‭Les gouvernantes : Alex Hay [LC avec Bianca]

Titre : ‭Les gouvernantes (C’est votre maison. Ce sont leurs règles)

Auteur : Alex Hay 🇬🇧
Édition : Marabout – Black Lab (20/09/2023)
Édition Originale : The Housekeepers (2023)
Traduction : Hélène Amalric

Résumé :
Londres, 1905. 🇬🇧 Un bal éblouissant. Un casse audacieux.

En haut, Madame se prépare au bal de la saison. En bas, les domestiques organisent le cambriolage du siècle.

Gouvernantes, femmes de chambre, couturières… qui les croirait capables de monter le plus grand cambriolage que Londres ait jamais connu ?

Mais quand Mrs King est injustement renvoyée de son emploi dans l’une des plus grandes résidences de Mayfair, elle décide de recruter une improbable bande de femmes pour exécuter son plan : profiter du spectaculaire bal de la Saison organisé par Miss de Vries, la propriétaire, et vider de tous ses trésors cette demeure symbole de richesse et de pouvoir. Leur plan est méticuleux, mais sauront-elles déjouer tous les pièges ?

Parviendront-elles à leurs fins ? Et Mrs King n’est-elle animée que par la vengeance ?

Vous ne le saurez qu’en vous laissant emporter jusqu’à la dernière page de ce suspense historique.

Critique :
Pour une fois, le bandeau-titre ne mentait pas, ne faisait pas de fausses promesses : c’est bien Downton Abbey qui rencontre Ocean 8 (même si je n’ai pas vu que le Ocean Eleven).

Par contre, on passera moins de temps dans les beaux salons feutrés que dans la série Downton, puisque l’on se trouvera aux côtés des femmes qui vont tenter de commettre le casse du siècle et on passera du temps à mettre au point le plan génial.

Londres, 1905… Mrs King va rassembler des femmes pour commettre un vol audacieux chez la fille De Vries, une pimbêche que l’on détestera d’emblée, sans pour autant que l’on s’attache à Mrs King. En fait, je me suis plus attachée à certains rôles secondaires qu’aux deux principaux.

L’incursion dans le Londres de 1905 est réussie, tous les marqueurs de l’époque sont là, on y est, les ambiances sont parfaites et l’on sent bien la différence entre les classes sociales, notamment les bourgeoises qui passent leur temps à se prélasser, le petit doigt en l’air, pendant que les autres triment et astiquent les couverts.

Ce roman historique prend son temps, notamment dans la première moitié du récit et cela pourrait ennuyer une partie du futur lectorat qui n’aurait pas envie de passer du temps avec des petites gens, avec des femmes de chambres, des gouvernantes ou sept femmes en train de monter un casse audacieux. Pas d’ennui de mon côté, mais vu le rythme est assez lent durant la première partie, d’autres pourraient en souffrir.

Le cambriolage ne manque pas d’audace, tout comme l’était celui dans Ocean Eleven, mais alors que ça passait crème dans le film (un de mes préférés), cela grince un peu aux entournures dans le roman. Est-il réaliste ? Limite… Il est de haut vol (oups), un vrai tour de passe-passe, rien n’est laissé au hasard avec les poulies, les trapèzes, les actrices, acteurs, mais tout de même.

Mais je pinaille, après tout, je ne vais pas me plaindre quand les gens du bas volent les riches. Ma foi, j’applaudirais bien. Alors, puisque le cambriolage était palpitant, je ne vais pas faire chier le monde avec le réalisme ou non.

Et puis, j’ai aimé passer du temps avec ces femmes dont plusieurs ont une motivation pour commettre ce larcin de haute voltige, en apprendre un peu plus sur leurs vies, apprendre leurs petits secrets… Au fur et à mesure que le récit avancera, les secrets se dévoileront et nous en aurons quelques uns.

Anybref, une lecture détente, qui m’a fait passer le temps agréablement, puisqu’il s’agissait de voler des gens extrêmement riches et qui n’avaient pas gagné leur fortune de manière légale ou de manière moins glauque (pour une partie).

Non, ce n’est pas le polar du siècle, c’est une lecture agréable, mais pas trépidante, hormis lorsque le casse commencera. Un roman avec une touche de féminisme, puisque ce sont des femmes, qu’elles se sont prises en main, pour la plupart et qu’elles comptent bien continuer.

Pas une lecture indispensable, sauf à se vider la tête et à s’amuser un brin. De temps en temps, ça fait du bien, tout en s’instruisant un peu sur le côté historique de l’Angleterre de 1905.

