’on soit le 02 janvier afin de laisser ces réjouissances derrière nous, je me propose de leur donner matière à sourire…

Tiens, en Belgique, une fois, on demandait bien tous un cadeau pas facile…

Malgré tout, je ne suis pas une égoïste et je vais tout de même souhaiter à tous mes suiveurs et suiveuses, ainsi qu’à la voiture balai (pour les derniers qui suivent) de passer de très joyeuses fêtes de Nowel !

Et n’oubliez pas de mettre le petit Jésus dans la crèche…

PS : Rien que pour nous, mesdames…

[Série] Sleepy Hollow : La série qui va te faire cavaler sans tête…

Sleepy Hollow est une série télévisée américaine créée par Alex Kurtzman, Roberto Orci, Phillip Iscove et Len Wiseman, une version moderne de « La Légende de Sleepy Hollow », diffusée depuis le 16 septembre 2013 sur le réseau Fox et en simultané au Canada sur le réseau Global.

Au Québec, la série est diffusée depuis le 25 août 2014 sur Ztélé3, et en France, depuis le 21 septembre 20144 sur W95. Néanmoins, elle reste inédite dans les autres pays francophones.

1. Synopsis :

Ichabod Crane, espion pour le compte de George Washington durant la guerre d’indépendance se réveille au XXI

Abbie Mills, ex-partenaire du shérif, se retrouve à faire équipe avec Crane pour résoudre les crimes et les mystères qui entourent le cavalier sans tête.

2. Distribution :                                                                                     big_3-5

Acteurs principaux

  • Tom Mison (VF : Rémi Bichet) : Ichabod Crane
  • Nicole Beharie (VF : Élisabeth Ventura) : Lieutenant Grace Abigail « Abbie » Mills
  • Orlando Jones (VF : Franck Gourlat) : Capitaine Frank Irving
  • Katia Winter (VF : Anneliese Fromont) : Katrina Crane
  • Lyndie Greenwood (VF : Géraldine Asselin) : Jenny Mills
  • John Noble : Henry Parrish / Jérémy Crane

3. Épisodes :

Première saison (2013-2014)

  1. Le Cavalier sans Tête (Pilot)
  2. Lune de Sang (Blood Moon)
  3. Le Marchand de Sable (For the Triumph of Evil)
  4. La Petite Clé de Salomon (The Lesser Key of Solomon)
  5. La Colonie Perdue (John Doe)
  6. Le Mangeur de Pêchés (The Sin Eater)
  7. La Chevauchée de Minuit (The Midnight Ride)
  8. Dialogue avec la Mort (Necromancer)
  9. Le mal en la demeure (Sanctuary)
  10. Le Golem (The Golem)
  11. Possession (Vessel)
  12. Le tombeau oublié (The Indispensable Man)
  13. Au purgatoire (Bad Blood)

Cette série, j’en avais entendu parler, mais je ne m’y étais pas attardée. Le film avec Johnny Deep fait partie de mes préférés, mais je ne voyais pas l’utilité de regarder une série qui allait transposer tout ça dans notre monde moderne… Première erreur !

C’est un blogueur dont je ne citerai pas le nom qui, il n’y a pas si longtemps que ça, m’a conseillé fortement de la regarder. Bof, toujours pas tenté malgré le fait qu’il vendait bien sa marchandise, le bougre ! Mdr. Le temps me manquait et j’avais déjà tant et tant de séries en retard !

Sentant que j’étais pas tout à fait conquise mais sur le point de l’être, il m’a alors conseillé d’en télécharger… acquérir juste quelques épisodes, afin de me faire ma propre idée.

— Hé, pas si bête que ça, l’idée de Lord Arsenik ! (oups, j’ai cité son nom !). Allons télécharger, acheter quelques épisodes.

Mais vu que je suis une fille prudente (et sans morale, je l’avoue), j’ai pompé toute la saison 1, me disant « On ne sait jamais qu’ils couperaient tout »… Hé, on m’a fait le coup avec mon regretté « M. Upload » lorsqu’ils ont arrêté le gars manu militari, comme s’ils attrapaient un redoutable terroriste… enfin, dreft ! J’avais la saison 1, me restait plus qu’à trouver du temps.

