Amère Russie – T01 – Les Amazones de Bassaïev / T02 – Les colombes de Grozny : Aurélien Ducoudray et Anlor

Titre : Amère Russie – T01 – Les Amazones de Bassaïev / T02 – Les colombes de Grozny

Scénariste : Aurélien Ducoudray
Dessinateur : Anlor

Édition : Bamboo (2014/2015)

Résumé :
Une épopée rude et touchante à travers la Tchétchénie dévastée par la guerre. Milieu des années 90, une mère russe tente de survivre en vendant des DVD pirates dans le métro de Moscou. Elle est sans nouvelles de son fils, militaire en opération en Tchétchénie. Un jour, elle lit son nom sur une liste de prisonniers.

Volodia est aux mains des Tchétchènes. Au même moment, Bassaiev, le général ennemi, annonce par voie de presse, qu’il relâchera ses prisonniers si leurs mères russes viennent les chercher.

Sans moyens, n’écoutant que son courage, son petit chien fantasque sous le bras, elle prend la route vers cette région en guerre pour aller chercher son fils…

Critique :
Quelle a du courage, Ekaterina, petite mère qui n’a plus eu de nouvelles de Volodia, son fils, parti faire la guerre en Tchétchénie. Ce n’est qu’un militaire en opération, mais voilà qu’elle apprend, par son soulard de mari, qu’il est prisonnier en Tchétchénie.

Paraît que le chef de guerre rendra les militaires aux mères qui viendront les chercher, alors, notre petite mère laisse tomber son commerce de DVD pirates qu’elle vendait dans le métro de Moscou et, prenant avec elle sa petite chienne fantasque, la voilà partie sur les routes dangereuses pour aller récupérer son fils.

J’ai aimé cette bédé qui nous montre un pan de la guerre en Tchétchénie, celle qui semble lointaine, puisqu’elle date des années 90 et dont nous avons tout oublié, un clou chassant l’autre (on le voit bien maintenant, on ne parle quasi plus de la guerre en Ukraine).

Les auteurs ont évité le manichéisme et nous ont montré tout un tas de facettes dans leurs personnages, chacun réagissant différemment en temps de guerre, quel que soit son camp, son pays.

Durant son road-trip, notre petite mère courage rencontrera quelques personnages hauts en couleurs et pas toujours bien disposés à son égard, comme le chef Bassaiev.

Les portraits les plus surprenants, seront ceux des Amazones de Bassaïev, ces femmes tireuses d’élites, un soldat Russe devenu aveugle et un jeune gamin, nommé Volodia comme son fils aussi.

Les auteurs ont réussi à jongler entre l’ombre et la lumière, entre l’humour et la gravité, et jamais ne sont tombés dans le lourd ou le voyeurisme.

L’équilibre était délicat et ils nous ont baladés du côté Russe et du côté Tchétchène, nous faisant comprendre, ainsi qu’à Ekaterina, que les guerres font leur lot de malheurs, de morts, de misère, des deux côtés et que ceux que l’on attaque ne sont pas toujours les coupables désignés par le pouvoir en place (suivez mon regard discret).

Dans les dernières pages, les auteurs nous ont réservé quelques surprises, assez inattendues, violentes, mais qui ont démontrées, une fois encore, toute l’absurdité d’un conflit, d’une guerre, transformant des gens normaux en créatures violentes, se contentant d’exécuter les ordres, sans se poser plus de questions quant aux actes qu’ils commettent.

Une sacré bédé à découvrir et un magnifique portrait d’une mère courage, rejointe par d’autres cherchant leurs fils, le tout tiré d’histoires vraies.

PS : ceux deux bédés existent aussi en intégrale (il n’y a que deux tomes).

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°064].

Malgré toute ma rage : Jérémy Fel

Titre : Malgré toute ma rage

Auteur : Jérémy Fel
Édition : Rivages (23/08/2023)

Résumé :
C’est enfin la liberté et l’insouciance pour Juliette, Chloé, Manon et Thaïs : les premières vacances entre amies, à l’autre bout du monde – l’Afrique du Sud.

Mais celles-ci vont être de courte durée : l’une d’entre elles est enlevée au bout de quelques jours et sauvagement assassinée.

Alors que l’enquête commence au Cap, les proches de la victime, évoluant dans le milieu feutré et trompeur de l’édition parisienne, tentent douloureusement de faire leur deuil.

Véritable déflagration familiale, la mort de la jeune fille encourage les protagonistes à se dévoiler peu à peu, et souvent pour le pire.

Tandis que ses personnages se débattent avec leurs pulsions, de lourds secrets en révélations inattendues, Jérémy Fel pousse ses lecteurs dans leurs retranchements et les invite à s’interroger sur l’origine du mal et ses effets sur l’âme humaine.

Critique :
L’introduction donne déjà le ton : une jeune fille se fait torturer et assassiner d’une manière abjecte, horrible… Esprits sensibles, il est encore temps de foutre le camp. L’auteur donne le ton.

Ce roman choral donnera la voix à plusieurs personnages de ce récit, que ce soit les jeunes filles parties en vacances au Cap, en Afrique du Sud, à un des inspecteur chargé de l’enquête, à leurs parents…

Ce qui donnera l’occasion aux lecteurs de se plonger dans la psychologie tourmentée des personnages et de les suivre dans leur cheminement de vie, nous faisant passer d’un inspecteur du Cap, alcoolique à un éditeur qui trompe sa femme à tous les coins de rue, puis de passer à son fils et ensuite aux jeunes filles parties en vacances au Cap.