Par contre, c’est une LC de foirée avec Bianca, puisqu’elle a abandonné dans la première partie (celle qui est lente et peu trépidante) et qu’elle n’a jamais su reprendre la lecture ensuite. J’ai donc terminée toute seule (j’avais avancé plus vite qu’elle, mais bon, j’étais en vacances et avec rien à penser).

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°249].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°48

[SÉRIE] Hercule Poirot – S02 – Épisode 04 – La Mine perdue (1990)

La Mine perdue (The Lost Mine) est un téléfilm britannique de la série télévisée Hercule Poirot, réalisé par Edward Bennett, sur un scénario de Michael Baker et David Renwick, d’après la nouvelle La Mine perdue, d’Agatha Christie.

Ce téléfilm, qui constitue le 13e épisode de la série, a été diffusé pour la première fois le 21 janvier 1990 sur le réseau d’ITV.

Résumé :
Le directeur de la banque de Londres doit acheter une carte d’une mine d’argent en Birmanie mais le porteur, un homme d’affaires chinois, a disparu. Il engage donc Poirot pour retrouver le Chinois et la carte.

Un homme d’affaires américain devient le suspect numéro 1 de la police alors que leurs investigations les emmènent dans les rues du quartier chinois de Londres. Mais pour Poirot, tout est trop simple…

Distribution :

  • David Suchet (VF : Roger Carel) : Hercule Poirot
  • Hugh Fraser (VF : Jean Roche) : Capitaine Arthur Hastings
  • Philip Jackson (VF : Claude d’Yd) : Inspecteur-chef James Japp
  • Pauline Moran (VF : Laure Santana) : Miss Felicity Lemon
  • Anthony Bate : Lord Pearson
  • Colin Stinton : Charles Lester

Ce que j’en ai pensé :
L’épisode commence avec Hercule Poirot et Hastings jouant au Monopoly et cela donnera quelques belles répliques amusantes entre les deux hommes.

Le début ne manque pas de piquant non plus, Poirot se faisant notifier par un employé de banque qu’il est à découvert sur son compte, ce qu’il ne comprend pas, puisqu’il fait en sorte qu’il y ait toujours au minimum 444£, 4 shillings et 4 pence sur son compte.

Heureusement que cet épisode comporte quelques scènes amusantes, permettant à David Suchet de déployer son jeu d’acteur, parce que tout le reste sent le daté, notamment dans les décors du Chinatown londonien qui pue le carton pâte.

L’intrigue est intéressante, avec le coup du plan à retrouver, cette fameuse mine perdue, remplie de richesse et que Han Wu Ling, un homme d’affaire chinois, devait vendre à Lord Pearson, le directeur de la banque de Poirot.

Une fois de plus, j’avais tout oublié de cet épisode et ce n’est qu’au fur et à mesure de mon visionnage que certains détails me sont revenus en mémoire, notamment le coup de la boîte d’allumette et l’astuce mise en place par le/la coupable (no spolier).

Cet épisode est tiré d’une nouvelle et on sent que les scénaristes ont tirés en longueur pour arriver au format de 50 minutes. Malgré tout, je ne me suis pas ennuyée en le revisionnant, même s’il manque un peu de rythme et que la vision de Chinatown est un peu étriquée et que les décors sont kitchs.

Comme souvent, lorsque Poirot trouve le coupable, qu’il soit homme ou femme, il/elle le prend toujours mal, devenant méchant et le regardant comme s’il n’était qu’un cafard puant et surtout, un étranger !

Bon, ici, on évitera la réplique du « sale étranger ». Marrant comme les anglais/anglaises, même distingués, peuvent devenir mauvais quand on prouve qu’iel avait bien mis son doigt dans le pot de confiture.

Un épisode à savourer sans prise de tête, un soir où l’on a envie d’un peu de douceur, d’amusement et de Hercule Poirot !

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°242].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°41

Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique : Balli Kaur Jaswal

Titre : Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique 🇬🇧

Auteur : Balli Kaur Jaswal (Singapour) 🇸🇬
Éditions : Belfond (2018) / Nami (2024)
Édition Originale : Erotic Stories for Punjabi Widows (2017)
Traduction : Guillaume-Jean Milan

Résumé :
Âgée d’une vingtaine d’années, Nikki vient d’abandonner ses études et travaille dans un pub en attendant de trouver sa voie. Une émancipation peu courante pour une jeune femme sikh.

Jusqu’au jour où, partie déposer une annonce au temple de Southall pour sa sœur en quête d’un mariage arrangé, Nikki tombe sur une étonnante offre d’emploi : on cherche une enseignante pour donner un cours de créative writing à un petit groupe de femmes siks. Elle aime lire, elle aime écrire, elle saute sur l’occasion.