La Force fut avec moi… Non, la Chance ! Une bien nommée pharyngite ainsi qu’un mot de mon médecin : repos, au chaud, à la maison, dans le divan, pas bouger, rien faire, aérosols, antibios, sirop et beaucoup sucer !

Bref, le temps, je l’avais et j’ai donc commencé à regarder la série.

Premières impressions (vu la saison 1) :

Mon avantage fut sans nulle doute ma mémoire de poisson rouge qui, bien qu’ayant retenu que l’action se passait de nos jours, avait tout à fait occulté le fait qu’Ichabod Crane venait tout droit de la guerre d’Indépendance des États-Unis ! Oui, le gars arrive de fin des années 1780 ! Il était mort et il sort de terre, en 2013…

Pour les néophytes qui n’auraient pas révisé leurs cours, la guerre d’indépendance des États-Unis fut celle qui vit s’opposer les Treize colonies d’Amérique du Nord au Royaume de Grande-Bretagne. Le conflit eu lieu de 1775 à 1783.

Alors là, les petits enfants, va falloir réviser votre Histoire parce qu’elle est tout de même omniprésente dans la série. Avantage pour moi qui avait lu une partie de l’article sur le sujet dans « Guerre et Histoire » de Science & Vie… Ok, j’avais oublié des tas de trucs, mais pas le coup de la taxe sur le thé et de ce qui devint la « Tea Party », c’était encore frais.

Avec toutes ces considérations historiques, je m’éloigne un peu – mais de peu – de ce que j’ai pensé de la série.

Jamais je n’aurais imaginé qu’elle me plairait et qu’un autre pouvait remplacer le joli Johnny Deep… Tom Mison, le Ichabod de la série, est à croquer ! Même avec les cheveux sales, il reste lovely sexy baby… Je m’égare.

Ce que j’aime, chez cet acteur, c’est son phrasé : il est issu de la noblesse anglaise, a combattu contre les américains avant de retourner sa veste et de passer du côté des yankee.

De temps en temps, avec sa belle diction (je regarde en VOSTFR), il me fait penser à Holmes ou même à Sheldon Cooper de la série The Big Bang Theory, surtout quand il s’offusque des taxes sur les beignets ou sur le fait que le lieutenant Mills est un représentant de la loi et que bon, les autres n’ont qu’a obtempérer.

Petit côté sherlockien aussi dans ses déductions. L’homme savait pister des renards, il est capable de mettre ses connaissances et ses déductions au service d’une enquête policière. L’homme manie bien les langues aussi…

Le pitch est original puisque Ichabod a décapité le cavalier (qui était du côté des Tuniques Rouges, donc, des anglais) avant d’être touché aussi, leurs sangs se mêlant entre eux, ce qui nous fait penser automatiquement à Harry Potter dont le sort, jeté par sa mère, l’avait lié à Voldemort. Bref, si l’un revient à la vie, l’autre suit automatiquement.

Et puisque Ichabod était mort mais est revenue à la vie, le cavalier, sans sa tête, est revenu aussi. CQFD.

Il y a du suspense, j’ai sursauté plusieurs fois, et chaque épisode voit un problème apocalyptique tenter d’arriver, et nos deux personnages principaux auront fort à faire afin d’éviter que notre monde ne soit perdu à tout jamais. Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, ça vous dit ? Et bien, ces fils de leur mère veulent détruire le monde, rien que ça.

Par contre, les personnages manquent peut-être de profondeur. J’aurais aimé plus de travail sur eux, qu’ils soient moins lisses, parfois.

Point de vue des effets spéciaux, ils tiennent la route.

En ce qui concerne la musique, elle a un petit air de parenté avec celle de la série « Ripper Street », qui elle même avait tout de la B.O du film « Sherlock Holmes » de Guy Ritchie et sans oublier quelques notes dont on dirait qu’elles sont sorties de la série de la BBC : Sherlock.

Niveau scénario, il est riche (vu l’apport de tous les Démons), mais j’aurais aimé qu’ils prennent plus le temps de traiter les problèmes qui surviennent. Un épisode, un problème, comme dans une série policière normale, ça va trop vite pour ce genre de série fantastique.