Là où le bât a blessé, c’est avec le récit de Raphaël (quatre consonnes et trois voyelles), le père de la jeune fille assassinée. Jusque là, tout allait bien, mais ce chapitre, je l’ai trouvé laborieux. Le gâteau était déjà copieux, mais avec le Raphaël, l’auteur en a rajouté une couche…

Ce type, imbu de sa personne, ne pense qu’à ketter, niquer, baiser, fourrer, profiter des femmes (et de son statut d’éditeur). Mais comment un père, qui vient de perdre sa fille de manière si épouvantable, pense encore à reluquer les décolletés des femmes, à se faire chauffer par une mineure d’âge et à de nouveau baiser, niquer, fourrer, ketter ??

Alors que nous sommes dans un chapitre qui aurait pu être fort en émotions (des parents ont perdu leur fille), je me suis trouvée face à un chapitre dont j’avais envie de passer des pages, tant ce type était abject et me donnait envie de vomir.

Sucrant le sucre, l’auteur a encore rajouté des couches d’abject (alors qu’on était limite en overdose), avec des révélations à gerber et une scène qui, si elle passait bien dans G.O.T, frôle le trop c’est trop, dans ce roman.

Heureusement qu’ensuite, c’était la voix d’Arthur qui est venue et qui a fait baisser un peu la pression. Son chapitre aurait pu être un peu plus long, d’ailleurs. Avec lui, des émotions et de la bienveillance, ce qui fait du bien, après un Raphaël qui murmure des horreurs à notre oreille (et son paternel qui est tout pareil).

Lorsque viendra le tour des deux filles, on entrera à nouveau dans le glauque et l’abject et allez hop, l’auteur empilera des couches de plus au gâteau, le noyant sous les horreurs, à tel point que je me suis un peu détachée du récit. La surenchère, très peu pour moi.

Trop, c’était trop et là, j’ai eu l’impression qu’on en rajoutait tant qu’on pouvait, même si, d’un autre côté, ces couches de glaçages écœurant expliquaient comment nous en étions arrivé là et nous faisait comprendre le cheminement abominable d’un personnage, particulièrement cruel et insensible. Bah, toute sa famille est perverse, psychopathe, froide, cruelle…

Il n’y a pas eu de surprises de mon côté, j’avais déjà compris, au Cap, ce qui s’était passé, mais je n’aurais jamais imaginé qu’une couche de crasse aussi épaisse se cachait sous les tapis… Esprits sensibles, tenez-vous éloignés de ce roman.

L’autre bémol, c’est qu’il n’y a pas de dialogues ! Les différents récits sont fait par les personnages, comme s’ils nous les racontaient tels quels, un peu brut de décoffrage et cette absence de dialogues était pesante. Le style d’écriture est assez plat, même lorsqu’il décrit des événements assez crus.

Malgré tout, cela reste un thriller qui fait le job, si on n’est pas réfractaire à l’excès de violences et d’horreur humaine.

Peut-être que si l’auteur en avait fait moins, en évitant la surenchère, cela aurait donné un roman plus percutant, plus sombre, au lieu d’un roman où on a empilé toutes les tares humaines possibles et imaginables.

Pas une mauvaise lecture, mais pas une qui entrera dans mes coups de cœur de l’année… Un thriller violent pour celles et ceux qui ont envie de descendre dans les tréfonds de l’âme humaine.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°063].

Culottées – Tome 01 : Pénélope Bagieu

Titre : Culottées – Tome 01

Scénariste : Pénélope Bagieu
Dessinateur : Pénélope Bagieu

Édition : Gallimard – Bande dessinée (2017/2019)

Résumé :
Quinze récits mettant en scène le combat de femmes d’origines et d’époques diverses, qui bravèrent les normes sociales de leur temps : Margaret, une actrice hollywoodienne, Agnodice, une gynécologue de l’Antiquité grecque qui se fit passer pour un homme afin d’exercer sa profession, Lozen, une guerrière et chamane apache, etc.

Critique :
Je n’avais entendu que du bien de ce roman graphique et j’avais très envie de le découvrir.

Bon, ça a mis du temps (j’en manque toujours), mais maintenant que j’ai découvert ces portraits de femmes culottées, qui ont osé braver les interdits, se battre, s’élever, aller contre le conformisme, j’ai hâte de lire la suite.

L’autrice met en scène, au travers de 15 portraits, 15 femmes. « Des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent ».

Des connues comme Joséphine Baker et des inconnues et c’est là tout l’intelligence, car elle nous fait découvrir des femmes qui méritaient bien un gros coup de projecteur sur leur vie et ce qu’elles ont réalisées.

J’ai apprécié en apprendre plus sur les femmes que je croyais connaître, mais dont je ne savais pas tout et j’ai pris un grand plaisir aussi à découvrir d’autres portraits, que ce soit celui d’une femme gynécologue du temps de la Grèce antique, qui sauva la vie de ses patients qui accouchaient ou tout simplement d’une femme à barbe qui s’est assumée, d’un homme qui se sentait femme ou de la seule femme impératrice en Chine.

Alors oui, toutes n’ont pas fait avancer la cause du féminisme, loin de là, mais par leurs petites actions, elles ont contribué à d’autres choses. C’étaient des rebelles qui n’ont pas voulu rester dans les cases prévues par leurs sociétés et où on a toujours caser les femmes : mariage, maternité, ferme ta gueule et fait le ménage.