Mais alors qu’elle pensait animer un atelier d’écriture à des apprentis auteurs, elle se retrouve face à une poignée de femmes majoritairement analphabètes, délicieusement déchaînées, bien décidées à parler d’érotisme et à partager leurs expériences amoureuses et familiales, souvent comiques, parfois bouleversantes, mais toujours pleines d’humanité…

Quand un banal club de lecture devient le théâtre des plus incroyables révélations…

Au croisement entre Joue-la comme Beckham, Kaboul Beauté et Sept mers et treize rivières, un roman d’empowerment féminin grand public, qui questionne avec originalité et peps la place des femmes et le poids de leur voix dans une société dominée par la religion, la tradition et les hommes.

Critique :
Avec un titre avait pareil, ce roman ne pouvait qu’éveiller ma curiosité ! Comme l’histoire se déroulait à Londres, je pouvais le faire entrer dans le challenge du Mois Anglais et valider une nationalité de plus sur mon planisphère (Singapour, ce n’est pas le plus évident à cocher).

Ce roman m’a fait découvrir la culture Pendjabie et sikhe, à Londres, où la plupart vivent dans le même endroit (à Southall), ayant recréé une sorte de communauté, ce qui sécurise surtout les femmes, peu habituées à aller dans d’autres quartiers.

Une fois de plus, les traditions sont hyper importantes dans cette culture et pour certains, il vaut mieux être morte que déshonorer sa famille… Oui, cela ne concerne que les filles, un homme pouvait coucher avant (pour eux, c’est être homo, le déshonneur suprême).

Ce roman a des petits airs de feel-good, même s’il aborde tout de même des problématiques graves de cette société, notamment dans le sort réservé aux femmes et dans les traditions super bien ancrées, qui font qu’elles les respectent, sans rien remettre en question et les reproduisent avec leurs filles.

Normal, je dirais, elles n’ont pas vécu autre chose qu’un mariage arrangé et une vie sous l’autorité d’un mari. Société patriarcale à mort, phallocratique et en plus, les hommes frustrés qui n’ont rien à faire de leurs journées, passent leur temps à surveiller les femmes, les jeunes filles…

Ces cours normalement dévolus à l’alphabétisation des femmes, ne se retrouvent que des veuves, parce qu’elles s’ennuient et qu’elles veulent passer le temps. Là aussi, on va apprendre beaucoup de choses sur le statut des veuves dans cette culture et c’est désespérant, tant il faut respecter toutes les traditions, notamment celle de ne plus avoir de mari, d’amant, de relations avec un homme…

Alors, pour elles, ces cours, ce sera l’occasion de pouvoir libérer leur paroles et parler de leurs fantasmes, de rire un peu, de se décharger de leur fardeaux, devant Nikki, leur jeune professeur, qui n’en reviendra pas. Elle, elle est pendjabie aussi, mais plus libre.

Mon petit bémol sera pour le fait, qu’à un moment donné, les petits récits coquins et érotiques racontés par ces femmes, vont devenir un peu trop présent et que cela va ralentir un peu le rythme du roman. Petit bémol, parce que pour le reste, c’est très agréable à lire, j’ai aimé les différents personnages et en apprendre plus sur cette culture que je ne connaissais pas.

Anybref, c’est frais, c’est amusant, ça ne mange pas de pain, mais c’est instructif, parce que c’est toute une culture, une société, qui va se dévoiler en racontant des histoires érotiques, en parlant de leurs fantasmes, en livrant quelques petits secrets et on va assister à une libération de ces femmes, trop longtemps soumises à un carcan sociétal, familial et cela fait un bien fou.

Une lecture bien agréable, percutante à certains moments et qui m’a fait me sentir bien, d’appartenir à ma culture où je jouis (oh oui) tout de même d’une belle liberté. Hem, pourvu que ça dure, vu ce qui arrive, vu que l’on perd toujours des droits partout et qu’il faut sans cesse les protéger, se battre, gueuler…

PS : il est totalement différent du roman « Les veuves de Malabar Hill », même si les communautés décrites sont semblables (mais pas tout à fait les mêmes). Malgré tout, dans ces romans, j’ai appris beaucoup de choses sur les conditions des femmes dans les sociétés hindoues.

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°242].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°36

 

Moriarty – Tome 17 : Ryôsuke Takeuchi et Hikaru Miyoshi

Titre : Moriarty – Tome 17 🇬🇧

Scénariste : Ryôsuke Takeuchi
Dessinateur : Hikaru Miyoshi

Édition : Kana – Dark (13/10/2023)
Édition Originale : Yukoku no Moriarty, book 15 (2021)
Traduction : Patrick Honnoré

Résumé :
William est de retour, après trois ans d’absence. Pour Louis, pour Albert, pour tous les membres du MI6, c’est le bonheur. Pour fêter ça, les Moriarty invitent Sherlock et ses proches à un dîner.