Bon sang, un peu moins de précipitation, les gars ! Traiter les fléaux sur deux épisodes n’aurait pas fait de tort à la qualité de la série, que du contraire.

Les flash-back sont nombreux, ils nous en apprendront plus sur le parcours d’Ichabod et sur celui de sa femme. Inconvénient, si les flash-back durent un peu trop, les scénaristes iront plus vite afin de résoudre le problème à la fin de l’épisode.

Grosse pierre d’achoppement : Ichabod ! Nous avons un gars qui est propulsé de la fin des années 1780 dans notre monde actuel, et il n’est pas plus ébahi que ça…

D’accord, il joue bien un peu avec l’interrupteur, nous refaisant – en moins hilarant – le coup du « jour, nuit, jour, nuit », mais il se débrouille très vite avec le distributeur de café, ne se pose pas de questions sur les voitures – je ne demandais pas qu’il en casse une en hurlant « un sarrasin dans une chariote du diable », mais bon – arrive à comprendre l’américain contemporain des autres, aucun ne fait d’effort pour lui parler en phrases plus courtes, il ne pose que très peu de question sur l’environnement qui l’entoure et pire, alors que le capitaine de police parle de « twilight zone », il ne relève pas…

Notre cavalier sans tête s’est lui aussi bien adapté à notre monde, passant d’une hache à une panoplie d’un combattant de jeu vidéo… la cartouchière en bandoulière, le fusil à pompe ou à répétition…  Hé, aux victimes, faut leur couper la tête, pas les déchiqueter à la manière d’un Rambo-Stallone ! En plus, il n’est pas seul, le bougre !

Bon, malgré ces petits détails – importants – la série se laisse regarder avec plaisir si on prend le pari de rire de ces petites incohérences et du fait que les scénaristes nous font le grand remake du « complot planétaire » mais à l’échelle des Démons.

Allez, je ne vais pas bouder mon plaisir, mais au moins, j’ai fait ma petite critique… ça ne va pas m’empêcher de finir la saison 1, et, de plus, j’ai déjà pompé la saison 2 !

Ben oui, la saison 1 se terminait sur un clifhanger dément !

Les 4 As au Bal Costumé ?

CHALLENGE - US

Les Vacances d’Hercule Poirot : Agatha Christie (Hercule Poirot 23)

Titre : Les Vacances d’Hercule Poirot

Auteur : Agatha Christie
Édition : Livre de Poche (1982)

Résumé :
Hercule Poirot aimerait bien passer des vacance tranquilles. Une petite île, un hôtel agréable, une cuisine soignée, des pensionnaires charmants…

Tout irait pour le mieux si, au milieu des estivants, ne tournait Arlena Marshall, une de ces femmes fatales qui font perdre la tête aux hommes.

Mais était-ce une raison pour l’étrangler ?

Critique :
Pas de chance, nous n’aurons pas le bonheur de découvrir Hercule en maillot de bain et en tongs, sur le bord de la plage… Quel dommage !

Et oui, le petit détective fait prendre l’air du large à sa paire de… moustaches (vous pensiez à quoi ?), ceci est bien la preuve que même les détectives de la littérature ont le droit de se reposer et de prendre des vacances bien méritées.

Le seul inconvénient est que le Crime, lui, n’est jamais en vacances et qu’il suit Poirot comme un toutou fidèle, ne lui laissant même pas profiter du repos pour mettre ses doigts de pieds en éventail.

Dans ce livre, il y a une femme fatale, tellement belle et fatale que l’on se dit que son passage sera éclair. Arlena Stuart…

Trop belle, trop spectaculaire, attirant les hommes comme le miel déposé sur la table attire les insectes de tous poils…

Cette belle dame collectionne les amants comme mon père collectionne les timbres, à la différence que sa marotte à elle détruit les ménages – l’épouse légale appréciant peu que son mari aille batifoler avec une autre.

Arlena Stuart est une victime désignée. On se doute qu’elle ne verra pas la fin du roman.