C’est drôle, intéressant, bien mis en scène (j’ai un faible pour les dessins de Pénélope) et même si les portraits sont trop courts, on a tout de même rempli son cerveau de petites histoires à raconter plus tard, pour briller devant des beaufs et leur claper le bec.

L’autrice n’a pas suivi une ligne du temps, on passe par toutes les époques et tous les lieux. Il ne faut pas chercher un fil rouge, le seul qu’il y a, ce sont les portraits de ces femmes rebelles, dont la plupart nous étaient inconnues.

Elles ont du courage, certaines ont pris plus de risques que d’autres (s’opposer à un dictateur est plus dangereux que lutter contre l’érosion avec des plantations), mais je ne les jugerai pas, chacune, à son échelle, a fait quelque chose d’important, d’intéressant et c’est ce qui compte.

Une bédé, roman graphique à découvrir et à partager !

‭Blaze : ‬Stephen King (alias Richard Bachman)

Titre : ‭Blaze

Auteur : Stephen King (alias Richard Bachman)
Édition : Albin Michel (2008) / LP (2010)
Édition Originale : Blaze (2007)
Traduction : William Olivier Desmond

Résumé :
Comme dans la plupart des romans de Stephen King, tout commence presque « normalement ». Une brute épaisse et débile se retrouve sur les routes verglacées du Maine, la police aux fesses et un bébé kidnappé sur les bras.

Et puis l’embrouille glisse doucement vers l’horreur et l’effroi…

Critique :
Blaze est ce qu’on appelle « un fond de tiroir », autrement dit, c’est un roman que Stephen King avait écrit, sous le nom de Richard Bachman, mais qu’il n’avait fait publier, le trouvant nul, lorsqu’il l’avait relu.

Les années passant, le King l’a trouvé moins mauvais et à décidé de lui donner une seconde chance. Est-ce que ça en valait la peine ?

Oui et non, non et oui… Dans le fond, c’est un roman banal, assez prévisible, d’un enlèvement d’enfant. par contre, c’est un véritable roman noir.

Il y a du bon, dans ce récit, qui a quelques airs du roman « Des souris et des hommes », sauf que chez le King, le benêt est du mauvais côté, celui des bandits et que son pote George est déjà mort lorsque le récit commence. Pourtant, Blaze entend toujours la voix et les conseils de George… Discussions d’outre-tombe, dans sa tête.

Blaze, de son vrai nom Clayton Blaisdell Junior, n’a pas eu une vie facile. Il apprenait bien à l’école et puis, son père, rond comme un manche de pelle, a décidé de lui faire dévaler les escaliers, plusieurs fois, ce qui a causé des dégâts irréversibles dans la tête du gamin : il est devenu attardé. Et il fait deux mètres de haut, notre attardé mental…

Il est facile de se prendre pour sympathie envers Blaze, tant il a morflé dans sa vie, notamment après avoir été placé à Hetton House, un orphelinat où personne n’a envie d’aller.

Au fil du récit, où Blaze prépare le kidnapping, Stephen King va faire des retours en arrière, afin de nous parler de l’enfance et de l’adolescence de Blaze, nous le décrivant plus comme un doux géant, que comme une brute épaisse. Il n’est pas méchant, Blaze, on l’a fait devenir ainsi en le maltraitant, en l’enfermant et les mauvaises fréquentations ont fait le reste.

Dans ce court roman noir, l’auteur dézingue l’Amérique, celle des laissés-pour-compte, celle des puritains, de ceux qui se disent chrétiens, mais qui le sont à géométrie variable, de ceux qui profitent de leur autorité pour rabaisser des enfants, pour les maltraiter, pour jouir de son pouvoir.

— Tout ce que je cherche à faire, c’est montrer à ces gosses ce que procure une vie honnête. Ce qu’ils en font ensuite les regarde. Tous, un jour ou l’autre, vous vous êtes embourbés et vous avez eu besoin d’un coup de main. Je ne vous demanderai pas comment vous pouvez voter en faveur de cette proposition et continuer à vous considérer comme des chrétiens, car l’un de vous aurait certainement une réponse sortie tout droit ce que j’appelle la Sainte Bible apprêtée à la sauce perso. Mais, bon sang de bonsoir, comment pouvez-vous lire la parabole du Bon Samaritain le dimanche et dire que vous êtes pour un truc pareil le lundi soir ?

Alors oui, j’aurais pu me passer de lire Blaze, mais je pense que j’aurais perdu à ne pas le découvrir.

Lire ce roman m’a permis de découvrir une autre facette du King, celle d’auteur de roman noir, mêlé à un polar, où il est question d’un enlèvement d’un bébé, contre demande de rançon, de la part d’un homme qui n’a pas tous ses bois à son fagot et qui arrive à nous toucher, même s’il en a manqué un peu sous la pédale, pour que les émotions soient plus fortes.

#automneduking – 03
An American Year – 04 

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°062] et le Challenge « American Year » – The Cannibal Lecteur et Chroniques Littéraires (du 15 novembre 2023 au 15 novembre 2024).