Le repas sera bien sûr aussi l’occasion pour Sherlock et William de raconter leurs aventures à New York, pendant ce qui n’était pour les Londoniens que « trois années d’âmes perdues »…

Critique :
Après le tome 16 où Albert faisait son introspection et battait sa coulpe, ce tome 17 est un peu plus joyeux, notamment en raison des retrouvailles de tous les protagonistes de la team Moriarty et de celle de Holmes.

En fait, c’est un tome de transition : les membres de l’équipe de Moriarty vont préparer à manger, ils ont invité Holmes, Watson et miss Hudson et on va demander à Holmes de raconter ce qu’il s’est passé lorsqu’il a disparu avec William Moriarty.

Ne vous attendez donc pas à un tome qui déménage, il est assez calme, donne quelques infos sur la convalescence de William et si une partie des chapitres se nomment « la vallée de la peur », vu que c’est Billy The Kid qui raconte, je suis curieuse de savoir comment les mangaka vont mettre cette enquête à leur sauce.

Un tome qui se laisse lire tranquillement, les doigts de pieds en éventail et il faudra sans doute que je lise le tome 18 pour en savoir plus… Quand je pense que j’avais dit que je ne lirais plus cette série…

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°239].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°33

Les pierres de pouvoirs – 01 – Le fantôme du roi : David Gemmell

Titre : Les pierres de pouvoirs – 01 – Le fantôme du roi

Auteur : David Gemmell 🇬🇧
Édition : Bragelonne Fantasy (2011)
Édition Originale : Ghost King (1988)
Traduction : Leslie Damant-Jeandel

Résumé :
La terreur et le chaos frappent le royaume. Le roi a été assassiné par des traîtres et l’Épée de pouvoir a disparu par-delà le Cercle des Brumes. Les armées d’invasion se fraient un chemin sanglant à travers le pays, guidées par la Reine Sorcière et un terrible seigneur mort-vivant.

Le seul espoir repose sur le jeune Thuro. Le sang des rois coule dans ses veines. Son destin lui commande de rassembler une armée fantomatique pour défaire les sbires monstrueux de la Reine Sorcière.

Et le seul homme capable de l’y préparer n’est autre que Culain, le guerrier de la montagne, car lui seul connaît le terrible secret de la Reine Sorcière…

Critique :
Et bien non, je n’ai pas encore lu tous les romans fantasy de David Gemmell, d’ailleurs, j’avais totalement loupé celui-ci, sorti en 2011 chez nous, mais datant de 1988 en version originale.

Bon, on ne va pas se leurrer, Gemmell fait du Gemmell et ses romans ont tous une même identité, un même squelette, un cahier des charges qui leur est commun. Ça passe ou ça casse, mais moi, ça ne m’a jamais dérangé.

Pour commencer, nous avons un jeune garçon, moins épais qu’une feuille de papier, ne sachant pas manier des épées, se battre, chasser et le voilà propulsé sur les chemins enneigés, poursuivis par les assassins de son paternel.

Comme toujours, il fera une rencontre décisive avec un mentor, qui le transformera en épéiste de talent. Le gamin (Thuro) deviendra ensuite en grand stratège, un guerrier sans peurs, le tout sous les yeux d’une jeune fille, dans un univers rempli de magie et ils devront affronter un Méchant vilain pas beau ou ici, une belle femme très méchante, mais très belle (je l’avais déjà dit ?).

Oui, la recette est la même, je la connais par cœur et pourtant, ça marche toujours, parce que j’aime les personnages de Gemmell, ces hommes francs du collier, qui ne violent pas les femmes, qui ne les forcent pas, qui sont généreux, solides, droits dans leurs bottes (sauf les méchants, hein).

Oui, manichéens ils sont, même si les Bons ont des défauts, des travers, des colères et qu’ils ne sont pas tous lisses. Par contre, le jeune Thuro évolue un peu trop vite à mon goût, passant de nullissime et talentueux, de couillon trouillard à sans peurs.

Gemmell a déjà revisité la guerre de Troie, Alexandre le Grand, le voici qu’il s’attaque à la geste Arthurienne, au mythe de la Table Ronde.