Comme je l’ai déjà écrit plusieurs fois (ceux qui me suivent savent de quoi je parle, les autres non), il y a toujours une profusion de suspects, dans les romans d’Agatha Christie. Sans doute avait-elle peur d’en manquer ?

Elle utilise une tactique, qui, bien que n’étant pas celle du gendarme, est celle du « leurre ».

C’est-à-dire qu’il y a plusieurs suspects et que chacun a quelque chose à se reprocher. Mais quoi ? That is the question ! Personne n’est tout blanc, et si on est trop blanc, c’est pas bon. Vaut mieux être tout noir et avoir des tas de choses à se reprocher.

Quoique, la reine du crime nous a déjà démontré qu’elle aime changer les codes, les ignorer, les bafouer ou les respecter lorsque l’on pense qu’elle va les ignorer. No rules, comme on dit en english…

Cette auteur à l’art de nous faire tourner en bourrique !

Parmi les suspects, il peut y avoir un mari qui trompe sa femme, un voleur, un trafiquant de drogue, un faux-monnayeur, un voleur de bicyclette, de billes, etc.

Alors, tel le moustique attiré par une source de lumière, le lecteur est attiré par le leurre, ricanant parce qu’il croit qu’il a trouvé LE coupable et qu’il est meilleur qu’Hercule,…

Las, le lecteur se croit malin jusqu’à ce qu’il connaisse la raison du comportement bizarre du suspect.

Et cela n’a rien à voir avec le crime. Damned, encore raté !

Quand tous les leurres ont été éliminés, il nous reste le coupable principal…

Logique… quoique…

Une fois de plus, je n’avais rien vu venir et une fois de plus, j’avais passé un bon moment avec cet ouvrage.

 

transfert OK

La pluie de néon : James Lee Burke

Titre : La pluie de néon                                                                   big_4

Auteur : James Lee Burke
Édition : Payot et Rivages (1999)

Résumé :
Se mêler des affaires des autres est parfois une manière de survivre. Surtout quand on a un léger problème d’alcool, de vilains souvenirs du Viêt Nam et une haute idée de la justice.

C’est le cas du lieutenant cajun Dave Robicheaux, que sa plaque à la Criminelle de La Nouvelle Orléans ne préserve pas des ennuis.

Avant de passer sur la chaise électrique, Johnny Massina lui révèle que les « Colombiens » veulent sa tête. Tout ça parce que Robicheaux a découvert le cadavre d’une jeune Noire dans le Bayou et met en doute la thèse de l’accident, soutenue par la police locale.

Dave met le doigt dans un engrenage infernal. Le lecteur aussi.

Petit Plus : Auteur majeur du roman noir américain, Burke inaugure, avec ce titre, le cycle Dave Robicheaux qui atteindra des sommets dans Dixie City.

Si l’humour reste présent dans cette plongée en eaux troubles, on est marqué par les souvenirs cauchemardesques du détective, procédé fétiche de l’écrivain.

L’intrigue est serrée, les dialogues rythmés, les descriptions dignes de Faulkner.

Critique : 
Puisque le temps n’est pas au soleil, plutôt que de me plonger dans un polar venant d’un pays Nordique, j’ai opté pour un bon bain de soleil sur la péniche du lieutenant Dave Robicheaux, flic à la Nouvelle-Orléans.

Moi qui pensais être pèpère, j’en fus pour mes frais… Pourtant, le postulat de départ avait l’air tout simple : une jeune fille noire est retrouvée noyée dans le bayou après overdose. Pas de quoi casser trois pattes à un policier, vous me direz.

Oui, mais, ça, c’était sans compter notre lieutenant qui flaira un truc pas net.

Déjà, notre ami est ce que l’on peut nommer un flic tenace. À côté de lui, un pit-bull affamé accroché à un os, c’est de la gnognotte !

Bon, Dave a un passé d’alcoolo, il replongera dans les vapeurs du whisky mélangé à la bière, il est parfois teigneux, têtu, violent, dézingueur de méchants à ses heures perdues, mais il a une qualité : il est incorruptible et il ne chante pas à tue-tête ♫ Vaninahahahaha ♪.