Economix : Michael Goodwin et Dan E. Burr

Titre : Economix

Scénariste : Michael Goodwin
Dessinateur : Dan E. Burr

Édition : Les Arènes (2017 / 2019 / 2020 / 2023)
Édition Originale : Economix : how our world works (and doesn’t work) in words and pictures (2012)
Traduction :

Résumé :
La première histoire de l’économie en BD. Mêlant la bande dessinée avec des textes clairs et pleins d’humour, ce roman graphique transforme la « science obscure » de l’économie en une histoire amusante et accessible à tous. Cette BD/document d’un nouveau genre explore trois siècles de pratiques économiques.

Elle raconte la mondialisation, les grands penseurs, les impasses et les rebonds, l’impact des guerres, des changements climatiques ou des pénuries de ressources.

Critique :
Non, Economix n’est pas un personnage des aventures d’Astérix le gaulois. S’il avait existé, il aurait tout eu d’un Caius Saugrenus (Obélix et compagnie), mais en pire !

Des cours d’économie, j’en ai bouffé et si durant les premiers cours, je suivais parfaitement bien, comprenant bien tout sur la loi de l’offre et de la demande, ensuite, ce fut une autre paire de manches…

Ah, si j’avais eu ce roman graphique à l’époque, j’aurais peut-être eu de plus belles notes ! Je dis bien peut-être, parce que je me connais…

Ce comics de 350 pages est lourd à prendre en main et n’est pas à lire en une seule fois, vous risqueriez l’indigestion. J’y suis allée par petits morceaux, remontant le fil de l’Histoire, économique et historique, commençant par l’Europe avant de passer quasi exclusivement aux États-Unis.

Mais tout le monde sait que lorsque l’Amérique éternue, le reste du monde s’enrhume, et c’est la grippe pour tous. Les emmerdes de la crise économique sont venues de chez eux et ce sont nos banques qui ont vacillées (certaines auraient dû être déclarée en faillite) et nos bourses que l’on a vidées pour les renflouer.

D’ailleurs, on devrait faire lire ce volumineux ouvrage à ceux (et celles) qui pensent que ce sont les immigrés la source de tous les problèmes dans un pays. Que nenni, ce ne sont pas eux les fautifs.

Dans cette bédé, la preuve est faite que tous les problèmes monétaires sont causés par des gros actionnaires, par les Bourses, par les gros riches qui paient de moins en moins d’impôts (ils peuvent dire merci aux politiciens), par les grosses entreprises qui ont de moins en moins de règles à respecter, par les présidents qui se font tenir par les couilles par d’autres personnes, par des présidents qui disent que les déficits n’existent pas, par des spéculateurs et j’en passe…

Mais les problèmes viennent toujours d’incompétents, de ceux qui veulent gagner plus, voler plus, magouiller plus… Bref, les cols blancs !

Je ne dirai pas que j’ai tout compris et que je peux tenir une conversation soutenue avec des économistes, loin de là, ma mémoire passoire va laisser filer des informations importantes, mais au moins, j’ai un peu mieux compris comment on s’était fait baiser jusqu’au trognon…

C’est déjà pas si mal…

Un roman graphique à découvrir et à faire découvrir à celles et ceux qui n’ont pas peur de lire une brique de 340 pages (avec des dessins, hein) et de faire bosser leurs petites cellules grises, afin de se coucher moins bête…

EDIT : il existe plusieurs éditions de ce roman graphique en noir et blanc, chaque nouvelle édition étant augmentée. Je possède la 4e édition, mais je viens de voir, sur Bedethèque, qu’il y en avait une nouvelle, augmentée aussi et intégralement en couleurs !

An American Year – 03

Challenge « American Year » – The Cannibal Lecteur et Chroniques Littéraires (du 15 novembre 2023 au 15 novembre 2024).

La crue : Amy Hassinger

Titre : La crue

Auteur : Amy Hassinger
Édition : Rue de l’échiquier (2019) / J’ai Lu (2022)
Édition Originale : After the dam (2016)
Traduction : Brice Matthieussent

Résumé :
Méprisée par son mari, Rachel Clayborne, 32 ans, fuit l’Illinois en pleine nuit avec son bébé, pour rejoindre le seul endroit qu’elle considère comme un refuge possible : la ferme de sa grand-mère dans le Wisconsin.

Mais celle-ci est mourante et veut léguer la maison à son auxiliaire de vie, Diane Bishop, membre de la tribu amérindienne des Ojibwés, expropriée de sa terre par un barrage dont la construction a été imposée par… la famille Clayborne.

Bouleversée par la beauté saisissante du lieu et ses retrouvailles avec son premier amour le fils de Diane, Joe Bishop, Rachel est emportée dans un tourbillon existentiel : doit-elle se battre pour garder cette maison qui fut le refuge de son enfance ?

Ou la restituer aux Bishop par souci de justice, comme l’y incitent ses valeurs et sa morale ?

Critique :
Ce roman avait tous les ingrédients pour me plaire et me faire passer quelques belles soirées lectures : un barrage qui a engloutit toute une vallée, chassant les Indiens ojibwés de leurs terres, une maison obtenue de manière peu catholique et Maddy , une vieille dame, qui, avant de mourir, voudrait réparer les torts du passé en donnant sa ferme à Diane, une descendante de la famille spoliée à l’époque.

De l’autre côté, nous avons Rachel, la petite fille de Maddy qui n’a pas envie que la ferme qu’elle adore (mais où elle n’a plus mis les pieds depuis 8 ans) soit léguée à la Diane, celle qui s’occupe de sa grand-mère depuis des années.