En fait, il réécrit le mythe (et les légendes), le mettant à sa sauce, le narrant tel qu’il aurait voulu qu’il soit et je dois dire que c’est pas mal fait du tout, car j’ai bien aimé ce premier tome qui ne se contente pas de réécrire la légende Arthurienne, mais y insère aussi d’autres sujets issus des légendes, ainsi que le bon vieux complexe d’Oedipe, en plus trash.

Par contre, j’ai des bémols (en plus de l’évolution rapide de Thuro) : contrairement à d’autres sagas de l’auteur, certains personnages sont sous exploités, pas assez approfondis, restant trop lisses, alors qu’ils ont une importance dans le récit.

Même Culain, le mentor si important, je l’ai trouvé lisse, alors que nom de dieu, il ne pouvait pas l’être (ok, il remonte un peu sur la fin et le combat final est waw). D’habitude, les personnages créés pas Gemmell sont inoubliables, ont une présence forte, qui marque, et là, ben, ça marquera moins bien…

Malgré tout, ce premier tome n’est pas mauvais du tout, même s’il souffre des défauts cités plus haut. L’écriture de Gemmell fait mouche, elle est entraînante et j’avais lu la moitié du roman (il fait 336 pages) sans m’en rendre compte, tellement j’étais dans le récit qui sera à cheval sur deux époques, sur deux mondes.

Gemmell m’a habitué à mieux, à plus fort… Malgré tout, je lirai la suite avec plaisir, comme quoi, quand on est accro, pas la peine de résister.

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°236].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°30

Assassin’s creed valhalla : Mathieu Gabella et Paolo Traisci

Titre : Assassin’s creed valhalla 🇬🇧

Scénariste : Mathieu Gabella
Dessinateur : Paolo Traisci

Édition : Glénat (23/01/2023)

Résumé :
Angleterre, camp de Ravensthorpe, IXe siècle. Kidnappé par Eivor, une puissante cheffe de guerre viking, Edward, moine copiste, cherche à comprendre les raisons qui ont poussé son frère Ecbert à se suicider…

Parmi les documents du défunt, on a retrouvé d’étranges parchemins noircis par un langage hermétique. Personne ne connaît la provenance de ces lettres à l’apparence occulte, mais Edward a déjà vu de tels signes : dans l’atelier d’Hytham, un homme sage qui l’a pris sous son aile.

Hytham fait partie d’un ordre secret : Ceux que l’on ne voit pas. Un ordre qui pourrait offrir des réponses à Edward, et garantir ses aspirations de liberté et de savoir.

Roman graphique d’aventure historique teintée d’ésotérisme, cet album marque l’arrivée en grande pompe de la plus culte des licences Ubisoft au catalogue Glénat !

Dans un récit indépendant mais connecté au dernier opus Assassin’s Creed Valhalla, Mathieu Gabella et Paolo Traisci jouent avec les meilleurs aspects de l’univers vidéoludique : l’action et la discrétion, la camaraderie et les trahisons, l’Histoire et le mythe…

Critique :
C’est dans une Angleterre victime des razzias des danois que commence cet album. Nous sommes dans un monastère et Edward, jeune moine copiste, va être enlevé par Eivor, une puissante cheffe de guerre viking.

Lui qui n’aime que la liberté, il fera plusieurs tentatives d’évasions de Eivor, qui se solderont par des échecs, avant qu’on ne lui rende sa liberté et qu’il ne revienne ensuite auprès d’Hytham, l’homme sage qui l’a pris sous son aile au camp de Ravensthorpe.

Cet album est aussi édité sous licence Ubisoft et, tout comme l’autre bédé (Assassin’s Creed Valhalla – 01 –  Le Chant de gloire), c’est un récit indépendant, mais connecté au dernier opus Assassin’s Creed Valhalla, jeux auquel je ne joue pas (je ne joue pas aux jeux vidéos).

Pourquoi le lire, alors ? Parce que l’histoire se déroule en Angleterre, que c’est le Mois Anglais et que ma liste de bédé pour ce challenge n’est pas énorme, contrairement à celles pour les challenge US ou espagnols (& Amérique du Sud).

Au moins, j’ai préféré ce récit à l’autre, j’ai aimé le côté ésotérique, les mystères et ces gens qui, sans jamais l’avoir apprise, arrivait à lire des textes écrits dans une langue inconnue.

Nous sommes au IXe siècle, les gens étaient, pour la majorité, incultes, n’avaient pas accès au savoir des livres, mais une fois qu’ils arrivent à déchiffrer ces signes cabalistiques, hop, les voilà en train de dévorer Suétone, Flavius Josèphe, les évangiles et autres livres de l’époque.