« Pourquoi ? Parce qu’en vérité, ce que je voulais, c’était boire. Et je veux dire par là que je ne voulais pas retomber doucement dans l’alcool, en petites glissades faciles, grâce à quelques Manhattan sirotés à un comptoir d’acajou avec repose-pieds en laiton, dans un bar aux box de cuir rouge, devant des rangées de verres brillant de lumière empilés devant un long miroir au mur. Je voulais des bouillettes à m’exploser la tête, Jack Daniels et bière pression, vodka sur glace, Beam sec et son verre d’eau à part, tequila brute qui vous laissait le souffle coupé à bouillonner dans vos propres humeurs ».

Ne nous y trompons pas, ceci est un roman noir, un roman sombre et l’auteur, à l’aide de sa plume, s’en va grattouiller sous le vernis de l’Amérique, celle qui est corrompue dans ses hautes sphères, celle qui est non démocratique de par sa guerre du Viêt Nam…

— Les mômes ne se cament pas parce que leurs parents et leurs professeurs sont permissifs. S’ils le font, c’est parce que des adultes leur vendent la came. Pas de complexités psychologiques, pas de mystères sociologiques.

Dave a fait la guerre et comme de nombreux soldats qui en sont revenus, il a l’esprit encombré de tas de souvenirs horribles. Chaque nuit, il doit lutter contre les cauchemars et les images qui l’assaillent.

Ne vous attendez pas à une grande enquête, le but du roman n’est pas vraiment de la résoudre en 380 pages, mais plus de vous entraîner dans les petites rues de la Nouvelle-Orléans, d’aller à la rencontre de certains de ses habitants – bons ou moins bons – de vous frotter à sa corruption, aux trafiquants d’armes et autres salopards qui peuplent les rues comme les ‘gators (alligators) hantent les eaux des bayous.

Malgré une intrigue aux multiples tiroirs, impossible pour le lecteur de perdre le fil de l’histoire car James Lee Burke, ce grand auteur, a balisé son histoire. Pas besoin de revenir en arrière pour comprendre, il suffit de suivre le fil d’Ariane.

Les personnages, nombreux, sont bien détaillés et nous réservent quelques surprises de leur cru. Ici, la Louisiane est elle aussi un personnage à part entière. C’est elle qui a forgé les habitants ainsi.

Niveau dialogues, l’argot est présent, sans pour autant plomber le style d’écriture de Burke, constitué aussi de bons mots. Sa plume m’a enchanté de par sa poésie et son humour. De plus, elle sait être caustique envers son pays.

Le ciel d’automne était d’un bleu si dur qu’une allumette frottée s’y serait enflammée, la lumière jaune si douce qu’on aurait pu la croire vieillie en fût de chêne.

— Si vous voulez me faire part de vos commentaires sur mon cas ce matin, il faudra faire comme tout le monde : prendre la queue. En ce qui me concerne, vous êtes déjà limite, votre parcmètre est en zone rouge.

— Je vous prenais pour un mec intelligent. Au lieu de quoi, j’ai l’impression que vous n’êtes pas capable de mettre un pied devant l’autre sans qu’on vous peigne des marquages au sol.

L’atmosphère est dense, les vieux ventilateurs à larges pales en bois tournent paresseusement au plafond, afin de rafraîchir un peu l’air, mais peine perdue, on sentira la température monter au fil de l’enquête en free-lance de notre Dave Robicheaux et les cadavres s’empileront à nos pieds.

Un conseil avant de lire, vérifiez que votre 6 coups est bien chargé au fond de votre poche, ne faites confiance à personne mais n’hésitez pas à déguster un sandwich aux crevettes et aux huitres entre deux bastons. Ah oui, n’oubliez pas votre anti-moustique.

Ceci était la première enquête de Dave Robicheaux, un flic qui a de la profondeur dans ses réflexions et de la ténacité dans ses actions. Pour ma part, je compte bien lire toute la série afin de me replonger dans ces romans noirs aux ambiances particulières.

Challenge « Thrillers et polars » de Canel (2014-2015)et Le « Challenge US » chez Noctembule.