Rachel m’a exaspérée au possible : elle décide, sur un coup de tête, de débarquer chez sa mamy, à 6h de route de chez elle, embarquant dans l’aventure son bébé de trois mois, le tout sans prévenir son mari. Tout au long du roman, elle sera inconséquente, chiante, gamine, peu mature, notamment dans son comportement avec Diane.

Rachel est perdue, souffrant sans doute d’une dépression post-natale, et elle est tiraillée entre ses sentiments pour son ancien amoureux, avec qui elle s’est séparée il y a longtemps et son mari (qu’elle oublie vite).

Ce personnage ne m’a jamais touchée, je n’ai jamais vibré lors de ses nombreux atermoiements, que du contraire, cela m’a exaspéré et j’ai fini par sauter des pages.

Certes, ces détails peuvent être importants afin de comprendre le passé des familles impliquées dans l’histoire, afin que l’on comprenne mieux l’importance que ces faits ont eu, sur les différents personnages, mais cela m’a semblé long…

Il ne se passe pas grand-chose dans ce récit et tout est prévisible, téléphoné et je n’ai eu aucune surprise, ayant tout deviné.

Bref, vous l’aurez compris, ce n’est pas une lecture dont je ressors conquise et heureuse, mais plus une lecture foirée. Sur Babelio, il y a plus d’avis positifs que négatifs, donc, ce sera à vous de voir si vous tentez le coup ou pas…

Moi, je vais passer à un autre roman !

An American Year – 02

 Challenge « American Year » – The Cannibal Lecteur et Chroniques Littéraires (du 15 novembre 2023 au 15 novembre 2024).

 

Sleeping beauties : Stephen King et Owen King

Titre : Sleeping beauties

Auteurs : Stephen King et Owen King
Édition : Albin Michel (2018) / Livre de Poche (2019)
Édition Originale : Sleeping Beauties (2017)
Traduction : Jean Esch

Résumé :
Un phénomène inexplicable s’empare des femmes à travers la planète : une sorte de cocon les enveloppe durant leur sommeil et si l’on tente de les réveiller, on prend le risque de les transformer en véritables furies vengeresses.

Bientôt, presque toutes les femmes sont touchées par la fièvre Aurora et le monde est livré à la violence des hommes.

À Dooling, petite ville des Appalaches, une seule femme semble immunisée contre cette maladie.

Cas d’étude pour la science ou créature démoniaque, la mystérieuse Evie échappera-t-elle à la fureur des hommes, dans un monde qui les prive soudainement de femmes ?

Critique :
♫ Où sont les femmes, femmes, femmes, où sont les femmes ? ♪ Dans des cocons pleins de charme ♪ Que certains enflamment,  flamme, flamme, flamme ♪ Pour brûler les femmes ♫

Avec ce pavé de plus de 900 pages (en version poche), nous avions deux fois plus de King, puisque Stephen, le père, avait écrit avec un de ses fils, Owen.

Bon, doubler la dose ne veut pas nécessairement dire que ce sera meilleur et ce pavé le prouve, sans pour autant être mauvais.

Le pitch de départ est intéressant : toutes les femmes s’endorment et une sorte de cocon les enveloppe durant leur sommeil. Toutes les femmes ? Non, une femme résiste encore et toujours à cette maladie… Evie peut s’endormir et se réveiller. Quel est ce prodige ?

Le problème de ce roman des King, ce sont les longueurs qui n’apportent rien à l’histoire ou aux personnages. Avec 200 pages de moins, on aurait peut-être bénéficié d’un peu plus de rythme, parce que là, même moi j’ai mis du temps à venir à bout de ces 900 pages, ce qui n’est pas dans mes habitudes.

Profusion de personnages dans ces pages et j’ai parfois confondu quelques femmes du pénitencier, mais rien de grave. Les dernières pages du roman contiennent les noms et les fonctions de personnages, afin que l’on s’y retrouve. Par contre, l’éditeur aurait dû placer ça en début de roman…

Il y a un côté féministe, dans le roman des King, puisqu’il est question de la disparition totale des femmes, qui, endormies dans des cocons, laisse un monde voué à sa perte, sans possibilité pour les hommes de se reproduire. Comment les mecs allaient-ils réagir, à travers le monde ?

Nous ne connaîtront que la réaction des hommes de la petite ville de Dooling, petite ville des Appalaches, puisque c’est dans cette ville que Evie a fait son apparition et qu’elle est la seule à ne pas dormir, sans compter qu’elle sait des choses, comme si elle venait d’ailleurs. La vérité serait-elle vraiment ailleurs, comme le disait si bien Fox Mulder ?

D’habitude, avec les romans du king, même s’il ne se passe pas grand-chose dans le récit, je ne m’ennuie jamais, tandis qu’ici, j’ai tout de même eu des longs moments de solitude, notamment dans les 100 premières pages et à quelques endroits du roman.

J’aurais aimé que le récit nous fasse vivre plus d’émotions, ait plus de tension, plus d’angoisses et finalement, il en ressort un récit assez banal dans sa conclusion, alors que le pitch de départ était tout de même fort.

Ma foi, j’ai eu l’impression qu’on aurait pu avoir quelque chose de plus fort si les auteurs avaient moins fait tourner en rond leurs personnages dans cette trop longue introduction et s’étaient attaqué à nous raconter l’histoire d’un monde sans femmes.