Afin de ne rien dévoiler, je ne vous en dirai pas plus, mais j’ai aimé la tournure de l’Histoire, ses parallèles avec l’Histoire du monde, celle qui est vieille comme le Monde : dominer et asservir, les autres.

Dommage qu’il ait manqué des émotions et un peu de profondeur dans les trois personnages principaux, parce cela aurait plus de sel au récit.

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°234].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°28

La Mandragore – Tome 02 – La part sombre : Sylvain Cordurié et Marco Santucci

Titre : La Mandragore – 02 – La part sombre 🇬🇧

Scénariste : Sylvain Cordurié
Dessinateur : Marco Santucci

Édition : Soleil – 1800 (2013)

Résumé :
Après l’élimination du Cénacle, les Fathers of Realms ont le champ libre. Décapités, les ordres occultes ne sont plus en mesure de leur faire obstacle.

Et avec le concours du seigneur Nabazg, une puissante créature de l’ombre, ils peuvent terminer le pont qui permettra l’arrivée des démons sur Terre.

Critique :
Directement après avoir lu le premier tome, j’ai poursuivi avec le second (et dernier) et la lecture ne fut pas mauvaise du tout, que du contraire.

Comme dans le premier, nous avons des éléments fantastiques, de l’ésotérisme, des démons, des sociétés secrètes (des truands) et comme partout ailleurs, il y a des distensions entre les gangs, notamment ceux qui n’ont pas été choisi pour commercer avec les démons.

Les dessins sont toujours très beaux, les décors fort détaillés et c’est un plaisir pour les yeux que de lire cette bédé.

Le scénario reste classique, l’auteur n’ayant pas ajouté de choses inattendues ou qui auraient pu rendre cet album surprenant. Non, tout est classique au possible, avec une trahison, des remords, des prises de conscience, Lynn qui ne sait plus à quel saint se vouer…

Très classique, donc, mais tout de même, la bédé reste de bonne facture, même si elle ne cassera pas la barraque. J’ai apprécié la lecture de ce second tome et j’ai passé un agréable moment de lecture, mais pas de quoi m’esbaudir ou me surprendre.

Un diptyque que j’ai apprécié, certes, mais que je risque d’oublier très vite…

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°237].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°27

Moriarty – Tome 16 : Ryôsuke Takeuchi et Hikaru Miyoshi

Titre : Moriarty – Tome 16 🇬🇧

Scénariste : Ryôsuke Takeuchi
Dessinateur : Hikaru Miyoshi

Édition : Kana Dark (09/06/2023)
Édition Originale : Yukoku no Moriarty, book 16 (2021)
Traduction : Patrick Honnoré

Résumé :
Balmoral veut faire échouer la négociation en cours qui établirait un traité de coopération commerciale entre la France et l’Angleterre. Moran se dit que supprimer Balmoral réglerait le problème.

Mais l’ère des assassinats comme solution automatique est révolue. Pour faire comprendre la nouvelle donne à Moran, Louis est prêt à l’affronter. Deux conceptions antagonistes de l’héritage éthique de William se heurtent !

De son côté, Albert, qui porte la charge de chef de famille depuis le début, a bien du mal à se relever. Il repense à sa rencontre avec William, quand ils étaient encore tous deux enfants. Penser à leur premier crime, celui qui a entraîné tous les autres… C’est comme la porte vers une chambre interdite qui s’ouvre…

Critique :
Voilà un tome assez introspectif qui va revenir sur le personnage d’Albert Moriarty, de sa rencontre avec William et Louis, les deux orphelins et revenir aussi sur ses motivations à changer cette société qu’il abhorre.

La première partie de ce manga est consacrée à Moran, à son intention de tuer Balmoral et à régler ainsi le problème, comme ils ont toujours fait, dans son équipe, celle des frères Moriarty.

Mais les Moriarty ne veulent plus agir de la sorte, ils veulent se racheter une conduite, une rédemption, expier leurs crimes, en se mettant aux services de Sa Majesté.

C’est seulement après cet épisode que nous allons retrouver Albert Moriarty, jeune et nanti, en quête d’une société idéale, où les disparités ne seraient pas aussi flagrantes, aussi injustes… Bref, il pourrait inventer le socialisme sans même le savoir.

Le mangaka a décortiqué toute la pensée d’Albert, entre le moment où il a tendu la main à William et son frère, sentant le potentiel intellectuel de William, comprenant qu’il pourra l’aider à mettre son projet en oeuvre, notamment en commençant pas des assassinats (sa famille, que l’on avait vue périr dans un incendie, dans les premiers tomes).