Un meurtre est-il facile ? : Agatha Christie (Superintendant Battle 4)

Titre : Un meurtre est-il facile ?                                             

Auteur : Agatha Christie
Édition : Livre de Poche (2002)

Résumé :
Était-elle attendrissante cette vieille dame qui confiait à Luke Fitzwilliam qu’elle se rendait au Yard pour dénoncer un individu coupable d’une série de meurtres! Elle lui rappelait sa tante Mildred. Pour sûr, elle déraillait un peu…

Luke l’aurait d’ailleurs oubliée si elle ne s’était pas fait écraser un peu trop à propos par une voiture, juste avant d’avoir pu parler à la police.

Eh oui! la vieille dame avait raison : un meurtre est si facile – et même plusieurs – pour peu qu’une vie jusque-là irréprochable vous mette à l’abri de tout soupçon et qu’à un brin d’intelligence vous joigniez une chance exceptionnelle…

Mais, tôt ou tard, il y a une faille qui stimule l’intuition d’une vieille dame, réveille le flair d’un policier et chatouille l’imagination du lecteur.

Critique :
Mais que voilà un autre excellent roman de la Reine du Crime dans ma collection ! Lui aussi fait partie des premiers romans d’Agatha que j’ai lu et il était tout bon.

De plus, je suis toujours en admiration pour ces vieilles couvertures qui ont une histoire. Ce livre a vécu quelques vies avant d’échouer dans mes mains et il coule des jours heureux dans ma bibliothèque.

Cette enquête se déroule sans notre vaniteux détective aux moustaches lustrées, j’ai nommé Hercule Poirot et sans cette agaçante Miss Marple. Oui, j’ai un faible pour Hercule mais pas pour Marple !

Voilà donc un roman qui pourrait plaire au public qui déteste la vanité de l’un et les manières faussement modestes de l’autre.

Ici, c’est le policier retraité, Luke Fitzwilliam (non, pas Luke Skywalker !), qui mènera l’enquête sans signaler qu’il est policier, bien entendu. Par contre, dans la série télé, c’est avec miss Marple et Fitzwilliam est jeune et beau (photo en bas d’article, attention les yeux, les filles).

L’histoire débute dans un train. Les langues se délient, surtout celles des vieilles dames : elles sont si bavardes et parfois même commères !

Luke ne croit donc pas cette mignonne vieille dame qui affirme se rendre à Scotland Yard pour dénoncer un « serial killer ». Vous savez, les vieilles dames, elles font vite toute une histoire avec un rien…

Malheureusement, cette petite vieille là n’en faisant pas puisque, quelques jours plus tard, elle est assassinée.

Luke, estomaqué et atterré, décide alors de se rendre dans le petit village de Wychwood-under-Ashe où habitait cette dernière. Sous une fausse identité et un faux job, il se retrouve à loger chez une soi-disant « cousine », Bridget, une belle brune ténébreuse et méfiante qui cache bien des secrets…

Chaud, chaud… non, pas chez la mère Agatha, on reste sobre et on garde sa Chose au fond du slip. On n’y pense même pas, tiens !

Intrigue bien ficelée, agréable à suivre, où, comme d’habitude, on ne voit pas le coup venir et le coupable se révèle dans les dernières pages.

Agatha Christie mélange habilement « humour discret » (oui, j’ai souri lors de ma lecture, je m’en souviens) et « suspense » tout en profitant de l’occasion pour dresser un tableau caustique des habitants de ce petit village anglais.

Une fois pris dans ce roman, il est difficile de le lâcher, notamment les dernière pages qui offrent de bons rebondissements. Sans oublier que les meurtres sont légions et que ça trucide à tout-va !

Délicieusement sanglant !

Léger bémol, la dernière page est kitchounette à mort, digne de Harlequin, le champion de l’amour (celui qui tamponne comme un fou et que ça fait des phrases).

Sérieux, si mon homme m’avait balancé pareille déclaration, j’aurais rompu sur le champ, tant c’est gnangnan dégoulinant de romantisme à la fraise. Je veux bien du romantisme, ça ne me gêne pas, mais là, on frôle la crise de gagaterie.

Mais ce n’est pas bien grave, le reste du roman valait bien une déclaration à la Harlequin puissance 10 ! Après tous ces cadavres… Un coup de cœur à l’époque.