Le rythme du roman manque d’équilibre, on passe de tensions à des moments plus calme, mais c’est trop abrupte et les moments calmes sont trop longs. Ça monte, ça descend, mais on se retrouve trop souvent dans le creux de la vague. Malgré tout, je n’ai pas abandonné ma lecture, car j’avais envie de savoir ce qui allait se passer.

Pourtant, ce roman n’est pas dénué de qualités, notamment dans les personnages forts, qui sont travaillés, qui évoluent et qui ne sont pas manichéens. Même un des meneurs du groupe des assaillants a des circonstances atténuantes et il est assez facile de le comprendre. Face à une telle peur, un tel cataclysme, nous aurions sans doute agi de la sorte, afin de sauver nos proches.

Un des personnage ultra fort et intriguant, c’est la fameuse Evie, mais là encore, le duo des King ne nous donnera que peu de détails sur elle. Ok, on restera dans le flou, mais c’est dommage.

Le plus grave, c’est que nos auteurs arrivent à faire foirer le final, qui s’éternise un peu trop et où les conclusions tombent comme un cheveu dans la soupe. Pourquoi devoir attendre mardi matin et pas lundi soir ? Le test des hommes n’est guère concluant et surtout, pourquoi considérer que les habitantes de Dooling sont un échantillon représentatif de la population mondiale ??

Je reste avec beaucoup d’interrogations et je trouve que le final, ainsi que la conclusion, ne sont pas assez travaillés, sont trop légers, trop faciles, un peu poussifs, mou du genou… Mais ceci n’est que mon avis.

Et puis, la violence n’est pas que masculine, il y a des femmes violentes. Les prisons de femmes n’ont rien à envier à celles des mecs. La violence est dans l’humanité.

Alors non, ce roman n’est pas une daube, tout n’est pas à jeter dedans, il y avait de belles promesses, mais, comme les politiciens, elles n’ont pas donnés grand-chose, elles auraient eu le mérite d’être plus approfondies, quitte à survoler d’autres faits moins importants.

Ce ne sera pas un King qui entrera dans mes coups de coeur, ni même dans ceux qui m’ont laissé un bon souvenir. Je reste assez mitigée avec cette lecture, même si tout n’est pas mauvais dans ce roman. À vous de vous faire votre propre avis.

#automneduking – 02
 An American Year – 01

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2023 au 11 Juillet 2024) [Lecture N°061] et le Challenge « American Year » – The Cannibal Lecteur et Chroniques Littéraires (du 15 novembre 2023 au 15 novembre 2024).

Bilan Mensuel Livresque : Octobre 2023

Octobre, mois où l’on change l’heure, où les jours raccourcissent, où le soir tombe plus vite. Octobre, qui lance la saison des plaids et des boissons chaudes. La saison où le chat n’a pas envie de quitter mon giron, bien au chaud sur le plaid qui couvre mes jambes dans le divan.

Octobre tiendra sa revanche
Le soleil sortira à peine
Nos corps se cacheront sous des bouts de laine

Octobre fut un mois chargé dans tous les sens du terme et je n’avais pas assez de mes journées pour faire tout ce que je voulais faire. Bon, c’est de ma faute aussi, on n’entame pas 36 chantiers d’un coup (maladie belge, sans doute, vu tous les grands chantiers sur nos routes).

Le rangement, ce n’est pas au printemps pour moi, c’est en automne et c’était le moment de trier les garde-robes puisque je rangeais tous les vêtements d’été. Ajouter des biblios entraine aussi du rangement et des déplacements de livres, version grandes migrations. Purée, quel boulot il y a encore à faire !

Malgré tout, cela ne m’a pas empêché de lire : il fait noir plus vite et il n’y a jamais grand-chose à la télé. J’ai donc réussi à lire pas moins de 16 romans, 18 Bédés, 18 Mangas et 1 Comics = 53 lectures !

Mon Bilan Annuel, tout confondu, m’annonce un score de 522 lectures !

Avec tout ça, j’ai un peu moins vu les petits choupinous, mais j’ai tout de même su, entre deux averses, aller promener le petit (qui va sur ses 1 an) avec le chien et aider la petite sur son vélo à 4 roues. Dans les côtes, faut pousser sa majesté… Se plier en deux pour pousser un petit vélo, ce n’est pas une position recommandée pour le dos, je vous le certifie !

J’ai pu tout de même les voir tous les deux durant tout un week-end de folie, puisqu’ils ont logés chez mes parents (ma soeur et son homme partait un week-end en amoureux) et que je suis allée filer un coup de main. Le samedi soir, nous étions claqués. Le dimanche, comme il y avait du soleil au matin, j’ai pu aller promener la petite, mais l’après-midi, vu la pluie, cela a été impossible de sortir son petit frère.

Le chat, lui, continue sa petite vie et ses longues siestes dans le canapé et il est toujours raide dingue de sa queue. Souvent, le soir, il se couche près de la petite table du salon, le cul contre la planche du bas et il s’amuse à attraper sa queue. Puis, il fait valser ses souris et en dernier lieu, il vient me voler mon mouchoir en papier (il sait où je ne cache, près de mon coussin) et là, je peux dire adieu à ce pauvre kleenex…

Comme j’avais envie d’un peu de légèreté, j’ai choisi pour débuter le mois un Bourbon Kid – 09 – Santa Mondega de Anonyme. Hélas, ce fut une déception ! L’humour scatologique ne m’a pas fait rire, ni même sourire, il m’a soulé, même. J’espère que le tome 10 sera meilleur, sinon, j’arrêterai la série. ☹️