J’ai apprécié cette lecture, j’ai aimé entrer dans sa tête, dans ses pensées, en suivre le cheminement et voir comment il a abouti à cette décision d’éradiquer sa famille (je ne vais pas les pleurer, mais tout de même) qui se prenait de haut et qui pensait que tous les pauvres étaient des moins que rien.

C’est une sorte de tome de transition, sans doute avant de repartir sur un autre arc narratif, mais c’était un tome indispensable pour en apprendre plus sur Albert Moriarty et les deux orphelins qu’il avait accueilli, faisant d’eux ses frères.

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°232].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°26

Cheval d’orage – 01 – Un champion sans prix : Lauren St John

Titre : Cheval d’orage – 01 – Un champion sans prix 🇬🇧

Auteur : Lauren St John 🇿🇼
Édition : Folio Junior (2016)
Édition Originale : The One Dollar Horse (2012)
Traduction : Alice Marchand

Résumé :
À 15 ans, Casey vit au dernier étage d’une tour misérable du Londres populaire. Simple bénévole dans un club hippique miteux, elle rêve pourtant de remporter le plus grand championnat d’équitation au monde : le prestigieux concours de Badminton. Lorsqu’elle sauve de l’abattoir un cheval blessé et affamé, presque sauvage, contre un simple dollar, elle est convaincue que tout devient possible.

Mais c’est sans compter sur le lourd passé de son père tout juste sorti de prison après un cambriolage raté, ou son attirance pour un jeune garçon aux yeux sombres qu’elle s’interdit d’aimer…

Le premier tome d’une trilogie sur la passion de l’équitation : une chevauchée trépidante en forme de parcours initiatique à la portée universelle. Un thriller romantique âpre, bouleversant, captivant.

Critique :
Lorsque j’étais jeune (il y a très longtemps), j’avais adoré les sagas de L’Étalon Noir et de Flamme, qui se passaient dans le monde des chevaux.

Je n’ai donc pas pu résister à celle-ci, même si elle était étiqueté littérature jeunesse…

Malgré le fait que le schéma est à peu près le même que les sagas citées plus haut, j’ai passé un bon moment de lecture avec ce premier tome, même si les événements qui s’y sont déroulés étaient téléphonés.

Casey, presque 16 ans, est une jeune fille pauvre qui vit dans le quartier de Hackney et qui, un jour, sauve un cheval de l’abattoir, le paie 1$ et tente d’en faire un champion de concours complet (qui réuni trois épreuves : dressage, obstacle et cross). Tirant le diable par la queue, bossant comme une folle, Casey a la chance d’avoir une amie de plus de 60 ans (Mrs Smith) qui va l’aider et un père qui l’adore, même s’il a fait de la prison.

Comme dans bien des romans qui s’adressent à la jeunesse (mais pas qu’eux), il y a du manichéisme dans les personnages. D’un côté, nous avons les gentils et de l’autre, les pas gentils du tout. Bon, c’est un peu réducteur, mais le milieu équestre est un milieu assez fermé et je ne voudrais pas faire mon entrée avec un van pourrave, un cheval maigre, miteux et à poils non rasés et une tenue deux tailles trop grande pour moi.

Dans ce manichéisme, la pauvre jeune fille sans le sou va se trouver face à la fifille à papa et maman, blindée de pognon, qui peut avoir tous les chevaux qu’elle souhaite, mais qui, contrairement à Casey, les considère comme des outils, des machines (limite une moto) et non comme des êtres vivants.

Or, les chevaux se foutent pas mal d’avoir sur le dos une couverture en duvet d’oie ou en poils de cul de chèvres cachemires, le tout stylisé par une grande marque. Eux, ils préfèrent la vie au grand air (en tout cas, la mienne, c’est ce qu’elle préfère et ne porte pas de couverture, la nature étant bien faite, elle a un gros poil pour l’hiver), se rouler dans la boue, qu’on les comprenne et qu’on les aime autrement qu’en leur mettant des trucs de mode sur leur dos.

Anybref, on peut apprécier ce roman jeunesse sans rien y connaître dans le monde équestre, puisque moi-même je ne suis pas fan du tout des concours complet. L’autrice a évité de trop s’appesantir sur l’entrainement du cheval et en 368 pages, l’essentiel est dit, le maximum est fait, même si, comme je vous l’ai dit, tout était prévisible.

Ce roman m’a parlé, parce que Casey a une relation très forte avec son cheval et ce genre de chose n’arrive pas souvent dans une vie de cavalière. Moi même, j’ai vécu une relation très forte avec un cheval (pas de concours, juste des randos) et aujourd’hui, presque 20 ans après son décès, je pense encore à lui et à toutes les chevauchées folles que nous avons faite (il était aussi un peu chtarbé, comme Ciel d’Orage).