Et devinez qui jouait le rôle de Luke Fitzwilliam ?? Sherlock ! Enfin, je veux dire : Benedict Cumberbatch...

Et devinez qui jouait le rôle de Luke Fitzwilliam ?? Sherlock ! Enfin, je veux dire : Benedict Cumberbatch…

Mort sur le Nil : Agatha Christie (Hercule Poirot 16)

Titre : Mort sur le Nil

Auteur : Agatha Christie
Édition: Livre de Poche (1993)

Résumé :
Un soir, Hercule Poirot dîne dans un restaurant londonien. Sa table jouxte celle d’un jeune couple apparemment très épris, Jackie de Bellefort et Simon Doyle.

Quelques semaines plus tard, à l’occasion d’une croisière sur le Nil, le grand détective a la surprise de retrouver Simon Doyle marié à Linett Ridgeway.

S’apercevant que Jackie s’ingénie à croiser le chemin du jeune couple, Hercule Poirot sent la tragédie venir à grand pas et il a peur…

Tout au long de ce dramatique chassé-croisé amoureux, Poirot, moins orgueilleux qu’à l’accoutumée, fait montre d’une grande psychologie pour cerner chacun des personnages et tenter de raisonner ce trio de jeunes gens qui court à sa perte.

Petit plus : Dans cette intrigue poignante au suspense haletant, on retrouve ce style inimitable, si typiquement anglais, et ces irrésistibles pointes d’humour tout en finesse signées Agatha Christie.

Critique :
Encore un roman qui parle des règles en vigueur à l’époque et des règles assez strictes que l’auteur devait apprécier.

Une époque où je n’aurais pas aimé vivre, moi qui suit anti-mariage et pour la vie commune sans passer devant l’officier d’État Civil.

Hors, pour l’auteur, le mariage est une institution importante et sérieuse, fondement de la société et de la famille (elle m’aurait trucidé, sans aucun doute).

Se moquer du mariage ou choisir un mauvais conjoint mène souvent au désastre comme le découvriront, à leurs dépens, certains personnages de ce récit et d’autres romans de l’auteur. Agatha est très à cheval sur les règles morales (et crac-crac avant le mariage, elle était pour ?).

Linnet Ridgeway est une riche héritière, égoïste, qui gère elle-même sa fortune, ce qui n’était pas courant et fort mal vu au début du 20ème siècle.

Linnet est aussi une petite salope qui n’améliore pas sa cause en volant le fiancé de son amie, Jackie de Bellefort. L’objet de son affection est donc Simon Doyle, une sorte d’aristocrate déchu. Cumul, quand tu nous tiens !

Le choix de Linnet n’est pas très bon, puisque Doyle est décrit dans le roman comme un mec instable et un mauvais homme d’affaires. le genre du pauv’ type qui vous dilapide une fortune.

Linnet est d’autant plus conne qu’elle était convoitée par un autre homme, Charles Windlesham, un véritable aristocrate, lui ! La classe, quoi !

Windlesham aurait été prêt à épouser Linnet, même si elle avait été pauvre, ce qui fait très Harlequin, non ?

Ah, Linett, tête de linotte… tu as fauté et tu vas te faire flinguer !

Dans ce roman qui sent bon le sable chaud et la croisière, Poirot va encore se retrouver avec un cadavre sur les bras, faut croire qu’il les attire, le petit détective que je ne vous présente plus.

Toujours aussi maniaque de la moustache et de ses petites cellules grises, il a résolu l’affaire sans mon aide.

Je n’avais rien vu venir. Ça bouge, ça canarde, les suspects sont nombreux parce que l’on suspecte tout le monde mais personne n’a l’air coupable, pourtant. Dieu, que des mystères dans ce roman qui avait été un véritable coup de cœur.

Ah, la Règle, cette foutue Règle que l’auteur applique ou bafoue sans que l’on sache l’option qu’elle a choisi.

Je me garderai bien de vous préciser si elle a appliqué à la lettre ou piétiné comme une sauvage. Z’avez qu’à le lire.

Du grand Agatha Christie sous un soleil égyptien qui va vous mettre la cervelle en bouillie !

transfert OK