Heureusement, Le chien des étoiles de Dimitri Rouchon-Borie m’a emporté. Dans un style assez âpre, assez sec, à l’aide de phrases courtes et simples, l’auteur est arrivé à faire passer des émotions. Un Road-movie gitan qui met en scène trois personnages fracassés que la vie a rassemblés et que d’autres vont détruire… Un roman noir empreint de beaucoup d’émotions. ♥♥♥

Rage de Stephen King (Richard Bachman) est un roman que l’on ne le trouve qu’en seconde main. Pourquoi ? Parce qu’il parle d’un jeune qui pète un plomb et qui après être entré avec une arme, assassine froidement des profs et prendra sa classe en otage. Ce qui fout plus les chocottes, dans ce premier roman du King, c’est le comportement de ses camarades de classes. Un roman assez glaçant… 😨

Moi qui me plaignais de n’avoir pas eu beaucoup de lectures coups de coeur en 2023, avec L’Enragé de Sorj Chalandon, j’en ai eu pour mes sous, niveau émotions. Pas de pathos dans ce roman, pas de récit larmoyant pour faire pleurer dans les chaumières, même si, au cours de votre lecture, vous ne manquerez d’avoir votre petit coeur qui se serre et vos yeux qui s’humidifient un peu. C’est un roman coup de poing, un roman coup de coeur. Un récit puissant, beau et violent à la fois. ♥♥♥♥

Conseillé par les blogueurs, j’ai ouvert Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea et je me suis immergée dans l’Italie de 1916. M’attendant à lire une belle histoire d’amour tragique, de par cette impossibilité de s’aimer, je suis un peu tombée de haut en me retrouvant devant une simple (mais belle) histoire d’amitié. Je n’ai pas vibré durant ma lecture. Malgré tout, je ne bouderai pas mon plaisir, c’était une bonne lecture, dont j’attendais trop, ce qui n’est jamais bon…

Allez, une valeur sûre avec Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette – 06 – Charleroi du crime de Nadine Monfils. J’étais contente que ce 6ᵉ opus des enquêtes de Magritte et de son épouse Georgette se déroule au pays noir, dans cette ville que je connais mal et dans les années 50. Un chouette cosy mystery qui offre une petite dose d’humour, bienvenue par les temps qui courent.

On m’avait dit le plus grand bien du roman Le dernier étage du monde de Bruno Markov, mais ma lecture fut mitigée. Une lecture que je ne regrette pas d’avoir faite, je me suis couchée moins bête et plus méfiante encore de ces putains d’algorithmes. Cette lecture a manqué d’équilibre et a joué à l’ascenseur émotionnel, me faisant passer d’un ennui profond à certains passages, puis monter dans les hauteurs, augmentant mon rythme cardiaque et me glaçant les sangs.

Un pastiche holmésien à la sauce fantastique ? Pas mon truc, mais j’avais envie de tester Miss Cox et le Mystère du Ruban rayé – Une histoire paranormale de Sherlock Holmes de Sadie De Winter. Résultat, je me suis bien amusée avec cet univers où l’on a des métamorphes et un final différent de celui de l’original. Alors oui, ma préférence sera toujours pour l’originale, il va sans dire, mais au moins, l’autrice nous a fait une réécriture originale et intelligente.

L’odeur d’un chien mouillé est unique au monde… Je pensais faire le plein d’émotions avec Son odeur après la pluie de Cédric Sapin-Defour qui nous parle d’un amour fusionnel entre un homme et son chien, bouvier bernois. Ce qui m’a empêché de vibrer, c’est le style d’écriture de l’auteur, dont certaines tournures de phrases, comme si l’auteur avait voulu complexifier le récit au lieu d’aller au plus simple. Les émotions sont arrivées pour la fin de vie de Ubac. Hélas, ensuite, l’auteur a fait trop long et l’ascenseur des émotions est redescendu et j’ai terminé les dernières pages assez péniblement.

Dépaysement garanti avec Okavango de Caryl Férey ! Cette fois-ci, il nous emmène à la frontière namibienne, dans la réserve naturelle de Wild Bunch. Sans jamais faire du manichéisme, l’auteur nous propose un scénario intelligent et des personnages profonds. Comme toujours, il s’est renseigné à fond, ce qui donne un roman hyper réaliste et qu’il en profite pour balancer des vérités. Difficile de s’ennuyer dans ce thriller survitaminé et intelligent. Assurément, encore un grand roman ! ♥♥♥♥

Un peu de calme avec un cosy mystery anglais… Lady Hardcastle – 05 – Une affaire brûlante de T. E. Kinsey qui va nous plonger dans l’Angleterre de 1910 et de ses suffragettes. Une enquête qui ne sera pas facile à résoudre et qui réservera quelques surprises à nos personnages, ainsi qu’aux lecteurs. Une lecture plaisir.

Afin de mourir moins bête, j’ai lu Les grandes oubliées – Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes de Titiou Lecoq, qui est un essai édifiant sur le fait que les hommes ont bazardés les femmes à tous les étages. Adieu les femmes ayant régnées en France, adieu les autrices et leurs romans, attributions de certaines pièces écrites par des meufs à des mecs… Bref, les filles, faut pas s’endormir sur nos lauriers, il y a encore du boulot à faire et surtout, se battre pour conserver nos acquis. Un essai à lire !