Un roman jeunesse qui se lit sans se prendre la tête, avec de la morale, de la lumière et un happy end qui fait du bien, au milieu des actualités moroses. Oui, ce n’est pas très réaliste, tout se termine bien, mais bordel de dieu, qu’est-ce que c’est bon pour le moral (♫ c’est bon, bon ♪).

PS : si ce n’est pas le roman de l’année ou du mois, il me permet tout de même de cocher le Zimbabwe (nationalité de l’autrice) sur mon planisphère.

#lemoisanglais2024

  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°22

Les chroniques de St Mary – 07 – Petits arrangements avec l’Histoire : Jodi Taylor

Titre : Les chroniques de St Mary – 07 – Petits arrangements avec l’Histoire

Auteur : Jodi Taylor 🇬🇧
Édition : HC (04/02/2021)
Édition Originale : The chronicles of St Mary’s, book 07: Lies, Damned Lies, and History (2016)
Traduction : Cindy Colin Kapen

Résumé :
Derrière la façade très académique de l’institut St Mary, les équipes d’historiens, de techniciens, de chercheurs ont découvert le secret du voyage dans le temps. Ici, on n’étudie pas seulement le passé, on le visite…

J’ai fait des choses stupides dans ma vie. J’ai souvent été imprudente et j’ai enfreint beaucoup de règles. Mais jamais auparavant je n’avais ruiné autant de vies ni laissé un tel désastre derrière moi.

Max n’a effectivement jamais aimé suivre les règles, pensant qu’elles étaient faites pour les autres. Mais cette fois, elle est allée trop loin et tout le monde va devoir en payer le prix. Comment pourra-t-elle arranger les choses ?

Critique :
Depuis le départ, j’apprécie les aventures de Maxwell et de ces historiens qui voyagent dans le temps…

Oups, pardon, je voulais dire qui observent et documentent les événements historiques majeurs en temps réel ! Un coup à s’attirer les foudres.

Une fois de plus, le roman sera composé de petites histoires qui se dérouleront à l’institut St Mary : scènes de vie quotidienne, petits soucis, tests dangereux,… Bref, de quoi passer un petit moment avec de l’humour.

Et puis, nous aurons aussi des voyages, heu, des observation d’évènements historiques majeurs, en temps réel, ce qui est toujours intéressant d’observer l’Histoire par le trou de la serrure. Enfin, avec les historiens de St Mary, nous sommes toujours aux premières loges, le danger est bien réel et aucune mission n’est pépère.

L’écriture de l’autrice est simple, sans être trop simpliste et c’est toujours un plaisir de retrouver les différents personnages qui composent l’institut St Mary, surtout que certains sont gratinés et ne manquent pas de loufoquerie. Ses romans se lisent facilement et il ne me faut pas 2 chapitres pour m’immerger dans son récit.

Mon bémol sera pour les derniers chapitres, qui semblent n’être là que pour ajouter des pages, du drame, du stress et mettre un personnage dans une situation horrible. Pour moi, ces passages n’apportent rien à l’histoire, hormis de la pagination et le retour d’un vilain pas beau récurent (un truc que je déteste, sauf avec les Dalton, mais eux sont plus bêtes que méchants).

Malgré le fait que j’ai apprécié cette lecture, j’ai trouvé que ce septième tome s’essoufflait, qu’il manquait de pep’s, de renouveau et que l’autrice avait tendance à tourner toujours autour du même pot : les problèmes de St Mary, qu’elle égraine sur tous les tomes, à toutes les sauces. C’est lassant, à la fin. Le schéma narratif est un peu trop redondant au fil des tomes.

J’aurais préféré aussi plus de voyages dans le temps. Si ceux que l’on a eu dans ce récit étaient intéressants, le dernier, à Stonehenge, n’a rien apporté de plus au récit, si ce n’est de la pagination, une fois de plus. Je comprends que le fait qu’elle soit enceinte la fasse moins voyager, mais, tout le récit manquait un peu de sel.

Malgré tout, ma lecture a été agréable, comme hors du temps, j’ai souri, j’ai flippé, je me suis amusée, j’ai pris plaisir à partir avec l’équipe de trublions habituels, mais il a manqué le souffle de la grande aventure, dans ce tome 7.

Je vais essayer de trouver du temps, ce mois-ci, pour lire le tome 8, afin de voir si lui aussi est dans la vague d’essoufflement, ou pas…

#lemoisanglais2024

  • Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°227].
  • Le Mois Anglais – Juin 2024 (@lemoisanglaisofficiel @lou_myloubook et @plaisirsacultiver) – Fiche N°20