Il paraît que Personne ne meurt à Longyearbyen. Du moins, c’est que la légende dit… en tout cas, il y a peu d’homicides. Morgan Audic nous expédie dans le grand Nord, pour une enquête double, dont une a tout d’un suicide pur et simple. Si je n’ai pas eu d’empathie pour les personnages, j’ai apprécié le roman et les faits de sociétés dont il parlait : écologie et écocide.

Lorsque Sleeping Beauties de Stephen & Owen King était sorti en 2018, je ne l’avais lu, car les chroniques que je voyais passer n’étaient guère encourageante. Bon, fallait tout de même bien que je m’y mette et force est de constater que je n’ai pas détesté ce pavé de 940 pages, mais purée, qu’est-ce que c’était inutilement long ! Avec 200 pages de moins, les auteurs auraient pu resserrer le récit et lui donner plus de peps, parce que là, on a tout de même des grandes longueurs où il ne se passe rien. Pas un mauvais roman, mais le King m’a habitué à mieux.

Bilan Livresque : 16 Romans

  1. Bourbon Kid – 09 – Santa Mondega : Anonyme – 608 pages
  2. Le chien des étoiles : Dimitri Rouchon-Borie
  3. ‭Rage : Stephen King [#automneduking – 01] 
  4. L’Enragé : Sorj Chalandon ♥♥♥♥
  5. Veiller sur elle : Jean-Baptiste Andrea
  6. Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette – 06 – Charleroi du crime : Nadine Monfils [LC avec Bianca]
  7. Le dernier étage du monde : Bruno Markov
  8. Miss Cox et le Mystère du Ruban rayé – Une histoire paranormale de Sherlock Holmes : Sadie De Winter
  9. La traversée : Patrick de Saint-Exupéry
  10. Le corbeau – Une histoire culturelle : Michel Pastoureau
  11. Son odeur après la pluie : Cédric Sapin-Defour
  12. Okavango : Caryl Férey
  13. Lady Hardcastle – 05 – Une affaire brûlante : T. E. Kinsey [LC avec Bianca]
  14. Les grandes oubliées – Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes : Titiou Lecoq
  15. Personne ne meurt à Longyearbyen : Morgan Audic
  16. Sleeping Beauties : Stephen King [#automneduking – 02] 

Bilan Livresque : 18 Bédés / 18 Mangas / 1 Comics = 37 lectures

  1. Hacendado – L’honneur et le sang : Philippe Thirault et Gilles Mezzomo
  2. Kyle Travel – T01 – La fleur du souvenir : Marco Russo et Alessio Zonno
  3. Calvin et Hobbes – 14 – Va jouer dans le mixer ! : Bill Watterson
  4. Calvin et Hobbes – 15 – Complètement surbookés ! : Bill Watterson
  5. Calvin et Hobbes – 16 – Faites place à Hyperman ! : Bill Watterson
  6. Petite Bédéthèque des Savoirs – 15 – Le rugby : Olivier Bras et Bouzard
  7. Petite Bédéthèque des savoirs – 20 – Les Abeilles : Yves Le Conte et Jean Solé
  8. Féroce – 02 – Carnage : Gregorio Muro Harriet
  9. L’Ogre Lion – 01 – Le lion barbare : Bruno Bessadi
  10. L’Ogre Lion – 02 – Les trois lions : Bruno Bessadi
  11. Nottingham – 01 – La rançon du roi : Brugeas, Herzet et Benoît Dellac
  12. Nottingham – 02 – La traque : Vincent Brugeas, Herzet et Benoît Dellac
  13. Le voyage de Marcel Grob : Sébastien Goethals et Philippe Collin
  14. Après la rafle (BD) : Arnaud Delalande, Laurent Bidot et Joseph Weismann
  15. C’était la guerre des tranchées, 1914-1918 : Jacques Tardi
  16. La louve boréale : Núria Tamarit
  17. Le Banquier du Reich – 01 : Pierre Boisserie, Ph. Guillaume et C. Ternon
  18. Le Banquier du Reich – 02 : Pierre Boisserie, Ph. Guillaume et C. Ternon
  19. Economix : Michael Goodwin et Dan E. Burr [COMICS]
  20. Le maître des livres – 04 : Umiharu Shinohara [MANGA]
  21. Le maître des livres – 05 : Umiharu Shinohara [MANGA]
  22. Le maître des livres – 06 : Umiharu Shinohara [MANGA]
  23. Le maître des livres – 07 : Umiharu Shinohara [MANGA]
  24. Le maître des livres – 08 : Umiharu Shinohara [MANGA]
  25. Le maître des livres – 09 : Umiharu Shinohara [MANGA]
  26. Beastars – Tome 11 : Paru Itagaki [MANGA]
  27. Beastars – Tome 12 : Paru Itagaki [MANGA]
  28. Beastars – Tome 13 : Paru Itagaki [MANGA]
  29. Beastars – Tome 14 : Paru Itagaki [MANGA]
  30. Beastars – Tome 15 : Paru Itagaki [MANGA]
  31. Beastars – Tome 16 : Paru Itagaki [MANGA]
  32. Beastars – Tome 17 : Paru Itagaki [MANGA]
  33. Beastars – Tome 18 : Paru Itagaki [MANGA]
  34. Beastars – Tome 19 : Paru Itagaki [MANGA]
  35. Beastars – Tome 20 : Paru Itagaki [MANGA]
  36. Beastars – Tome 21 : Paru Itagaki [MANGA]
  37. Beastars – Tome 22 : Paru Itagaki [MANGA]